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Des soldats ukrainiens dans le Donbass, le 10 février 2023. (MAREK M. BEREZOWSKI / ANADOLU AGENCY / AFP)
La situation est "compliquée" dans le village de Paraskoviïvka (Ukraine) au nord de Bakhmout, qui "fait face à des bombardements et à des assauts intenses" des forces russes, a reconnu la présidence ukrainienne, lundi 13 février. En parallèle, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a alerté sur le fait que "le rythme actuel d'utilisation de munitions par l'Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production".
Franceinfo revient sur les principales informations de la journée sur le front de la guerre en Ukraine.
L'Ukraine a reconnu lundi une situation "compliquée" au nord de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est du pays. La présidence ukrainienne a évoqué "des bombardements et des assauts intenses" de la part des forces russes dans le village de Paraskoviïvka, au sud de Soledar et à une dizaine de kilomètres au nord du centre de Bakhmout.
Selon le ministère ukrainien de la Défense, "l'adversaire change constamment de tactique". "Parfois, il attaque en petits groupes d'assaut, puis il utilise des dizaines de personnes mobilisées pour un assaut. Parfois, il multiplie les bombardements nocturnes, frappe systématiquement les villes arrières avec des missiles", a-t-il détaillé.
L'armée russe a de son côté revendiqué la capture du village de Krasna Hora, à proximité immédiate de Paraskoviïvka. La prise de cette localité avait été revendiquée dès dimanche par le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine.
Le secrétaire général de l'Otan a alerté lundi sur un possible manque de munitions pour Kiev, à l'heure où pèse la menace d'une nouvelle offensive russe. Pour Jens Stoltenberg, "le rythme actuel d'utilisation de munitions par l'Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production". "Cela met nos industries de défense sous pression (...) Oui, nous avons un problème, oui, c'est un défi", a-t-il prévenu.
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a affirmé lundi avoir besoin de "milliers" de générateurs supplémentaires, trois jours après une nouvelle attaque russe massive ayant visé des sites énergétiques en Ukraine. "Il nous en faut plus, des milliers en plus. On en a reçu presque un millier mais nous avons 500 garderies, 500 écoles" dans la capitale ukrainienne, a-t-il affirmé dans un entretien à l'AFP. Selon Vitali Klitschko, Kiev est aujourd'hui "mieux préparée contre les attaques russes, contre les missiles russes et les drones qu'il y a quelques mois", mais il se dit "toujours inquiet pour l'électricité et le chauffage" dans la ville.
En Pologne, 105 soldats ukrainiens suivaient lundi une formation intense sur des chars Leopard, sous l'œil d'instructeurs polonais, canadiens et norvégiens. "Ce sont des tankistes très expérimentés, qui sont venus ici droit du front" en Ukraine, a précisé le président polonais, Andrzej Duda, qui leur a rendu visite lundi à Swietoszow dans le sud-ouest de la Pologne.