Michel Fourniret : la découverte d'ADNs inconnus sur le matelas saisi pourrait élucider des dizaines d'affaires
Un matelas saisi dans un ancien domicile de la soeur de l'Ogre des Ardennes, et récemment rééexaminé, serait porteur d'une dizaine d'ADNs inconnus. Selon Le Parisien, une trentaine d'affaires non-élucidées pourraient être rouvertes, pour vérifier leur lien avec le tueur au série.
Les progrès technologiques et scientifiques vont-ils permettre de relier Michel Fourniret à de nombreuses affaires non-élucidées ? Selon Le Parisien, qui donne cette information ce mardi 22 septembre, les nouvelles analyses réalisées sur le matelas saisi en 2003 à un ancien domicile de la soeur du tueur en série, auraient permis de relever une dizaine d'ADNs inconnus, en plus de celui de la petite Estelle Mouzin, portée disparue depuis janvier 2003.
Selon le quotidien francilien, ces découvertes pourraient amener au réexamen d'une trentaine d'affaires criminelles non-élucidées.
Les affaires Marion Wagon et Cécile Vallin pourraient être concernées
Parmi cette trentaine de "cold cases" se trouveraient "au moins" deux autres affaires emblématiques, avance Le Parisien.
Celle de Marion Wagon, disparue en 1996 à Agen à l'âge de 10 ans, et celle de Cécile Vallin, disparue en Savoie à l'âge de 17 ans, en 1997.
Les policiers de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) vont être chargés de comparer les ADN de ces victimes ou disparues, à ceux découverts sur le matelas.
"Nous voulons que soient comparés les ADN de victimes ou de disparues que nous représentons et ceux découverts sur le matelas, et tous les autres scellés, saisis chez Michel Fourniret", réclament ainsi Mes Corinne Herrmann et Didier Seban, avocat du père d'Estelle Mouzin.
70 affaires soupçonnées d'être liées à Michel Fourniret
Pour ces avocats, et des enquêteurs, impossible que Michel Fourniret n'aie commis aucun crime durant la décennie 1990-2000, surnommée "sa période blanche".
Officiellement, l'Ogre des Ardennes a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité réelle pour huit affaires de kidnapping, viol et parfois meurtre, commis en France et en Belgique, entre 1987 et 2001.