Gouvernement : "On prendra le temps qu'il faut" avertit Borne, "le travail continue" assure Macron

Publié le par France Bleu par La rédaction de France Bleu, France Bleu

"On veut la meilleure équipe", a répondu Élisabeth Borne ce jeudi aux journalistes qui l'interrogeaient sur la composition du futur gouvernement.

Élisabeth Borne et Emmanuel Macron le 27 juin 2018 à l'Élysée. © AFP - Julien DE ROSA / POOL

Élisabeth Borne et Emmanuel Macron le 27 juin 2018 à l'Élysée. © AFP - Julien DE ROSA / POOL

Élisabeth Borne s'est refusée jeudi à toute "pression" pour former son gouvernement et assuré que cela prendrait "le temps" qu'il faudrait pour avoir "la meilleure équipe". "On ne va pas se mettre la pression de décider là, tout de suite, maintenant. On veut la meilleure équipe", a déclaré l'ex ministre du Travail, nommée Première ministre le 16 mai, lors de son premier déplacement comme cheffe du gouvernement aux Mureaux (Yvelines).

"On prendra le temps qu'il faut pour avoir la meilleure équipe", a-t-elle ajouté devant la presse. "Évidemment on n'est pas en train de traîner. Je peux vous assurer qu'on y travaille très étroitement", a insisté la Première ministre qui s'est de nouveau rendue à l'Élysée dans la matinée pour travailler avec le président, Emmanuel Macron, à la formation de son gouvernement.

Constituer un gouvernement "requiert du temps"

Le chef de l'État a également été interpellé sur le sujet en marge de la visite à l'Élysée de son homologue moldave Maia Sandu : "Le travail continue mais ce n'est pas une chose légère", la constitution d'un gouvernement "requiert du temps, des échanges de fond (...) donc autant de temps qu'utile et nécessaire car il s'agit du gouvernement de la France", a-t-il dit.

Un premier déplacement dédié à l'égalité des chances et l'insertion des femmes

Dans les Yvelines, Élisabeth Borne a dédié sa première visite de terrain à une rencontre avec des associations œuvrant en faveur de l'égalité des chances et de l'insertion des femmes, soulignant que ce serait aussi une grande cause du second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Dans la lignée de la passation de pouvoirs lundi avec Jean Castex, au cours duquel elle avait dédié sa nomination "à toutes les petites filles", elle a encouragé les jeunes filles rencontrées à savoir "rêver" et avoir "confiance en elles", et est revenue sur son propre "parcours de vie difficile".

"Je dois tout finalement à la République et à notre pays et donc c'est pour ça que ça me tient à cœur, cette chance qu'on peut avoir dans notre pays de réaliser ses rêves (..) malgré le fait qu'on n'a pas les réseaux, qu'on n'a pas les codes et qu'on n'a peut-être pas eu la bonne adresse", a souligné la Première ministre dont le père, ancien déporté, s'était donné la mort alors qu'elle n'avait que 11 ans.

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