Les membres du G7 "torse nu", démenti de toute attaque contre les civils... Les nouvelles déclarations chocs de Vladimir Poutine
Le président russe, Vladimir Poutine, en déplacement pour la première fois à l'étranger depuis le début de la guerre en Ukraine, a enchaîné les déclarations chocs au cours d'une conférence de presse.
Vladimir Poutine s'exprime peu mais chacune de ses déclarations vaut le détour. Le président russe, en déplacement pour la première fois à l'étranger depuis le début de la guerre en Ukraine, a enchaîné les déclarations chocs au cours d'une conférence de presse tenue à Achkhabad, la capitale du Turkménistan.
Bombardement du centre commercial de Krementchouk, moqueries envers les membres du G7, sommet de l'Otan... On récapitule.
Sur le bombardement du centre commercial de Krementchouk
Au moins 20 morts et plus de 59 blessés. Voilà le terrible bilan du bombardement d'un centre commercial, décrit comme "bondé" par Volodymyr Zelensky, à Krementchouk, une ville située à plus de 200 km du front. Une attaque qualifiée de "terroriste" par le président ukrainien, un "crime de guerre" pour les pays membres du G7.
Le président russe a nié toute responsabilité martelant ne jamais viser de civils au cours de l'"opération militaire spéciale" en Ukraine. "Notre armée ne frappe aucun site d'infrastructure civile. Nous avons toutes les possibilités de savoir où se trouve quoi, a-t-il expliqué ."Personne ne tire chez nous juste comme ça, au hasard. Normalement, cela se fait à la base des données de renseignement sur les cibles et avec des armes de haute précision".
"Je suis convaincu que cette fois, tout a été fait exactement de cette manière", a ajouté Vladimir Poutine.
Une sortie peu surprenante. Depuis le début de la guerre, le Kremlin a toujours nié toute attaque envers les civils rejetant à chaque fois la responsabilité sur des tirs ukrainiens ou des "mises en scène" téléguidés par les "pays occidentaux".
Sur le "spectacle dégoûtant" du G7
Vladimir Poutine a, en revanche, surpris son monde avec des propos sur les dirigeants du G7 qui se sont amusés récemment à moquer l'image virile affichée par le président russe, en estimant que les voir torse nu serait un "spectacle dégoûtant".
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé dimanche, à l'ouverture du sommet du G7 en Allemagne, si les grands dirigeants mondiaux devaient garder leurs vestes ou les enlever pour montrer leurs "pectoraux".
"Nous devons montrer que nous sommes plus forts que Poutine", a-t-il lancé, alors que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a renchéri: "Nous allons avoir droit à la démonstration d'équitation torse nu", se référant à une fameuse séance photo de Vladimir Poutine à cheval torse nu en 2009.
"Je ne sais pas s'ils voulaient se déshabiller jusqu'à la ceinture ou encore plus bas, mais de toute façon, cela aurait été un spectacle dégoûtant", a ironisé le maître du Kremlin.
Sur les "ambitions impériales" de l'OTAN
Vladimir Poutine a enchaîné avec le sommet de l'OTAN, qui se tient à Madrid depuis ce mardi. Il a dénoncé "ambitions impériales" de l'Alliance qui cherche selon lui à affirmer son "hégémonie" via le conflit ukrainien.
"L'appel à l'Ukraine à poursuivre les combats et à refuser les négociations ne fait que confirmer notre hypothèse que l'Ukraine et le bien du peuple ukrainien, ce n'est pas l'objectif de l'Occident et de l'Otan, mais un moyen de défendre leurs propres intérêts", a-t-il confié. Et d'accuser: "Les pays leaders de l'Otan souhaitent (...) affirmer leur hégémonie, leurs ambitions impériales".
L'Alliance atlantique et "avant tout, les Etats-Unis avaient besoin depuis longtemps d'avoir un ennemi extérieur autour duquel ils pourraient réunir leurs alliés", selon Vladimir Poutine.