Affaire Robert Boulin: Un ancien collaborateur évoque des financements politiques occultes
publié le 24/01/2013 à 15h27
Bernard Fonfrède a supervisé la destruction des archives de Robert Boulin, à Libourne (Gironde), après la
mort du ministre. Dans une interview à Sud Ouest, il parle de certaines lettres qu’il a lues avant de les détruire.
«Sur une des lettres, il avait écrit "le Grand veut ma peau", j’en garde un souvenir très précis. Selon moi, cela pouvait
vouloir dire qu’on voulait le tuer politiquement. Il est clair qu’il n’était pas en grâce auprès d’une partie du RPR», déclare l’ancien attaché parlementaire au quotidien régional.
Bernard Fonfrède assure également que Robert Boulin préparait sa défense dans l’affaire immobilière qui avait
entaché sa réputation. «Je dois dire qu’à Libourne, personne ne croyait au suicide», ajoute le Libournais.