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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

King Martin Luther

Martin Luther King Jr., né Michael King Jr., plus couramment appelé Martin Luther King, né à Atlanta, en Géorgie, le 15 janvier 1929, et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, dans le Tennessee, est un pasteur baptiste et militant non-violent afro-américain pour le mouvement américain des droits civiques, fervent militant pour la paix et contre la pauvreté. Il organise et dirige des actions telles que le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités ethniques. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, D.C. durant la marche pour l'emploi et la liberté : il s'intitule « I have a dream ». Ce discours est soutenu par John Fitzgerald Kennedy dans la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Le président Lyndon B. Johnson, par une plaidoirie infatigable auprès des membres du Congrès, arrive à faire voter différentes lois fédérales comme le Civil Rights Act de 1964, le Voting Rights Act de 1965 et le Civil Rights Act de 1968, qui mettent juridiquement fin à toutes les formes de ségrégation raciale sur l'ensemble des États-Unis. Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, interrompue en 1968 par son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues. Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977, le prix des droits de l'homme des Nations unies en 1978, la médaille d'or du Congrès en 2004, et est considéré comme l'un des plus grands orateurs américains. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis. Deux centres Martin Luther King pour l'action non-violente existent, l'un en Suisse à Lausanne et l'autre à Atlanta. De nombreux autres monuments (musées, écoles) sont répertoriés sous le nom de Martin Luther King partout dans le monde. 

King Martin Luther
Carrière

Enfance et formation

Martin Luther King est le fils du pasteur baptiste Martin Luther King Sr. et d'Alberta Williams King, organiste d'église. Il a une sœur aînée, Christine King Farris, et un plus jeune frère, Albert Daniel Williams King. Il naît au 501, Aubrun Avenue à Atlanta, dans une maison qui a été conservée et transformée en musée national, à quelques pas de l'église baptiste Ebenezer, où prêche son père. Il grandit au sein de l'Amérique ségrégationniste, dans un milieu privilégié pour l'époque. Sa première expérience de la ségrégation raciale date de ses six ans, quand deux camarades de jeu blancs lui disent qu'ils ne sont plus autorisés à jouer avec lui. Sa mère lui explique alors que c'est parce qu'ils sont maintenant dans des écoles ségrégationnistes blanches. 

Après avoir sauté deux années de high school (lycée) et sans avoir officiellement obtenu son certificat de fin d'études secondaires, Martin entre à l'âge de quinze ans à Morehouse College, une université réservée aux étudiants afro-américains, où il bénéficie de l'enseignement de Benjamin E. Mays théoricien de la non violence. Il en sort avec le diplôme de Bachelor of Arts en sociologie (licence) le 20 juin 1948 et rentre au Crozer Theological Seminary pour un Bachelor of Divinity à Chester (Pennsylvanie) — diplôme qui correspond à une licence universitaire en théologie — qu'il obtient le 12 mai 1951. Il obtient son doctorat en théologie, à l'université de Boston, le 18 juin 1955. Il est dans sa jeunesse notamment influencé par les écrits de Karl Marx, Mohandas Karamchand Gandhi, du pasteur pacifiste et socialiste Norman Thomas et de Reinhold Niebuhr sur le christianisme social. En 1952, dans une lettre à sa future épouse Coretta, il écrit que « Le capitalisme est arrivé au bout de son utilité historique » et se déclare « socialiste ». 

Le boycott de Montgomery

En 1954, King prend la direction d’une paroisse à Montgomery, ville de 120 000 habitants (dont 50 000 Noirs), dans l’Alabama, et, en 1955, il obtient son doctorat à l’université de Boston. Cette même année, une couturière noire, du nom de Rosa Parks, voyageant à bord d’un autobus de Montgomery refuse de se plier aux règles de la ségrégation ; elle est arrêtée et condamnée. La population noire s’émeut et, pour la première fois, décide de réagir en boycottant les transports en commun. Le mouvement porte à sa tête le pasteur King. Non seulement les Noirs de la ville vont à pied, ou mettent en place leurs propres moyens de transport, mais ils refusent de s’approvisionner chez les commerçants qui leur sont hostiles – le tout en évitant de répondre aux provocations du Ku Klux Klan. Le boycott dure 381 jours. Les tribunaux fédéraux y mettent un terme en déclarant illégale la ségrégation dans les transports. La non-violence a fait la preuve de son efficacité. La victoire a été acquise avec l’appui des libéraux de la population blanche.

La lutte pour les droits civiques

Le dirigeant charismatique

Capitalisant sur son succès, le pasteur King fonde en 1957 la Southern Christian Leadership Conference (SCLC, Conférence des leaders chrétiens du Sud) – une association de pasteurs militants pour les droits civiques. À l'occupation pacifique (sit-in) de restaurants, de parcs, de piscines interdits aux Noirs, succèdent des marches de protestation contre le racisme. Peu à peu, la Cour suprême impose l’ouverture à tous des lieux publics interdits.

Il visite l'Inde en 1959, confirmant son intérêt pour la pensée de Gandhi et organise des actions collectives dans plusieurs villes du Sud pendant toute la période : Atlanta en 1960, Albany, Georgia, en 1961, et surtout Birmigham, où en avril 1963, aux côtés de pasteurs noirs, King s'attaque aux discriminations dans le monde du travail. Arrêté et emprisonné, il rédige sa célèbre Lettre de la prison de Birmingham. Les caméras de télévision retransmettent les images insoutenables de manifestants désarmés, frappés par la police. Le président John F. Kennedy s'en émeut : le 11 juin, il s'adresse au peuple américain à propos des droits civiques.

La marche sur Washington : « I have a dream »

Le 28 août 1963, King prend la tête d’une marche sur Washington pour inciter le Congrès à voter la loi sur les droits civiques. S’adressant à plus de 250 000 personnes, devant le Lincoln Memorial, et à des millions de téléspectateurs, il prononce son célèbre discours I have a dream : « Je fais le rêve qu’un jour, jusqu’au fin fond de la Géorgie, du Mississippi et de l’Alabama, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront vivre ensemble comme des frères. » Son éloquence bouleverse un grand nombre d’Américains : en réponse à cet appel, le président Lyndon Baines Johnson signe le Civil Rights Act qui instaure, en 1964, la fin de la ségrégation dans les lieux publics. King atteint le sommet de sa popularité quand, la même année, à l'âge de trente-cinq ans, il est le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix. En 1965, le Voting Rights Act renforce le contrôle de l'État fédéral sur le processus électoral et protège les droits civiques des Noirs. C'est la fin officielle de l'apartheid dans lequel persistaient les États du Sud, un siècle après l'abolition de l'esclavage (13e amendement voté le 10 décembre 1865).

Le rêve éclaté

Mais deux menaces pèsent sur le mouvement de la non-violence. La première vient de la communauté noire elle-même. L’émeute qui éclate en 1965 dans un ghetto de Los Angeles montre que la jeunesse noire veut tout obtenir tout de suite. Auprès des Black Panthers, adeptes de la violence, King fait figure d’apôtre de la modération. La seconde menace est liée à la guerre du Viêt Nam. Dès 1966, manifestant son opposition, King radicalise son action ; la bourgeoisie noire, qui a toujours affiché son patriotisme, ne se reconnaît plus en lui. Au cours des marches protestation contre la tentative d'assassinat de James Meredith – premier étudiant noir ayant fréquenté l'Université d'Oxford en septembre 1962 – le slogan « Black Power » est lancé pour la première fois dans le Sud par Stokely Carmichael, leader du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC, comité de coordination non violent des étudiants). 

L'assassinat d'une conscience

Pour Martin Luther King, la vie devient de plus en plus dangereuse. En septembre 1957 déjà, une femme noire s'était jetée sur lui et l'avait poignardé. Le 3 avril 1968, à Memphis dans l’État du Tennessee, le pasteur prononce un discours qui sera jugé prémonitoire : « J'ai vu la Terre promise. Il se peut que je n'y pénètre pas avec vous. Mais je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise. Je ne m'inquiète de rien. Je ne crains aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur. » Le lendemain, Martin Luther King prépare une marche des pauvres sur Washington et doit soutenir une grève des éboueurs, en majorité noirs. En fin d’après-midi, il sort prendre l’air sur le balcon qui domine le parking de son motel. Plusieurs coups de feu retentissent. Grièvement blessé, le pasteur est admis à l’hôpital Saint-Joseph, où il meurt dans la soirée.

Survenant un peu plus de quatre ans après l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy, la disparition du défenseur charismatique des droits civiques des Noirs américains provoque une vive émotion et suscite des émeutes dans les ghettos (46 morts et plus de 2 500 blessés), apportant une ultime preuve de sa popularité mais aussi de la fragile influence de sa doctrine. Cent mille personnes assistent à ses obsèques, et le président Lyndon Johnson décrète un deuil national. L’enquête permettra d’arrêter, deux mois plus tard à Londres, le principal suspect : James Earl Ray (1928-1998), évadé d’un pénitencier du Missouri, militant ségrégationniste présumé.

Relations avec le FBI

Le FBI et son directeur J. Edgar Hoover ont des rapports antagonistes avec Martin Luther King. Sur ordre écrit du ministre de la Justice Robert Francis Kennedy, le FBI commence à enquêter sur lui et le Southern Christian Leadership Conference (SCLC, « Conférence des chrétiens dirigeants du Sud ») en 1961. Les enquêtes sont superficielles jusqu'en 1962, quand le FBI apprend qu'un des conseillers les plus importants de King, Stanley Levinson, a des liens avec le Parti communiste des États-Unis d'Amérique. D'après une de ses déclarations sous serment au House Un-American Activities Committee (Comité des affaires antiaméricaines), un des lieutenants de Martin Luther, Hunter Pitts O'Dell, était aussi lié au parti communiste. Le FBI met Martin Luther King et Stanley Levinson sous surveillance, et installe des micros cachés dans les chambres d'hôtels que le pasteur utilise lors de ses déplacements à travers le pays. Le FBI informe Robert et le président John F. Kennedy qui essayèrent de convaincre sans succès Martin Luther King de se séparer de Stanley Levinson. De son côté, MLK nie catégoriquement avoir des liens avec les communistes, disant dans un entretien « qu'il y avait autant de communistes dans son mouvement des libertés que d'esquimaux en Floride » ; Hoover répondit en l'accusant d'être « le menteur le plus célèbre du pays ».

Cette tentative de prouver que Martin Luther King est communiste doit beaucoup à ce que nombre de ségrégationnistes croient que les Noirs du Sud étaient jusqu'ici heureux de leur sort, mais qu'ils sont manipulés par des « communistes » et des « agitateurs étrangers ». Stanley Levinson, avocat, avait eu des liens avec le parti communiste au cours de négociations commerciales, mais le FBI refuse de croire les rapports qui indiquent qu'il n'avait plus aucune association avec eux. Comme rien n'avait pu être trouvé politiquement contre lui, les objectifs et les enquêtes du FBI changèrent en des tentatives de le discréditer au travers de sa vie privée. L'agence tenta de prouver qu'il était un mari infidèle. Les enregistrements, certains rendus publics depuis, n'apportèrent rien de concluant et aucune preuve ne put être apportée sur les infidélités supposées de Martin Luther King, malgré les remarques de certains officiels tel le président Johnson qui avait dit qu'il était un « prêcheur hypocrite ». Des livres paraissent dans les années 1980 à ce sujet mais aucun ne put avancer les preuves d'une quelconque infidélité.

Le FBI distribue des rapports sur ces supposés écarts de vie privée à des journalistes amis, des alliés ou sources de financement possibles de la SCLC, et même à la famille King. L'agence envoie également des lettres anonymes à Martin, le menaçant de révéler plus d'informations s'il ne cesse pas son militantisme pour les droits civiques. Cette lettre a souvent été interprétée comme une demande à Martin Luther de se suicider. Finalement, le FBI arrête ses enquêtes sur la vie privée de Martin Luther King et le harcèlement pour se concentrer sur la SCLC et le mouvement des Black Power. Mais après qu'une manifestation pacifique à Memphis en mars 1968 a été débordée par des éléments violents du Black Power, Hoover, qui possédait un agent infiltré dans la hiérarchie du SCLC, lance une nouvelle campagne de discrédit sur Martin Luther King. Le 2 avril, il obtient une reprise des écoutes. Le jour même de l'assassinat de Martin Luther King, le bureau du FBI du Mississippi propose deux nouveaux programmes de contre-information (dont COINTELPRO) utilisant rumeurs et désinformation « pour discréditer King auprès des Noirs pauvres dont il cherche le soutien ».

Le dernier contact du FBI avec Martin Luther King est le moment de son assassinat. L'agence le surveillait au Lorraine Motel dans un bâtiment de l'autre côté de la rue, tout près d'où était situé James Earl. Dès que Martin Luther King est abattu, ils sont les premiers à arriver sur les lieux pour lui administrer les premiers soins. Pour les partisans d'une théorie de la conspiration, leur présence si proche des lieux du crime est une confirmation que le FBI est impliqué dans l'assassinat. Le 31 janvier 1977, dans les affaires « Bernard S. Lee v. Clarence M. Kelley, et al. » et « Southern Christian Leadership Conference v. Clarence M. Kelley, et al. », le juge John Lewis Smith, Jr. ordonne que tous les enregistrements et transcriptions manuelles connues et existantes sur l'espionnage de Martin Luther King de 1963 à 1968 soient conservés au National Archives and Records Administration et interdits d'accès public jusqu'en 2027. 

Récompenses

Martin Luther King est nommé personnalité de l'année selon Time Magazine en 1963. Dans le discours de présentation qui lui est fait par les organisateurs lors de la remise du prix Nobel en 1964, Martin Luther King est décrit comme « la première personne du monde occidental qui a démontré qu'une lutte pouvait être gagnée sans violence, le premier à avoir fait de son message d'amour fraternel une réalité au cours de cette lutte, et celui qui a amené ce message à tous les hommes, à toutes les nations et toutes les races ». Il reçoit en 1965 le médaillon des libertés américaines du American Jewish Committee « pour son exceptionnel avancement sur les principes des libertés humaines ». Il dit à la cérémonie de réception du prix : « La liberté est une chose. Vous l'avez entière ou vous n'êtes pas libre ». La même année il reçoit le prix Pacem in Terris (paix sur la terre en latin) basé sur l'encyclique Pacem in Terris du pape Jean XXIII. En 1966, la fédération du planning familial d'Amérique lui décerne le prix Margaret Sanger « pour sa courageuse résistance à la bigoterie et à sa vie de dévouement à la progression de la justice sociale et de la dignité humaine ». Martin Luther King a reçu 20 docteur honoris causa d'universités américaines et étrangères.

Il reçoit à titre posthume le prix Marcus Garvey du gouvernement de la Jamaïque en 1968 et en 1971, il reçoit le Grammy Award du meilleur enregistrement parlé pour son discours Why I Oppose the War in Viêt Nam (Pourquoi je m'oppose à la guerre du Viêt Nam). Le président Jimmy Carter lui décerne la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume en 1977. En 1980, le quartier où Martin Luther King passa sa jeunesse est déclaré monument historique. Le 2 novembre 1983, le président Ronald Reagan signe une loi créant un jour férié l'honorant, le Martin Luther King Day. Les premiers États l'appliquent en 1986 et le 17 janvier 2000, le jour férié est officiellement observé dans les 50 États. En 1998, la fraternité Alpha Phi Alpha, dont il faisait partie, fut autorisée par le Congrès des États-Unis à créer un mémorial. Le 16 octobre 2011, le mémorial Martin Luther King fut inauguré par le président Barack Obama. Il se dresse à quelques dizaines de mètres du Lincoln Memorial, où King avait prononcé son célèbre discours « I have a dream », le 28 août 1963. L'inauguration devait avoir lieu le 28 août, mais elle fut annulée à cause de l'ouragan Irene.

Martin Luther King est le premier Afro-Américain et le deuxième non-président à être honoré par un monument dans le National Mall de Washington, D.C. La statue fait face à 24 niches semi-circulaires rendant hommage aux individus ayant donné leur vie pour le Mouvement des droits civiques et à un mur des inscriptions, où se trouvent des extraits de discours qu'il a prononcés. Martin Luther King est considéré comme l'auteur des plus grands discours historiques des États-Unis, aux côtés d'Abraham Lincoln ou de John Fitzgerald Kennedy. Plus de 730 villes des États-Unis ont une rue Martin Luther King en 2006 (plus de 900 en 2018) et plus d'un millier de voies publiques ont été baptisées à son nom dans le monde entier. En France, en 2015, 21 établissements scolaires portent son nom, fait rarissime pour une personnalité étrangère. 

Vie privée

Le 18 juin 1953, il épouse Coretta Scott, qui prendra son nom pour devenir Coretta Scott King. Ils ont eu quatre enfants : Yolanda, née en 1955, Martin Luther King III, né en 1957, Dexter King, né en 1961, et Bernice, née en 1963. 

Publications

Écrits par Martin Luther King

  • Stride toward freedom; the Montgomery story, 1958.
  • The Measure of a Man, 1959.
  • Strength to Love, 1963.
  • La Révolution non violente [« Why We Can't Wait »], Signet Classics, 1964, 188 p. (ISBN 978-0-451-52753-0). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Où allons-nous ? la dernière chance de la démocratie américaine [« Where do we go from here: Chaos or community? »], Payot, 1968. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • The Trumpet of Conscience, 1968.
  • La Seule Révolution, Casterman, 1968.
  • La Force d'aimer [« Strength to Love »] (trad. de l'anglais), Paris, Casterman, éditions Empreinte temps présent, 2013 (réimpr. 2013) (1re éd. 1968), 254 p. (ISBN 978-2-35614-063-0). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Je fais un rêve : les grands textes du pasteur noir (trad. de l'anglais), Paris, Bayard, 1998, 2e éd., 251 p. (ISBN 2-227-43664-6). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Minuit, quelqu'un frappe à la porte : les grands sermons de Martin Luther King (trad. de l'anglais), Paris, Bayard, 2000, 234 p. (ISBN 2-227-43681-6).

Recueil de textes

  • Martin Luther King : Autobiographie, textes rassemblés par Clayborne Carson, Bayard, 2000 (ISBN 2227436808). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • A testament of hope, the essential writings and speeches of Martin Luther King, Jr., HarperCollins, 1991, 740 p. (ISBN 0-06-064691-8).
  • Ralph E. Luker et Clayborne Carson (dir.), The Papers of Martin Luther King, Jr. : Called to Serve, January 1929-June 1951, University of California Press, 1992.
  • Ralph E. Luker et Clayborne Carson (dir.), The Papers of Martin Luther King, Jr. : Rediscovering Precious Values July 1951-November 1955, University of California Press, 1994.
  • Clayborne Carson (dir.), The Papers of Martin Luther King, Jr. : Birth of a New Age : December 1955-December 1956, University of California Press, 1997.
  • Tenisha Armstrong (dir.) et Clayborne Carson, The Papers of Martin Luther King, Jr. : Threshold of a New Decade, January 1959-December 1960, University of California Press, 2005.
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