Le comédien Djedje Apali est mort, son corps a été identifié plus d’un an après sa disparition
Le comédien Djedje Apali, que la police recherchait pour disparition inquiétante, s’est « selon toute hypothèse » donné la mort. De récentes comparaisons dentaires ont permis d’identifier « formellement » son corps.
Djedje Apali, ici dans le rôle de Jimmy, personnage principal du film Le Gang des Antillais, sorti en 2016 (capture d’écran). | FRANCE TÉLÉVISIONS / YOUTUBE
Ses proches n’avaient plus de nouvelles depuis plus d’un an. Ils savent désormais qu’il est décédé. Le comédien Djedje Apali s’est « selon toute hypothèse » donné la mort, d’après un communiqué du parquet de Reims (Marne) diffusé ce vendredi 13 novembre.
Le commissariat de Reims avait été informé le 13 juillet 2020 de la disparition de l’artiste. Ni l’enquête pour disparition inquiétante, ni l’appel à témoins lancé le 2 novembre n’avaient permis de le retrouver, « malgré de nombreuses investigations (téléphone, perquisition, comptes bancaires…) », a relevé le parquet. Mais les enquêteurs ont retrouvé, « par recoupement », « un dossier de mort violente qui avait eu lieu en gare de Bezannes (Marne), le 12 juillet 2019, où une personne s’était manifestement jetée sous un train et n’avait pu être depuis lors identifiée ».
L’enquête continue
« Une expertise odontologique a été pratiquée il y a quelques jours qui, après comparaison entre le dossier dentaire de M. Djedje Apali et les constatations dentaires faites sur le cadavre en juillet 2019, a permis formellement à l’expert d’indiquer que le corps retrouvé était bien celui de M. Djedje Apali », poursuit le parquet. L’enquête continue en recherche des causes de la mort, « notamment pour procéder aux ultimes vérifications formelles permettant de confirmer les circonstances (de son) décès ».
Né en 1975, Djedje Apali, vivait entre Reims et Paris. Il était connu notamment pour son rôle principal dans Le Gang des Antillais de Jean-Claude Barny en 2016.
Auparavant, il avait notamment tourné pour François Ozon dans Jeune et Jolie en 2012 ou encore pour Jean-Pierre Mocky dans Touristes ? Oh yes ! en 2004.