Jean Marchat est un acteur français, né à Grigny (Rhône) le 8 juin 1902 et mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 2 octobre 1966, qui a été sociétaire de la Comédie-Française. Il est inhumé au cimetière de Montfort-l'Amaury.
Premier prix de Conservatoire, Jean Marchat mène une brillante carrière théâtrale. Il devient sociétaire de la Comédie-Française, puis fonde avec Marcel Herrand la compagnie du Rideau de Paris au Théâtre des Mathurins. Peu attiré par le cinéma muet, Jean Marchat fait ses débuts de jeune premier dans Le Poignard malais (1930) de Roger Goupillières. Sans convaincre dans ce registre, il est davantage présent dans des rôles antipathiques : aristocrate suffisant dans Pontcarral, colonel d'Empire (1942) de Jean Delannoy, bourgeois criminel dans Mensonges (1946) de Jean Stelli. De ses créations on retient essentiellement son interprétation d'Antoine de Saint-Exupéry dans Mermoz (1943) de Louis Cuny et, à un moindre degré, celle du Régent dans Le Bossu (1944) de Jean Delannoy.
Il tourne une scène avec Robert Bresson dans Les Dames du bois de Boulogne (1945) et joue un général dans le Napoléon (1955) de Sacha Guitry. S'il accumule les rôles de mari trompé, d'espion, de collaborateur et de magistrat, Jean Marchat préfère jouer sur les planches. Ses succès à l'écran n'égalent pas sa prestigieuse réputation de comédien de théâtre. Jean Marchat mène toute sa vie une carrière de premier plan au théâtre. Pour la télévision, il joue notamment dans Eugénie Grandet (1956) de Maurice Cazeneuve. Il consacre une partie de sa carrière au doublage et prête sa voix notamment à Cary Grant.
Filmographie
Théâtre
Comédien
Metteur en scène
Télévision