Montpellier : Commémoration de la Journée nationale de la Résistance sous le regard de Jean Moulin

Publié le par Midi Libre par Valérie Marco

Autorités et porte-drapeaux se sont rassemblés au pied de l’Aqueduc Saint-Clément aux Arceaux, devant le pilier qui porte le célèbre portrait au chapeau du résistant Jean Moulin.

Un dépôt de gerbes au pied de l'Aqueduc Saint-Clément pour la Journée nationale de la résistance. RDH

Un dépôt de gerbes au pied de l'Aqueduc Saint-Clément pour la Journée nationale de la résistance. RDH

Habituellement commémorée sur le monument des Martyrs de la Résistance depuis son instauration en 2013, la Journée nationale de la Résistance sera désormais célébrée sous le regard de Jean Moulin, "photo qui figure dans tous les manuels d’Histoire. Ceux qui pensent à Jean Moulin, peuvent avoir en tête l’allocution d’André Malraux lors de sa panthéonisation. Quand ils cherchent son visage, c’est cette photo qui vient à l’esprit", justifie Michaël Delafosse.

Le Chant des Partisans a introduit une série de lectures de messages et de dépôt de gerbes. L’hommage s’est conclu par la sonnerie "Aux Morts" et l’Hymne national.

En référence à la première réunion du CNR le 27 mai 1943

La date du 27 mai fait référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) qui s’est déroulée le 27 mai 1943 dans l’appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four à Paris. "Il y a 79 ans, se tenait la première réunion du CNR, sous l’égide de Jean Moulin autour du regroupement de huit mouvements de la Résistance, six partis et deux syndicats. 18 hommes et une femme s’unissaient alors pour déployer cet esprit de Résistance, qui deviendrait LA Résistance et qui allait mener au combat pour la libération", rappelle le préfet Hugues Moutouh. "Ces résistants ont montré qu’il existait un combat plus fort que celui qui les avait opposés, celui du combat pour la France, dans l’unité".

"Cette journée est l’occasion pour les enseignants, de se consacrer à la transmission de ce que furent les valeurs de la Résistance et la nature monstrueuse du fascisme, du racisme, du terrorisme, des crimes de guerre, des guerres expansionnistes telles qu’il en existe aujourd’hui en Europe", ont souligné les associations d’Anciens combattants.

Le pont de l'Ascension n'a pas permis la présence de collégiens et lycéens, "mais nous veillerons à ce qu'il en soit autrement l'an prochain", a assuré Michaël Delafosse.

Publié dans Articles de Presse

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