Monstrorama. Les 20 pires « serial killers » du 20ème siècle

Publié le par Vanity Fair

Ed Gein, « le Boucher de Plainfield »

Ed Gein, « le Boucher de Plainfield »

Ed Gein, « le Boucher de Plainfield »

Ed Gein, « le Boucher de Plainfield »Lieu de ses crimes : Wisconsin. Nombre de victimes : indéterminé. Modus operandi : inconnu. Signe particulier : revêt la peau de cadavres.

Élevé par une femme luthérienne très dominatrice, persuadée que les femmes étaient toutes des « récipients du péché » et immorales, le petit Ed, né en 1906, apprend à réprimer tout désir sexuel et voue un véritable culte à sa mère.En 1944, même si aucune preuve n’est retenue contre lui, il est suspecté d’avoir tué son frère au cours d’un incendie démarré par celui-ci : son corps est retrouvé sur les lieux. Surtout, c’est la mort de sa mère, l’année suivante, qui marque Ed Gein. Il refuse la mort de cette femme qu’il adorait, et tente de la faire revivre en lançant des incantations devant sa tombe.

Il déterre alors des cadavres et découpe leur peau pour en faire un mannequin de peau humaine, avec qui il converse.En 1954 et 1957, deux femmes, propriétaires de commerces à Plainfield, disparaissent. Un témoin pointe la police vers la ferme de Ed Gein. Sur place, on découvre avec horreur des rideaux, des gants, des draps ou des abat-jours en peau humaine, ainsi que les cadavres coupés en morceaux des deux femmes recherchées.Par manque de moyens, la justice locale jugera seulement Ed Gein pour ces deux meurtres, mais il est suspecté de nombreux autres. Diagnostiqué schizophrène, il meurt d’une insuffisance respiratoire à Madison, capitale du Wisconsin. Non sans avoir, évidemment, inspiré deux films majeurs : Psychose d’Alfred Hitchcock (1960) et Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1974). 

Luis Garavito, « la Bête »

Luis Garavito, « la Bête »

Luis Garavito, « la Bête »

Luis Garavito, « la Bête »Lieu de ses crimes : Colombie et Équateur. Nombre de victimes : au moins 147 Modus operandi : égorgement. Signe particulier : recordman de l’horreur.

C’est l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’Histoire : s’il a avoué les meurtres et viols de 147 jeunes garçons, la police estime que le nombre de ses victimes, sur la base des restes de squelettes retrouvés sur les cartes que Garavito a dessinées en prison, pourrait dépasser les 300.Arrêté en 1999 à l’âge de 41 ans, Luis Garavito abusait des enfants pauvres ou vivant dans les rues, qu’il approchait déguisé en moine en leur offrant un peu d’argent. Il est condamné à la peine maximale multipliée par le nombre de ses victimes, soit un total de 1853 ans de prison… finalement limitée par la loi colombienne, qui empêche que l’on passe plus de 60 ans en prison. De plus, « la Bête » bénéficie encore de remises de peine, pour avoir indiqué à la police l’emplacement des (nombreuses) cachettes où il enfouissait les petits cadavres.Interviewé en 2006 par un célèbre journaliste colombien, Garavito a tenté de minimiser ses crimes, envisageant même de se lancer dans la politique pour « aider les enfants victimes de mauvais traitements »… et affirmant qu’il pourrait être relâché pour bon comportement. Ce qui, heureusement, n’est pas encore le cas. D’autant qu’il pourrait encore être remis à l’Équateur afin d’y être jugé pour les crimes commis dans ce pays. 

Peter Manuel, « la Bête du Birkenshaw »

Peter Manuel, « la Bête du Birkenshaw »

Peter Manuel, « la Bête du Birkenshaw »

Peter Manuel, « la Bête du Birkenshaw »Lieu de ses crimes : Écosse. Nombre de victimes : au moins 9 Modus operandi : agressions sexuelles, coups. Signe particulier : néant.

Écossais né aux États-Unis, il devait se marier en 1955, mais sa fiancée a tout annulé en apprenant le passé de jeune délinquant de Peter Manuel. Il tente alors de décapiter une femme de 29 ans, Mary Mclaughlan, qui parvient à s’échapper et témoignera plus tard contre lui.De retour en Écosse, il commet une série de viols et de meurtres dans le Sud du pays entre 1956 et 1958, en traquant et exécutant 9 jeunes femmes. La police ne peut le confondre que lorsqu’elle parvient à remonter la trace de billets, dérobés à sa dernière victime, qu’il utilise pour payer des consommations dans des pubs de Glasgow. Ce n’est que lorsque sa mère l’interroge les yeux dans les yeux, au commissariat, qu’il finit par tout avouer.Il est connu comme le serial tueur le plus terrible de l’histoire de l’Écosse, et l’un des derniers à y avoir été exécuté, par pendaison, en 1958. 

Peter Sutcliffe, « l’éventreur du Yorkshire »

Peter Sutcliffe, « l’éventreur du Yorkshire »

Peter Sutcliffe, « l’éventreur du Yorkshire »

Peter Sutcliffe, « l’éventreur du Yorkshire »Lieu de ses crimes : Nord de l’Angleterre. Nombre de victimes : 13 Modus operandi : coups de marteau. Signe particulier : se dit poussé par la voix de Dieu.

Pendant cinq ans, la région du Yorkshire connaît son propre Jack l’éventreur qui terrorise la population dans une série de meurtres jusque-là jamais vue. Les prostituées y disparaissent les unes après les autres, mortes d’une commotion cérébrale puis mutilées.Finalement arrêté en 1981 pour avoir conduit sa voiture avec une fausse plaque d’immatriculation, Peter Sutcliffe, alors âgé de 34 ans, avoue 13 meurtres et 7 tentatives d’homicide depuis 1975. Il dit également avoir agi sous l’ordre de Dieu, dont il entendait la voix émanant d’une pierre tombale. La cour ne retient cependant pas la circonstance atténuante, et il est condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité, qu’il purge dans un hôpital psychiatrique.Dans les années 1990, un codétenu le poignarde à l’œil avec un stylo. En 2010, la Haute cour d’Angleterre rejette sa demande de remise en liberté. Il dort encore en prison à ce jour. 

Richard Ramírez, « Le traqueur de la nuit »

Richard Ramírez, « Le traqueur de la nuit »

Richard Ramírez, « Le traqueur de la nuit »

Richard Ramírez, « Le traqueur de la nuit »Lieu de ses crimes : Los Angeles. Nombre de victimes : au moins 14 Modus operandi : diverses. Signe particulier : signait ses crimes d’un pentagramme sataniste.

Né en 1960 dans une famille mexicaine, Richard Ramírez subit plusieurs traumas crâniens sous les coups de son père durant son enfance. Durant son enfance, son cousin Mike, de retour de la guerre du Vietnam, lui montre les photos d’atrocités qu’il y avait commises. À 13 ans, Ramírez surprend Mike assassiner sa femme.Tueur brutal, il pénètre nuitamment au domicile de ses proies et les exécute, parfois à l’arme à feu, parfois à l’arme blanche. Il tue sans discrimination une petite fille de 9 ans comme un couple de sexagénaires mariés. Richard Ramírez reste célèbre pour les pentagrammes (une étoile à cinq branche) dédiés à Satan, qu’il adore, dont il signe ses crimes, parfois sur les murs, parfois directement au rouge à lèvres sur les corps de ses victimes.Confondu par ses empreintes digitales, il est identifié par la police qui retrouve son (très long) casier judiciaire. Sans le savoir, il fait la une des journaux dans tous le pays. C'est ainsi qu'un soir de l'été 1985, un groupe de femmes mexicaines le pointe du doigt : il se reconnaît alors en couverture d'un magazine. Il tente une fuite. Mais en chemin, tous les badauds le reconnaissent. Il est finalement immobilisé par un groupe de passants, qui le livrent à la police. Il est surnommé le « Night Stalker » en référence à Night Prowler, une chanson d’AC/DC dont il est fan. Il se présente à l’audience, en 1988, avec un pentagramme sur la paume de chacune de ses mains, lançant à la presse : « Vous ne me comprenez pas. Vous n'en êtes pas capables ! Je suis au-delà de votre expérience. Je suis au-delà du Bien et du Mal... » Il se marie en prison en 1996 avec une journaliste indépendante, et meurt en 2013 d’un cancer, à l’âge de 53 ans, attendant son exécution dans le couloir de la mort. 

John Wayne Gacy, le clown tueur

John Wayne Gacy, le clown tueur

John Wayne Gacy, le clown tueur

John Wayne Gacy, le clown tueur. Lieu de ses crimes : banlieue de Chicago, États-Unis. Nombre de victimes : 33. Modus operandi : strangulation, asphyxiation. Signe particulier : premier et plus célèbre des clowns tueurs.

Issu d’une famille d’ouvriers, John Wane Gacy en surpoids, subit durant son enfance les violences et humiliations de son père, jusqu’à son départ de Chicago pour Las Vegas, où il devient concierge dans un salon funéraire. Là, il se découvre une fascination pour les cadavres et il sera d’ailleurs licencié pour acte de nécrophilie. Pendant quelques temps, il suivra les apparences d’une vie bien rangée : en 1964, il épouse une collègue du magasin de vêtements pour hommes où il mène une carrière prometteuse. Le père de son épouse lui propose même de diriger sa franchise de restaurants KFC dans l'lowa. Le couple a deux enfants.Mais pour Gacy, le vent tourne une première fois lorsqu’il est licencié pour tentative de viol sur ses employés adolescents. Il plaide coupable de « sodomie » et fait un séjour en prison, où il est libéré pour bonne conduite.

Quand il sort, sa femme ayant obtenu le divorce et son père étant décédé, il va vivre chez sa mère à Chicago. Il retrouve un poste de cuisinier dans un restaurant et se remarie.C’est à ce moment qu’il s’invente le fameux personnage de Pogo le Clown, qu’il utilise pour visiter des enfants malades à l’hôpital, et pour collecter des fonds pour le Parti démocrate dont il devient militant. Une fois déguisé, il montre à ses futures victimes un tour de magie qui consiste à leur passer des menottes. Il piège ainsi en 7 ans, 33 adolescents en majorité des fugueurs : il promet de leur donner le secret de son tour de magie… puis les amène chez lui, où il les étouffe avant de se débarrasser de leur cadavre dans la fosse sceptique vide de sa maison .Le 21 décembre 1978, alertée par d’étranges disparitions de jeunes hommes ayant travaillé pour lui, la police fouille le domicile de John Wayne Gacy. Elle y retrouve 26 cadavres coulés dans le béton (les voisins se plaignaient d’odeurs venant du sous-sol), trois autres sous terre puis quatre autres victimes dans la rivière proche.« Pogo le clown » marquera profondément l’inconscient collectif américain. Il inspirera Stephen King pour son roman Ça. Sufjan Stevens lui consacrera une chanson dans son album Illinois. En prison, John Gacy peint des personnages de clowns ou de contes de fées, qui s’arracheront auprès des fascinés par les criminels. Lui-même ne profitera pas longtemps de sa notoriété : il sera exécuté par injection en 1994. bodypstrong

Serhiy Tkach, « le fou de Pologovsky »

Serhiy Tkach, « le fou de Pologovsky »

Serhiy Tkach, « le fou de Pologovsky »

Serhiy Tkach, « le fou de Pologovsky »Lieu de ses crimes : Ukraine. Nombre de victimes : au moins 29 Modus operandi : suffocation. Signe particulier : ancien policier.

Ancien détective en Sibérie, Serhiy Tkach a utilisé ses compétences professionnelles pour semer la confusion auprès des inspecteurs. Il savait par exemple prendre la fuite le long de voies ferrées traitées au goudron pour semer les chiens policiers.Neuf hommes ont été condamnés à de la prison pour des crimes dont on a su par la suite qu’ils avaient été commis par Tkach. L’un de ces malheureux accusés à tort s’est d'ailleurs suicidé en prison. Un autre, à qui on a refusé une remise de peine durant sa détention de 8 ans, est devenu sans-domicile fixe.

Après avoir emménagé en Ukraine, Serhiy Tkach a exercé plusieurs métiers (travailleur à la chaîne, mineur) et s’est marié quatre fois. Ses premiers crimes remontent aux années 1980. Il étouffait des filles âgées de 8 à 18 ans, et s’excitait sur leur cadavre. À son arrestation en 2005, il avoue avoir tué 100 personnes, même si beaucoup n’ont pas été retrouvées. Il réclame lui-même la peine de mort. Mais l’Ukraine ayant aboli la peine de mort après indépendance de l’Union soviétique, l’assassin est finalement condamné à de la prison à vie.« Personne n’a pu déterminer le mobile de ses crimes, souffle le juge qui condamne Serhiy Tkach en 2014, lorsque la sentence est enfin prononcée pour seulement 29 de ses meurtres et 11 tentatives. D’abord il a expliqué vouloir prendre sa revanche sur ses épouses et les femmes qui l’auraient maltraité. Ensuite, l’explication s’est muée en simple plaisir sexuel. En vérité, on ne comprend tout simplement pas. » 

Richard Trenton Chase, « le Vampire de Sacramento »

Richard Trenton Chase, « le Vampire de Sacramento »

Richard Trenton Chase, « le Vampire de Sacramento »

Richard Trenton Chase, « le Vampire de Sacramento »Lieu de ses crimes : Californie. Nombre de victimes : 6 Modus operandi : arme à feu. Signe particulier : boit du sang de moineau ; cannibale.

Quand il grandit dans les années 1950, Richard Chase se plaint que son cœur s’arrête de battre et que quelqu’un lui a « volé (ses) artères pulmonaires ». Adolescent, il est déjà pyromane, alcoolique et toxicomane.En grandissant, son hypocondrie ne s’arrange pas : après avoir quitté le foyer, persuadé que sa mère voulait l’empoisonner, il se met en colocation et, quand il est seul, il tue et éventre diverses sortes d’animaux. Il les aurait dévorés crus, parfois mélangés à du Coca-Cola et bus comme un milk-shake : il était persuadé que cela permettait à son cœur de continuer à battre.Il est envoyé dans un hôpital psychiatrique après s’être empoisonné le sang : il s’était injecté du sang de lapin dans les veines. Les médecins le retrouvent un jour avec du sang autour de la bouche : « Je me suis coupé en me rasant », affirme Chase – on découvrira en fait qu’il avait bu du sang de moineau, dont il avait rejeté les cadavres par la fenêtre.

Il est pourtant jugé sans danger pour la société, et rendu à sa mère, qui décide d’arrêter son traitement anti-psychotique.Chase se lance à lors dans une succession très rapide de meurtres à la fin des années 1970, tuant hommes, femmes, enfants et animaux, apparemment sans distinction, mangeant parfois leurs organes internes. Il est finalement retrouvé après avoir laissé ses empreintes digitales sur le lieu de son dernier crime.Au cours de son procès pour 6 meurtres, très médiatisé, il confie ses peurs au sujet du retour des nazis dans des OVNIs, disant être obligé de tuer pour survivre. Il réclame un radar à OVNI et stocke des pâtes au fromage dans ses poches, pour être prêt au cas où les nazis voudraient l’empoisonner et transformer son sang en poudre.Condamné à de la prison à vie, il se suicide finalement en se bourrant d’antidépresseurs dans sa cellule, le 26 décembre 1980, à l’âge de 30 ans. 

Pedro Rodrigues Filho, « Pierrot le tueur »

Pedro Rodrigues Filho, « Pierrot le tueur »

Pedro Rodrigues Filho, « Pierrot le tueur »

Pedro Rodrigues Filho, « Pierrot le tueur »Lieu de ses crimes : Brésil Nombre de victimes : au moins 71 Modus operandi : diverses. Signe particulier : goût pour la vengeance.

Les choses avaient mal commencé pour Pedro Filho, né avec le crâne fracturé car son père battait sa mère enceinte. Il raconte avoir ressenti le désir de tuer la première fois à 13 ans, en manquant d’exécuter son cousin lors d’une bagarre. L’année suivante, il tue le maire adjoint de son village, accusé d’avoir licencié son père, gardien d’école. Il se réfugie alors dans l’État de São Paulo.Pedro Rodrigues Filho connaît une certaine popularité au Brésil car il menace de tuer des membres de gangs, suite à l’assassinat de sa femme par l’un d’eux. Il menace aussi d'assassiner d’autres criminels célèbres.

Il tue son propre père, alors en prison pour avoir massacré la mère de Pedro à la machette, puis il lui découpe un morceau de cœur, et le mâche, avant de le recracher.Quand il est arrêté en 1973, il est condamné à de la prison à vie. En détention, il tue encore 47 codétenus – il affirme avoir tué au total 100 personnes mais la police n’en dénombre que 71. Libéré en 2007, il part vivre dans le Nord du pays mais il est à nouveau incarcéré en 2011, pour « incitation à la révolte et à séquestration ». Il est encore en prison aujourd’hui. 

Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »

Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »

Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »

Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »Lieu de ses crimes : URSS Nombre de victimes : au moins 52 Modus operandi : strangulation, arme blanche. Signe particulier : énucléait et mutilait ses victimes avec les dents.

Né en 1936 dans une Ukraine très pauvre, alors membre de l’Union soviétique, Andrei Chikatilo se sait impuissant dès l’adolescence, et raconte qu’il voulait se pendre. Son premier meurtre remonte à 1978, lorsqu’il attire une petite fille de 9 ans, dans une vieille maison de Chakhty (actuelle Russie). Il essaie vainement de la violer, puis la poignarde à plusieurs reprises dans l’abdomen, ce qui le rend encore plus excité sexuellement, puis il jette son corps dans une rivière.Il attend 4 ans avant démarrer, en 1981, une série de meurtres qui deviendront de plus en plus violents – jusqu’à mutiler les corps, souvent avec ses dents et leur arracher les yeux. Chikatilo est arrêté en 1984 mais l’échantillon de sang retrouvé chez lui ne correspondant pas à celui de ses victimes supposées – alors au nombre de 15 – il est relâché après seulement trois mois de prison.

Il tuera ensuite 37 autres personnes, jusqu’à être repéré en novembre 1990 par un policier en civil après le meurtre d'une femme de 22 ans. Il confesse alors 34 à 36 meurtres. Il raconte qu’il goûtait le sang de ses victimes, déchirait leurs lèvres et leurs parties génitales, mâchant l’utérus ou le pénis de certaines de ses victimes. Il admettra par la suite 22 crimes supplémentaires.Enfin jugé en avril 1992, il apparaît lors de son procès dans une cage spécifiquement construite pour le protéger de la colère des familles de ses victimes. Il est condamné à mort pour 52 meurtres et 5 agressions sexuelles – à l’annonce de sa sentence, il donne des coups de pied dans sa cage de colère. Après avoir perdu en appel, il est exécuté d’une balle dans la tête en 1994. 

Tamara Samsonova, « Mamie l’éventreuse »

Tamara Samsonova, « Mamie l’éventreuse »

Tamara Samsonova, « Mamie l’éventreuse »

Lieu de ses crimes : Saint-PetersbourgNombre de victimes : entre 11 et 14 Modus operandi : empoisonnement. Signe particulier : découpait et mangeait ses victimes.

Tamara Samsonova a bien connu Andrei Chikatilo, dit « le boucher de Rostov » : il avait été son voisin. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il a laissé sur elle une forte empreinte.À 68 ans, elle a été arrêtée en 2015 après avoir été filmée par une caméra de surveillance, alors qu’elle transportait dans une marmite la tête bouillie de sa dernière victime, avant de se débarrasser d’autres parties de son cadavre. Des chiens policiers sont ensuite remontés jusqu’à sa maison.On a découvert ainsi qu’elle avait empoisonné – de 50 pilules de benzodiazépine – la salade qu’elle avait offerte à cette vieille jardinière de 79 ans, qui ne désirait plus partager son appartement. « Je me suis réveillée à 2 heure du matin, elle gisait par terre. Alors, j’ai commencé à la découper en morceaux. »

Elle a raconté qu’elle ne voulait pas vivre seule, et qu’en conservant des morceaux de sa colocataire, elle serait ainsi accompagnée, « jusqu’à ce que sa famille vienne à sa recherche ».Mais selon les médias russes, Tamara Samsonov, qui souffrait de schizophrénie, avait confié dans son terrifiant journal intime qu’elle avait tué et mangé 11 personnes depuis 1995. Elle a confirmé à la police avoir déjà tué deux autres de ses colocataires mâles. Son mari, porté disparu dix ans plus tôt, pourrait être l’une de ses victimes.La police estime qu’en effet, il n’était « pas exclu » qu’elle soit cannibale. Voyant l’arrivée massive de journaliste à sa cellule, la vieille dame s’est écriée : « Je savais que vous viendriez. C’est une honte pour moi, toute la ville va le savoir. » Puis, au moment où ils la quittaient, elle a envoyé un baiser aux journalistes. Elle attend encore de connaître son jugement. 

Landru, « le Barbe-Bleue de Gambais »

Landru, « le Barbe-Bleue de Gambais »

Landru, « le Barbe-Bleue de Gambais »

Lieu de ses crimes : Région parisienneNombre de victimes : 11 Modus operandi : suffocation Signe particulier : mobile crapuleux.

Né à Paris en 1869, Henri Désiré Landru a un enfant avec sa cousine dès qu’il termine son service militaire. Mais il épouse une autre femme deux ans plus tard, avec laquelle il a 4 enfants. Employé par un escroc, il est sans le sou un temps, avant de se mettre à monter lui-même des arnaques, visant particulièrement de vieilles veuves. Condamné à de la prison, il en sort en 1914, désormais divorcé.À la fois grand séducteur et petit escroc, il se met alors à écumer les petites annonces dans les journaux, se présentant comme veuf et riche.

C’est alors la Première Guerre mondiale et de nombreuses veuves tombent alors dans le piège. Landru les invite dans la villa qu’il loue – d’abord à Chantilly, puis à Vernouilly et enfin à Gambais (dans l’actuel département des Yvelines) lorsque les enfants d’une des victimes le recherchent dans sa résidence précédente.Le procédé est toujours le même : après s’est récupéré la procuration de leur compte bancaire, il les tue et brûle leur dépouille dans son four. Entre 1915 et 1919, il recommence 10 fois et tue aussi le fils de sa première victime. Puisqu’aucun cadavre n’est découvert, la police classe ces victimes comme « disparues ». Il est arrêté le jour de ses 50 ans, le 12 avril 1919, quand la sœur de sa huitième victime, qui ignorait son nom mais connaissait son adresse, parvient à convaincre la police d’enquêter.

Landru est d’abord inculpé pour simple détournement de fonds, mais quand les enquêteurs parviennent à faire le lien entre des documents administratifs et nombre de portées disparues, il est enfin accusé de meurtres.Niant tout lors de son procès, il amuse follement le public par ses réparties (« Moi ? J'ai fait disparaître quelqu'un ? Eh bien, ça alors ! Si vous croyez ce que racontent les journaux… », lance-t-il, ou encore « Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n'ont qu'à déposer plainte »). Mais il dessine en 1921 le fourneau dans lequel il a brûlé les cadavres. À l’arrière du papier, il écrit : « Ce n'est pas le mur derrière lequel il se passe quelque chose, mais bien la cuisinière dans laquelle on a brûlé quelque chose. » Cette mention sera interprétée comme une confession. Landru est guillotiné le 25 février 1922, à Versailles. Sa tête coupée, momifiée, est aujourd’hui exhibée dans le Musée de la mort d’Hollywood. 

Pedro López, « le monstre des Andes »

Pedro López, « le monstre des Andes »

Pedro López, « le monstre des Andes »

Pedro López, « le monstre des Andes »Lieu de ses crimes : Colombie, Pérou, Équateur. Nombre de victimes : plus de 310 Modus operandi : strangulation. Signe particulier : joue avec le corps de ses victimes.

Fils de prostituée, López a 8 ans lorsqu'il est expulsé du domicial familial par sa mère pare qu'’il est surpris touchant la poitrine de sa sœur. Devenu mendiant dans les rues colombiennes, il tombe dans les griffes d'un homme qui le viole à plusieurs reprises – au cours de ces sévices, López se jure qu’il fera de même à autant de petites filles qu’il le pourrait. Ce qu’il fait ensuite.Ses premières victimes sont trois prisonniers qui abusent de lui alors qu’il est incarcéré pour vol de voitures. À sa sortie de prison en 1978, il part au Pérou et commence à enlever des petites filles pour ensuite les tuer. Il est alors repéré par un groupe d’indigènes qui le torturent et le laissent enseveli jusqu’au coup. Mais López est relâché grâce à l’intervention d’un prêtre missionnaire.

Il s’enfuit alors vers l’Équateur. Avoir été découvert et presque tué n’y change rien, et il fait encore une centaine de victimes dans ce troisième pays, jusqu’à ce que la mère d’une petite proie parvienne à faire intervenir la police. C’est à un prêtre qu’il confiera au final plus de 300 meurtres. Sans exprimer pour autant le moindre regret. Il raconte le plaisir qu’il prenait à regarder ses victimes dans les yeux au moment de les tuer. Il détaille aussi ce qu’il appelle la « fête des massacres », une pratique barbare au cours de laquelle il berçait le corps des petites filles au milieu des cadavres de ses précédentes victimes.Déclaré irresponsable, il est envoyé pendant 20 ans dans un centre psychiatrique de Bogota. En 1998, il est considéré comme guéri et relâché… mais, en 2002, Interpol émet un mandat d’arrêt contre lui pour un nouveau meurtre. À ce jour, on n’a pourtant aucune nouvelle du terrible assassin. 

Albert Fish, « l’homme gris », « l’Ogre de Wysteria » ou le « Vampire de Brooklyn »

Albert Fish, « l’homme gris », « l’Ogre de Wysteria » ou le « Vampire de Brooklyn »

Albert Fish, « l’homme gris », « l’Ogre de Wysteria » ou le « Vampire de Brooklyn »

Albert Fish, « l’homme gris », « l’Ogre de Wysteria » ou le « Vampire de Brooklyn »Lieu de ses crimes : région de New YorkNombre de victimes : au moins 9 Modus operandi : ustensiles de boucher. Signe particulier : masochiste.

Né Hamilton en 1870, Fish a exigé qu’on le nomme « Albert », du nom de son frère mort-né, pour échapper au surnom « Ham and eggs » qui lui collait à la peau à l’orphelinat où il a passé la majeure partie de son enfance.Fish a 6 enfants, qu’il élève seul après le départ de sa femme. Il n'a jamais abusé d’eux, si ce n’est en leur demandant de le frapper avec un bâton clouté… Masochiste, fasciné par les mutilations, il tranche la moitié du pénis de son amant avant de l’abandonner vivant ; il s’infligeait aussi des supplices – il s’est logé une trentaine d’aiguilles dans le bassin.À la suite du divorce qu’il commence à entendre des voix, notamment celle de l’apôtre Saint-Jean, dont il s’efforce de suivre les ordres. C’est ainsi qu’à l’âge de 55 ans, il commence à tuer et castrer des enfants.

Il tue aux moins 4 jeunes garçons et filles, les choisissant en priorité déficients mentaux ou Noirs, estimant qu’ils « ne manqueraient pas » s’ils venaient à disparaître. Il les torture, les mutile avec des outils de boucher. Parfois, il détaille dans une lettre aux parents comment il les a exécutés et mangés.C’est l’une de ces lettres, envoyée aux parents de la petite Grace Budd, sa dernière victime, qui conduit à son arrestation le 13 décembre 1934. Lors de son procès, il sera qualifié de « phénomène psychiatrique » pour le nombre de ses fétiches sexuels et de ses troubles mentaux, jusqu’alors jamais observés chez la même personne.Emprisonné à Sing Sing (État de New York), il y sera exécuté sur la chaise électrique en 1936. Son avocat a révélé aux journalistes qu’il possède une ultime lettre de Fish, rédigée quelques heures avant sa mort, mais qu’il ne la montrera jamais à personne : « C’est la pire enfilade d’obscénités que j’aie jamais lu ». 

Ted Bundy, « le tueur de femmes »

Ted Bundy, « le tueur de femmes »

Ted Bundy, « le tueur de femmes »

Ted Bundy, « le tueur de femmes »Lieu de ses crimes : États-Unis. Nombre de victimes : au moins 32 Modus operandi : coups, arme blanche. Signe particulier : charismatique.

Ultra connu aux États-Unis, Ted Bundy y incarne la figure du Mal au visage de Dom Juan. Beau, intelligent, éduqué, il n’a pas de mal à attiser la confiance de ses futures victimes, qu’il préfère jeunes, étudiantes et aux cheveux longs. Il les trouve sur des campus, ou les prend en auto-stop.Il tire plaisir de prendre le contrôle de ses victimes, qu’il attire dans un endroit discret avant de les violer et de les tuer. Il décapite au moins 12 d’entre elles, procède parfois à des actes nécrophiles sur leur cadavre et va même conserver leur tête comme des trophées.Il est arrêté après une inspection de routine de sa voiture – un policier, trouvant étrange qu'un siège de sa Coccinelle soit manquant, procède à une fouille et trouve du matériel de torture, qu'il croit être destiné à un cambiolage. Bundy avoue 32 crimes mais est suspecté d’avoir exécuté une centaine de femmes au total.

Il s’évade de prison à deux reprises, et de façon spectaculaire. En 1977, il est placé sur la liste des 10 criminels les plus recherchés par le FBI. Après sa seconde évasion du pénitencier de Garfield dans le Colorado, il est enfin arrêté définitivement. Grâce à ses études de droit, il prend sa propre défense lors du procès retentissant – le second plus médiatisé de la fin du XXème siècle sans doute, avant celui d’OJ Simpson. C’est le témoignage de Carol Da Ronch, l’une des rares rescapées de ses attaques qui le condamne finalement. Il est exécuté sur la chaise électrique le 24 janvier 1989 dans le pénitencier de Starke, en Floride.Si l’histoire de Ted Bundy marque à ce point l’Amérique, c’est que jusqu’ici elle s’évertuait à croire qu’un serial killer vivait reclus et à l’écart de la société. Avec Bundy, c’est tout le contraire : un méchant bien intégré et qui avait tout pour réussir. Le parfait cauchemar.Dans cet extrait de son procès, Bundy, le visage déformé par la folie, répond à la simple question « Qui êtes-vous ? » d'une manière propre à hanter vos nuits : « Nobody. I’m nobody… » 

David Berkowitz, « le fils de Sam »

David Berkowitz, « le fils de Sam »

David Berkowitz, « le fils de Sam »

David Berkowitz, « le fils de Sam »Lieu de ses crimes : New York. Nombre de victimes : 6 Modus operandi : arme à feu. Signe particulier : suivait les ordres du chien du voisin.

Quand la police fait le lien entre le meurtre de la jeune Donna Lauria, abattue en 1976 et celui de Virginia Voskerichian tuée dans les mêmes circonstances un an plus tard, un mouvement de panique s’abat sur New York. Au total, six jeunes femmes sont abattues au calibre 44, et deux de leurs compagnons sont blessés par balles, mais ils survivront.Sur les scènes de crime, David Berkowitz laisse des lettres défiant la police, qu’il signe du nom de « Fils de Sam ». « À la police, laissez-moi vous hanter avec ces mots : je reviendrai ! Je reviendrai ! » termine-t-il l’une d’elles.Berkowitz est finalement arrêté en 1977 lorsqu’un témoin le voit s’enfuir « dans une voiture sur laquelle était accrochée une amende », rendant son propriétaire facile à retrouver. Il confesse ses crimes expliquant obéir à la voix de Satan, s’exprimant par la voix de Harvey, le chien de son voisin, le fameux « Sam ».

Il est pourtant jugé sain d’esprit et condamné à un sextuple emprisonnement à vie.L’affaire est retentissante, et la gêne commence à poindre lorsque l’on se rend compte que Berkowitz apprécie l’attention médiatique autour de lui. Des éditeurs lui proposent des ponts d’or pour publier ses mémoires, ce qui entraîne l’écriture d’une loi, dite « Son of Sam law », qui empêche un meurtrier de s’enrichir grâce à ses méfaits.Aujourd'hui, Berkowitz est toujours en prison dans l'État de New York et il demande d'ailleurs à y rester. Converti sur le tard à la foi chrétienne, il affirme : « Je mérite de rester en prison pour le reste de ma vie. »Le réalisateur Spike Lee racontera la psychose bien particulière qui s'est abattue sur New York durant l'été 1977, alors que les meurtres s'enchaînent et que chacun s'interroge sur l'identité de leur leur auteur. Son film, sorti en 1999, s'appelle Summer of Sam.

John Bunting, le psychopathe facho de Snowtown

John Bunting, le psychopathe facho de Snowtown

John Bunting, le psychopathe facho de Snowtown

John Bunting, le psychopathe facho de Snowtown. Lieu de ses crimes : Sud de l’Australie. Nombre de victimes : 12 Modus operandi : tortures. Signe particulier : transformait ses pulsions meurtrières en crimes de haine.

Ancien militant néo-nazi, John Bunting commence sa série de meurtres en proclamant sa volonté de débarrasser Snowtown – petite ville située au Nord d’Adelaide en Australie – d’un homme suspecté de pédophilie. Entre août 1992 et mai 1999, sa folie meurtrière l’amène à prendre la tête d’une équipe de quatre assassins dans une série de ratonnades. Ils visent des individus qu’ils estiment pédophiles, homosexuels ou handicapés. Au total, les tueurs font au moins 12 victimes, parmi lesquels le demi-frère et le beau-frère de l’un des membres de cet escadron de la mort qui se trouve être le beau-fils de John Bunting.

Ensemble, ils prennent du plaisir à torturer leurs cibles à l’aide de scies, de couteaux et en électrocutant leur partie génitale tout en écoutant du hard-rock.Lorsque l’on découvre huit des corps cachés dans des barils à l’intérieur d’une agence bancaire désaffectée de la ville, l’Australie est effarée. L’affaire « Snowtown » a un tel retentissement que les élus locaux envisagent de renommer la ville, dont l’image est à jamais ternie par ces crimes. Bunting et ses complices écoperont de prison à vie.

En 2011, le réalisateur Justin Kurzel tire de cette histoire un film, Snowtown, dont il décodera le sens ainsi dans une interview au Monde : « La plupart des films australiens parlent d'une quête d'identité – notre pays est très jeune – qui est liée à sa relation avec les premiers occupants et ce qu'on leur a fait quand les colons sont arrivés. (…) Les habitants de Snowtown ont eu l'impression que John Bunting leur rendait leur identité. » 

Harold Shipman, « Docteur Mort »

Harold Shipman, « Docteur Mort »

Harold Shipman, « Docteur Mort »

Harold Shipman, « Docteur Mort »Lieu de ses crimes : Angleterre. Nombre de victimes : plus de 250 Modus operandi : injection d’opiacé. Signe particulier : médecin.

Avec ses faux airs bonhomme à la Robin Williams, le docteur Harold Fredrick Shipman inspirait la confiance de ses patients, loin de se douter qu’il s’agissait en fait d’un des serial killers les plus prolifiques de l’Histoire.La folie meurtrière de ce médecin généraliste, entre 1975 et 1998, est facile à dissimuler derrière ses soins, et son choix de victimes âgées. 80% de ses victimes sont des patientes, et la plus jeune d’entre elles a 41 ans. Il note d’ailleurs parfois « vieillesse » comme cause du décès.

Finalement, c’est le patron des comptes funèbres de Nottingham qui signale à la police le taux étonnant de femmes âgées qu’il reçoit du cabinet du bon docteur Shipman. Il faut pourtant encore attendre des mois et un premier abandon de la part de la police (à la suite duquel Shipman pourrait encore tuer 3 personnes) pour que la preuve soit faite des ses crimes.Reconnu coupable de seulement 15 assassinats et condamné 15 fois à de la prison à vie, Shipman se pend dans sa cellule de Wakefield, dans l’Ouest du Yorkshire, en 2004, sans avoir jamais expliqué ses crimes. On ignore le nombre exact de ses victimes, mais la police estime qu’elles pourraient s’élever à 215 voire 400. C’est, à ce jour, le seul médecin anglais condamné pour avoir tué ses propres patients. 

Yang Xinhai, « le tueur monstre »

Yang Xinhai, « le tueur monstre »

Yang Xinhai, « le tueur monstre »

Yang Xinhai, « le tueur monstre »Lieu de ses crimes : Chine. Nombre de victimes : 67 Modus operandi : objets contondants. Signe particulier : pire tueur en série de l'histoire chinoise.

À la fin des années 1980, à la suite de vols, Yang est envoyé dans des camps de travail du Nord de la Chine. Quelques années plus tard, il est condamné pour tentative de viol. C’est à sa sortie de prison, en 1999, qu’il débute sa frénésie meurtrière dans quatre provinces chinoises différentes. La nuit, il pénètre au domicile de ses victimes, dans des régions rurales, et exécute tous les occupants – parfois des familles entières – à la hache, au marteau ou à coups de pelle. Un jour d’octobre 2002 par exemple, il tue un homme et sa fille et viole la mère qu’il laisse cependant en vie.

Finalement, Yang est arrêté lors d’un contrôle policier de routine, en 2003, pour comportement suspect. Il expliquera avoir débuté ses crimes par revanche contre la société, après avoir été quitté par sa petite amie. Visiblement dépourvu de toute émotion, il déclare : « Quand je tuais, au moins, je ressentais du désir. Peu importe si ces gens désiraient vivre ou non… je ne tiens pas à vivre dans la société, qui ne m’importe pas. »

Jeffrey Dahmer, « Le Cannibale de Milwaukee »

Jeffrey Dahmer, « Le Cannibale de Milwaukee »

Jeffrey Dahmer, « Le Cannibale de Milwaukee »

Jeffrey Dahmer, « Le Cannibale de Milwaukee »Lieu de ses crimes : Wisconsin, États-Unis. Nombre de victimes : 17 Modus operandi : étranglement, coups. Signe particulier : Nécrophilie, cannibalisme, etc.

Le petit Jeffrey, né en 1960, s’amusait déjà à dépecer et tuer des animaux. Dès l’âge de 18 ans, il s’attaque à des sans-abris, auto-stoppeurs, homosexuels, Noirs ou asiatiques : des personnes que la police ne fait guère d’effort à rechercher. C’est pourquoi il peut continuer ses crimes pendant 13 ans sans être inquiété.Entre 1978 et 1991, il tue ainsi 17 hommes qu’il séduit afin de les enfermer dans son appartement de Milwaukee. Il les drogue et découpe leur cadavre en morceaux qu’il jette dans l’acide, mange, garde dans son frigo ou s’en sert pour décorer sa cheminée. Il est enfin arrêté après avoir attiré dans son appartement Tracy Edward à qui il montre son film préféré, L’Exorciste et offre une boisson bourrée de somnifères. Mais l’homme se méfie, parvient à s’échapper et à arrêter une voiture de patrouille.

Dans son appartement, les policiers retrouvent des têtes et des morceaux humains dans le réfrigérateur, un cœur dans le congélateur, des squelettes dans le placard et des crânes dans les tiroirs de la cuisine.Lors du procès retentissant qui suit, Dahmer explique qu’il voulait transformer ses victimes en « zombies », objets sexuels éternellement jeunes. La froideur absolue du personnage choque les spectateurs du procès. Il est finalement assassiné en prison en 1994, d’un coup d’haltère, par un codétenu agacé par le comportement de Dahmer : « Il nous narguait en fabriquant de faux restes humains avec de la nourriture », s’agace Christopher Scarver, son assassin.À ce jour, Dahmer est, avec John Wayne Gacy et Ted Bundy, l’un des serial killers les plus connus d’Amérique. Dans la dernière interview qu’il ait accordée à la télévision, Jeffrey Dahmer raconte notamment que les envies de meurtres lui sont arrivées dès l’enfance, quand il voulait « voir ce qu’il y avait à l’intérieur des êtres vivants ».

Publié dans Articles de Presse

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