Tréville Roger

Publié le par Mémoires de Guerre

Roger Tréville (né Roger Troly), né le 27 novembre 1902 à Paris 8e arrondissement et mort le 27 septembre 2005 à 102 ans à Beaumont-du-Périgord, est un acteur français, fils de Georges Tréville lui aussi acteur au théâtre et au cinéma.

Tréville Roger
Carrière

Fils de comédiens, il avait débuté vers 1920 avec Sacha Guitry. Il est connu pour Comment voler un million de dollars (1966), La bataille de Marathon (1959) et Sherlock Holmes (1954). Pendant tout le début de sa carrière, il mena de front une carrière de comédien de théâtre, de chanteur lyrique et d'acteur de cinéma dans une vingtaine de films jusqu'en 1936 (dont l'adaptation au cinéma de "Enlevez moi" de Gabaroche). Ensuite, il se consacre essentiellement au théâtre parlé, et sur le tard à la télévision, puis ayant atteint ses 65 ans se retire définitivement pour s'adonner à sa seconde passion, la peinture. Décédé à l'âge de 103 ans, Roger Tréville aura gagné le record de longévité des comédiens français ! Ses archives sont conservées par l'Institut Jean Vigo. . Il doublait régulièrement les acteurs Robert Mitchum et James Stewart. Il est mort le 27 septembre 2005 à Beaumont-du-Périgord, Dordogne, France.

Filmographie
  • 1918 : Les Grands de Georges Denola
  • 1921 : Married Life de Georges Tréville - (Charles Dawson)
  • 1921 : The Rotters de A.V Bramble - (Percy Clugson)
  • 1922 : Sinister Street de George Beranger - (Georges Ayliff)
  • 1925 : Jack de Robert Saidreau
  • 1927 : Cousine de France de Gaston Roudès
  • 1930 : Mon cœur incognito de Manfred Noa et André-Paul Antoine
  • 1930 : Mon gosse de père - (The Parisian), pour la version anglaise de Jean de Limur - (Gérard) et (Gérald, dans la version anglaise)
  • 1930 : Au coin perdu de Robert Péguy - court métrage -
  • 1931 : Nuits de Venise de Robert Wiene et Pierre Billon
  • 1931 : Durand contre Durand de Eugène Thiele et Léo Joannon - (Max Durand)
  • 1931 : Son Altesse l'amour de Erich Schmidt et Robert Péguy - (Fred Leroy)
  • 1931 : Grains de beauté de Pierre Caron - (Jacques)
  • 1931 : Je t'adore, mais pourquoi? de Pierre Colombier - (le jeune homme)
  • 1932 : Enlevez-moi de Léonce Perret - (René Dargelle)
  • 1932 : Mirages de Paris de Fédor Ozep - (François)
  • 1932 : Vous serez ma femme de Serge de Poligny - (le jeune homme)
  • 1933 : Bach millionnaire de Henry Wulschleger - (le marquis de Sandray)
  • 1934 : La Caserne en folie de Maurice Cammage
  • 1934 : Minuit, place Pigalle de Roger Richebé - (Pierre)
  • 1934 : Le Voyage imprévu - (Runaway ladies), pour la version anglaise de Jean de Limur - (Georges), dans les deux versions
  • 1934 : Surprise partie de Marc Didier - court métrage -
  • 1935 : Monsieur Prosper de Robert Péguy - court métrage -
  • 1936 : Parlez-moi d'amour de René Guissart
  • 1936 : Jacques et Jacotte de Robert Péguy - (Jacques)
  • 1936 : Les Maris de ma femme de Maurice Cammage
  • 1936 : La Petite Dame du wagon-lit de Maurice Cammage - (Roger)
  • 1936 : Le Champion de ces dames de René Jayet - (Ferdinand Poulard)
  • 1939 : Le Chasseur de chez Maxim's de Maurice Cammage
  • 1939 : Bach en correctionnelle de Henry Wulschleger
  • 1949 : La Valse brillante de Jean Boyer - (Hubert de Tiffauges)
  • 1950 : Garou-Garou, le passe-muraille - (Mister Peek-a-Boo), dans la version anglaise - de Jean Boyer - (Félix Burdin)
  • 1950 : Le Gantelet vert - (The green glove) de Rudolph Maté - (L'inspecteur Faubert)
  • 1950 : L'Anglais tel qu'on le parle de Jean Tedesco - moyen métrage -
  • 1952 : Deux de l'escadrille de Maurice Labro
  • 1954 : Escale à Orly de Jean Dréville - (Douglas Moore)
  • 1954 : Rendez-vous avec Paris de Bernard Borderie - court métrage -
  • 1956 : La mariée est trop belle de Pierre Gaspard-Huit - (M. Designy)
  • 1956 : La Route joyeuse - (The happy road) de Gene Kelly - (le docteur Solaise)
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara
  • 1958 : À Paris tous les deux - (Paris holiday) de Gerd Oswald - (un patient)
  • 1959 : Rue des prairies de Denys de La Patellière - (M. Pedrell)
  • 1960 : Le Pavé de Paris de Henri Decoin - (le banquier)
  • 1962 : Ponce Pilate - (Ponzio Pilato) de Gian Paolo Callegari et Irving Rapper - (Aaron El Mesin)
  • 1966 : Comment voler un million de dollars - (How to steal a Million) de William Wyler - (un actionnaire)
  • 1967 : En votre âme et conscience, épisode : L'Affaire Dumollard de Jean Bertho
  • 1967 : Deux billets pour Mexico de Christian-Jaque - (un général américain)
  • 1974 : À vous de jouer Milord, de Christian-Jaque (feuilleton TV) - (le monocle)
Théâtre
  • Octobre 1925 : Mon gosse de père de Léopold Marchand, Théâtre Michel
  • Janvier 1928 : Yes de Pierre Soulaine, Albert Willemetz, Robert Bousquet, René Pujol, musique Maurice Yvain, Théâtre des Capucines
  • 1929 : Le Train fantôme de Arnold Redley, mise en scène Madeleine Geoffroy, Théâtre de la Madeleine
  • 1930 : Langrevin père et fils de Tristan Bernard, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre des Nouveautés
  • 1933 : La Chauve-Souris opérette de Johann Strauss d'après Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Max Reinhardt, Théâtre Pigalle
  • 1941 : La reine s'amuse d'André Barde et Charles Cuvillier, Théâtre Pigalle
  • 1946 : Si je voulais de Paul Géraldy et Robert Spitzer, Théâtre de la Michodière
  • 1948 : K.M.X labrador de et mise en scène Jacques Deval, Théâtre de la Michodière
  • 1948 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre Edouard VII
  • 1949 : La Soif de Henry Bernstein, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1951 : La Soif de Henri Bernstein, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty
  • 1953 : La Feuille de vigne de Jean Bernard-Luc, mise en scène Pierre Dux, Théâtre des Célestins
  • 1954 : La Manière forte de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'Athénée
  • 1958 : La Brune que voilà de Robert Lamoureux, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Variétés
  • 1959 : La Brune que voilà de Robert Lamoureux, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
  • 1959 : Les croulants se portent bien de Roger Ferdinand, mise en scène Robert Manuel, Théâtre Michel
  • 1960 : Le Signe de kikota de Roger Ferdinand, mise en scène Fernand Gravey, Théâtre des Nouveautés
  • 1964 : Comment réussir dans les affaires sans vraiment se fatiguer de Frank Loesser et Abe Burrows, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de Paris

Publié dans Acteurs et Actrices

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