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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

L'Espion qui venait du froid

L'Espion qui venait du froid (The Spy who Came in from the Cold) est un film britannique de Martin Ritt sorti en 1965 et adapté du roman éponyme de John le Carré, sorti deux ans plus tôt. Au cœur de la Guerre froide, l'action se déroule en Angleterre, aux Pays-Bas et en République démocratique allemande et met en scène un espion britannique qui, considéré comme un transfuge, parvient à gagner la confiance des services de contre-espionnage d'Allemagne de l'Est. Pendant la guerre froide les services secrets du Royaume-Uni et de l'Union soviétique manipulent un agent britannique pour détruire la crédibilité de certains membres de la hiérarchie.

L'Espion qui venait du froid de Martin Ritt
L'Espion qui venait du froid de Martin Ritt

L'Espion qui venait du froid de Martin Ritt

Fiche technique

  • Titre original : The Spy who Came in from the Cold
  • Titre français : L'Espion qui venait du froid
  • Réalisation : Martin Ritt
  • Scénario : Paul Dehn, Guy Trosper, d'après le roman de John le Carré
  • Décors : Tambi Larsen, Hal Pereira
  • Photographie : Oswald Morris
  • Montage : Anthony Harvey
  • Musique : Sol Kaplan
  • Production : Martin Ritt (Producteur)
  • Société de production : Salem Films Limited
  • Société de distribution : Paramount Pictures
  • Format : Noir et blanc, Son monophonique, 1.85 : 1, 35 mm
  • Genre : Film d'espionnage
  • Durée : 112 min
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Langue d'origine : Anglais
  • Date de sortie : États-Unis : 16 décembre 1965, Royaume-Uni : 13 janvier 1966, France : 9 mars 1966

Distribution

  • Richard Burton (VF : André Falcon) : Alec Leamas
  • Claire Bloom (VF : Nelly Benedetti) : Nan Perry
  • Oskar Werner (VF : lui-même) : Fiedler
  • Sam Wanamaker (VF : Jean-Claude Michel) : Peters
  • George Voskovec (VF : Louis Arbessier) : l'avocat de la défense est-allemand
  • Rupert Davies (VF : Lucien Bryonne) : George Smiley
  • Cyril Cusack (VF : Maurice Dorléac) : Contrôle
  • Peter van Eyck (VF : Howard Vernon) : Hans-Dieter Mundt
  • Michael Hordern (VF : Henry Djanik) : Ashe
  • Robert Hardy (VF : Gabriel Cattand) : Dick Carlton
  • Bernard Lee : Patmore
  • Beatrix Lehmann : le président du tribunal
  • Esmond Knight : le vieux juge
  • Tom Stern : l'agent de la CIA
  • Philip Madoc : l'officier allemand
  • Niall MacGinnis : un garde allemand
La critique par Michèle Gazier

Leamas, admirablement interprété par un Richard Burton qui passe de l'abattement à l'ivresse, de la tendresse à la froideur la plus absolue, est un homme et non pas une mécanique parfaitement maîtrisée. Ce qui intéresse le romancier John Le Carré et qui a visiblement fasciné Martin Ritt, c'est la logique mathématique et perverse des services de renseignements.

Ici, tout est billard. Le jeu, même à mort, doit demeurer un jeu. Pas de place pour le sentiment. Tout dans l'image dit l'enfermement, l'absence d'issue. Aucune échappée belle. Il y a des murs partout. Prisonniers de leurs désirs, de leurs fantasmes, de leur désespoir, les personnages sont tous les jouets d'instances ­supérieures qui les manipulent. Ce film d'une angoissante lenteur et d'un noir et blanc très sombre est loin des exploits sportifs et des images chocs d'un James Bond. C'est une inquiétante tragédie de l'ombre. — Michèle Gazier

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