Guerre en Ukraine. Le Français tué dans les combats était originaire de Normandie

Publié le par Paris-Normandie

Wilfried Blériot, mort lors de combats en Ukraine, est originaire de Normandie - Photo Facebook International Legion of Defense of Ukraine (ILDU)

Wilfried Blériot, mort lors de combats en Ukraine, est originaire de Normandie - Photo Facebook International Legion of Defense of Ukraine (ILDU)

Sa mort avait été annoncée vendredi 3 juin 2022 par le ministère des Affaires étrangères : Wilfried Blériot est le premier Français décédé lors de combats en Ukraine. Selon nos confrères de Ouest-France et La Renaissance, il est originaire de Normandie.

Dans un message sur les réseaux sociaux dévoilant sa photo et son identité, la Légion internationale de défense de l’Ukraine indique qu’il est mort mercredi 1er juin. « Notre frère d’armes est mort le 1er juin en défendant l’Europe et l’Ukraine des hordes asiatiques. Il est mort en homme avec un AK dans les mains lors d’un bombardement russe dans la région de Kharkiv. » Trois autres volontaires étrangers, originaires des Pays-Bas, d’Allemagne et d’Australie, ont péri. L’information a été relayée également par les forces ukrainiennes.

Il « ne trouvait pas sa place en France »

Âgé de 32 ans et père de famille, Wilfried Blériot est né à Bayeux. Sa mère s’est confiée à Europe 1. Elle explique que son fils avait été choqué par l’invasion russe en Ukraine et qu’il s’était d’abord rendu en Pologne « pour une mission humanitaire pour aider les Ukrainiens qui fuyaient le pays ». Il a ensuite rejoint l’Ukraine pour s’enrôler dans l’unité internationale créée par Kiev.

Il « ne trouvait pas sa place en France », selon sa mère, qui réside toujours en Normandie. Elle se dit « très fière de son fils » : « Il a donné sa vie pour une très belle cause. On est très malheureux. Il n’y a rien de pire au monde que de perdre un enfant. Il avait trouvé sa place. Il se sentait très bien là-bas. »

Le corps de Wilfried Blériot sera dans un premier temps rapatrié à Kiev, avant d’être transporté en France.

L’annonce de la mort du Normand a également été partagée sur Telegram par la Misanthropic Division, une organisation néonazie, qui a salué sa mémoire et son engagement. Sur la photo publiée par les forces ukrainiennes, on distingue sur son uniforme un insigne (deux fusils blancs sur fond noir) de cette division controversée. Selon Libération, il aurait eu des liens avec l’extrême droite française.

Publié dans Articles de Presse

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