Flick Friedrich
La famille Flick est une richissime dynastie politique et industrielle allemande, héritière d'un empire industriel englobant la houille, l'acier et la compagnie
DaimlerChrysler. Friedrich Flick fut le fondateur de la dynastie après avoir établi un considérable conglomérat pendant la République de Weimar. Il devint un des membres et fondateurs du parti
Nazi, profita de la liquidation des propriétés juives, et fut un producteurs d'armements d'Adolf Hitler. Ses usines
devinrent célèbres car elles utilisaient des prisonniers internés dans les camps de concentration pour main d'œuvre. Il fut accusé de Crimes de guerre au Procès de Nuremberg, et il fit 3 des 7
années de prison auxquelles il avait été condamné.
Il réussit à rebâtir son empire, devenant ainsi l'une des plus grosses fortunes du monde jusqu'à sa mort en 1972. Au cours d'un procès en 1983, l'affaire Flick, on révéla que des politiciens
allemands avaient été corrompus pour permettre au fils Friedrich Karl Flick de réduire les impôts de ses sociétés. Il devint plus tard citoyen australien pour réduire encore ses dettes. En 1986
la famille Flick est obligée de vendre la majeure partie de son patrimoine industriel à la Deutsche Bank pour 2,5 milliards de dollars (1,4 milliards de livres sterling). La famille Flick s'est
ensuite étendue aux États-Unis, à Philadelphie. Le Dr Lawrence Flick, qui développa la première cure contre la tuberculose, est un descendant direct d'un des frères de Friedrich Flick.
La famille Flick a porté devant les tribunaux la controverse de sa contribution au nazisme, et le refus de payer des dédommagements aux victimes. En 1997 l'université d'Oxford a refusé, après une
campagne menée par la direction de l'université et la communauté juive, une donation de 350 000 livres sterling provenant de Gert Rudolph Flick, afin de doter Balliol College d'un professeur de
pensée humaine. La tentative de Friedrich Christian Flick d'exposer sa collection d'art à Zurich dans un musée construit par l'architecte Rem Koolhaas fut rejetée par les autorités suisses. En
septembre 2004, la collection fut exposée à Berlin à la Hamburger Bahnhof Gallery, malgré la protestation d'associations juives.