Elle "voulait quitter un couple qui ne la rendait plus heureuse": qui était Magali Blandin, tuée par son mari?

Publié le par BFMTV par Ambre Lepoivre

Mère de quatre enfants, Magali Blandin était en instance de divorce et avait quitté le domicile familial depuis le mois de septembre. Elle a été retrouvée morte samedi, après les aveux de son mari.

Elle "voulait quitter un couple qui ne la rendait plus heureuse": qui était Magali Blandin, tuée par son mari?

Une femme "ouverte, joyeuse et sympathique". Magali Blandin, disparue depuis le 11 février, a été retrouvée morte samedi 20 mars près de Rennes après les aveux de son mari. En garde à vue, Jérôme G. a reconnu être l'auteur du meurtre de son épouse avec qui il était en instance de divorce.

    "Elle voulait quitter un couple qui ne la rendait plus heureuse. Comme trop souvent, ce départ a été synonyme de mort", a commenté ce mardi l'avocat des parents de la victime, lors d'une conférence de presse.

Les relations semblent s'être tendues quand Magali Blandin a "manifesté des volontés d'indépendance". À 42 ans, l'éducatrice spécialisée avait en effet informé son mari qu'elle comptait ouvrir un compte bancaire personnel. Puis, elle avait quitté le domicile familial au mois de septembre après une discussion animée avec son époux.

"Extraordinairement ordinaire"

Dans une plainte déposée le 2 septembre, "elle dit qu'il soulève le banc et qu'elle tombe sur les fesses en arrière", a expliqué ce mardi matin le procureur de la République de Rennes. Interrogé, Jérôme G. reconnaît les faits mais affirme être lui aussi "victime de violences physiques de la part de sa femme, ce qu'elle admet et que les enfants confirmeront".

La plainte a finalement été classée sans suite, le magistrat considérant que "l'intensité de ce fait-là ne justifie pas un renvoi devant le tribunal correctionnel". Magali Blandin entame donc une nouvelle vie à Montfort-sur-Meu, à une douzaine de kilomètres du foyer qu'elle a quitté, à Montauban-de-Bretagne. Dans le sillage de la procédure de divorce entamée, elle lance une action pour statuer sur des mesures provisoires concernant la garde des enfants, nés en 2006, 2008, 2013 et 2017.

    C'était une femme "extraordinairement ordinaire avec des relations parfaitement normales", qui laisse une "absence abyssale" à ses parents, dépeint leur avocat, Me William Pinneau.

Une femme "sous emprise"

Mais derrière ce portrait se cache une femme "sous l'emprise" de son mari, souligne l'avocat de sa famille. "Elle avait fait état d'inquiétudes diffuses quant à l'agressivité dont pourrait faire preuve Jérome G. (...) Elle avait même dit: 'Si jamais je devais y retourner, venez me chercher', comme si une part d'elle pouvait être contrainte par une influence qu'il avait sur elle", a détaillé Me Pinneau, ajoutant:

    Elle a été victime d'un homme qui a "froidement, longuement et méticuleusement organisé l'exécution" de son épouse.

Un peu plus d'un mois après la disparition de la quadragénaire, ses parents attendent désormais que l'enquête se poursuive pour mieux comprendre les contours du "projet criminel" ourdi fin 2020 par Jérôme G. avec des Géorgiens qui contestent cependant tout lien entre des sommes d'argent reçues et la disparition de Magali Blandin.

Les parents de la victime "sont aujourd’hui centrés sur leur douleur, leur souffrance, leur tristesse, sur l’absence abyssale de Magali (...) Leur attente est celle de la tranquillité", a conclu l'avocat.

Elle "voulait quitter un couple qui ne la rendait plus heureuse": qui était Magali Blandin, tuée par son mari?

Elle a été victime d'un homme qui a "froidement, longuement et méticuleusement organisé l'exécution" de son épouse.

Un peu plus d'un mois après la disparition de la quadragénaire, ses parents attendent désormais que l'enquête se poursuive pour mieux comprendre les contours du "projet criminel" ourdi fin 2020 par Jérôme G. avec des Géorgiens qui contestent cependant tout lien entre des sommes d'argent reçues et la disparition de Magali Blandin.

Les parents de la victime "sont aujourd’hui centrés sur leur douleur, leur souffrance, leur tristesse, sur l’absence abyssale de Magali (...) Leur attente est celle de la tranquillité", a conclu l'avocat.

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