Elisabeth Borne nommée Première ministre
L’ancienne ministre du Travail succède à Jean Castex, qui quitte Matignon après près de deux ans en poste.
Chère @Elisabeth_Borne,
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 16, 2022
Madame la Première ministre,
Écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité : ensemble, avec le nouveau gouvernement, nous continuerons d’agir sans relâche pour les Françaises et les Français.
Elle a été préfète de la région Poitou-Charentes de 2013 à 2014, puis directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie de 2014 à 2015, avant de prendre la tête de la RATP jusqu’à son entrée au gouvernement en 2017.
Son nom était régulièrement cité depuis la réélection d’Emmanuel Macron le 24 avril. Le président avait précisé vouloir un Premier ministre au profil « social, environnemental et productif ». Elle a désormais la charge de former un gouvernement, ce qui devrait intervenir dans les « jours qui viennent », selon l’entourage du président.
« Une nouvelle saison de maltraitance sociale et écologique »
A peine le nom d’Elisabeth Borne annoncé, les opposants d’Emmanuel Macron ont fustigé ce choix.
« En nommant Elisabeth Borne comme Premier ministre, Emmanuel Macron démontre son incapacité à rassembler et la volonté de poursuivre sa politique de mépris, de déconstruction de l’Etat, de saccage social, de racket fiscal et de laxisme », a écrit sur Twitter Marine Le Pen, ex-candidate à l’élection présidentielle.
En nommant Elisabeth Borne comme Premier Ministre, Emmanuel Macron démontre son incapacité à rassembler et la volonté de poursuivre sa politique de mépris, de déconstruction de l'État, de saccage social, de racket fiscal et de laxisme.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 16, 2022
« Avec la nomination de Mme Elisabeth Borne commence une nouvelle saison de maltraitance sociale et écologique », a commenté de son côté Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, qui d’ores et déjà proposé d’organiser « un débat public » avec la nouvelle Première ministre. Il a dénoncé une « tentative de tromperie » quant aux affirmations selon lesquelles Elisabeth Borne serait une « femme de gauche ».