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Daniel Kimon (1860-19..) est le nom de plume, peut-être anagramme partielle de Nomikos, le Docteur de la loi en langue grecque, son nom véritable n'est pas connu, d'un journaliste et essayiste nationaliste français connu pour son antisémitisme et son hostilité à l'islam.
Selon certains d'origine grecque, ami d'Édouard Drumont, le docteur Kimon écrit des articles dans La Libre Parole, La Cocarde de Maurice Barrès et L'Antijuif de Jules Guérin. En 1889, il fonde le Cercle antisémitique d'études sociales (CAES), rue de Richelieu, et donne des conférences à la Ligue antisémitique de Guérin. La même année, soit trois années après la sortie de la France juive, il publie un essai antisémite, La politique israélite: politiciens, journalistes, banquiers, le judaïsme et la France : étude psychologique. Vers 1899, à la suite d'une polémique durant laquelle il mit en doute l'engagement antisémite de Raphaël Viau, pigiste à La Libre parole, (que ce dernier abandonnera effectivement plus tard), Kimon se voit exclu de la Ligue antisémitique par Guérin, et cesse de faire parler de lui.
Dans son livre Pathologie de l'Islam, Kimon insiste sur la nature sémitique de l'Islam, religion monothéiste contre laquelle il appelle à l'envoi d'un corps expéditionnaire réduire en cendre les lieux saints, dont Constantinople et La Mecque.