Lézat-sur-Lèze. En souvenir de «Forain»
publié le 08/09/2013 à 03h48
La fête locale, synonyme de réjouissance en tout genre, n’oublie pas les siens morts pour la France et notamment le plus célèbre d’entre eux, François Verdier.
Recueillement des élus devant le monument aux morts
La municipalité tient à commémorer chaque année, le premier dimanche de septembre, le grand résistant qu’il a été. Entouré d’Alain Fauré, député de la circonscription, du conseiller général,
Jean-Luc Couret, de Paul Franquine, maire de Sainte-Suzanne, d’une représentante du comité des fêtes, Brigitte Picco et les membres du conseil municipal, Jean-Claude Courneil, maire de Lézat,
rappelait la période noire qu’a vécue la France. Précédée par les pompiers et la batterie fanfare de Lézat, la délégation se dirigeait ensuite devant la maison natale de François Verdier, déposer une gerbe. Issu de la bourgeoisie, il est né à Lézat le 7 septembre 1900.
Dans les années «30», il dirige une entreprise de commerce de machines agricoles. C’est un dignitaire franc-maçon, secrétaire fédéral de la ligue des droits de l’homme lorsque la guerre éclate en
1939. Dans les années 1940-1941, il a appartenu à plusieurs groupes toulousains avant de rejoindre Libération-Sud. Il prend alors le pseudonyme de Forain. Chef régional des mouvements unis de
résistance secondé par Pierre Dumas alias «Saint-Jean», son bras droit, pour la région toulousaine, il est arrêté le 13 décembre 1943 et assassiné par la Gestapo le 27 janvier1944.