La Revue de presse de l'Histoire - “La liberté de la presse présente des inconvénients. Mais moins que l'absence de liberté.”
Depuis le sommet européen de Bruxelles, le président français a estimé que la livraison de canons et d'un système de défense sol-air était la priorité du moment pour soutenir l'Ukraine.
Emmanuel Macron en conférence de presse dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles © Maxppp - Olivier Hoslet
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a achevé ce jeudi une tournée européenne, le deuxième de ses déplacements hors de son pays depuis le déclenchement de la guerre par la Russie, en février 2022. Après ses étapes à Londres et Paris, le chef d'Etat ukrainien a prononcé un discours devant le parlement européen puis eu une série d'entretiens avec les Etats membres. Tout au long de cette séquence, il n'a eu de cesse de réclamer la livraison d'avions de combat. "Nous ne défendons pas que notre territoire, nous défendons notre maison européenne" a-t-il ainsi plaidé.
Mais pour la France, cette livraison n'est pas à l'ordre du jour. Au cours d'une conférence de presse donnée à Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi, Emmanuel Macron a affirmé vouloir privilégier "les matériels qui sont les plus utiles et les plus rapides. En aucun cas des avions de chasse ne peuvent être livrés dans les semaines qui viennent, parce qu'il y a des délais de formation. Je ne l'exclus pas mais cela ne correspond pas aujourd'hui aux besoins. En revanche sur des éléments d'artillerie permettant de lancer des offensives terrestres ou de résister, peut-être faut-il accélérer".
Lors de cette même prise de parole, Emmanuel Macron a évoqué un retrait de sa Légion d'honneur à Vladimir Poutine. Le président russe l'avait reçue des mains de Jacques Chirac en 2006. "La question est symbolique mais d'importance" a souligné le chef de l'Etat, qui a précisé ne pas encore pris de décision.