Morlay Gaby
Gaby Morlay (née Blanche Pauline Fumoleau) est une actrice française née le 6 juin 1893 à Angers et morte le 4 juillet 1964 à Nice. Gaby Morlay commence très jeune une carrière d'actrice au théâtre et au cinéma.
Dans les années 1910, elle joue dans les courts-métrages de Max Linder ou les pièces de Sacha Guitry. Elle devient un symbole de la femme libre des années folles, notamment en étant la première femme à obtenir son brevet de pilote de dirigeable. L'une des grandes dames du cinéma et du théâtre français. Belle spirituelle, on se souvient de son rire pointu, de sa claire diction, de son intense joie de vivre comme de son talent. Elle aima l'existence, mordit dans celle-ci à pleines dents. Quand elle eut conscience qu'elle souffrait d'un mal qui ne pardonne pas et qu'elle n'avait plus que peu de temps à vivre, elle fit face courageusement. Son mari, Max Bonnafous, a noté cet instant où elle reçut en plein cœur son arrêt de mort : " Elle connaissait son état, lequel l'avait obligée à mettre un terme à sa carrière. Le médecin de famille, qui avait fait des prélèvements, parla franchement. Le courage de Gaby fut extraordinaire. Je lui tenais la main. Elle trembla tout juste un peu. Ce fut le lendemain que je lui demandai de m'épouser... "
Ils avaient fait connaissance en 1941. Un coup de foudre. Pourtant, ils n'avaient plus ni l'un ni l'autre l'âge des illusions : elle, 45 ans, lui, son aîné de quelques années. Elle avait eu des liaisons au cours de sa carrière. Plus rien n'exista que le bonheur de s'aimer. Comme il n'était pas libre, ils vécurent tout simplement ensemble. Max fut le seul véritable amour de Gaby Morlay, le plus solide, le plus raisonnable aussi. A une époque où on naît parfois du jour au lendemain au vedettariat, il est devenu difficile de concevoir une carrière comme la sienne. Blanche Fumoleau débuta avant la Première Guerre mondiale. Adolescente, elle s'était évadée d'un convent de Lisieux où ses parents l'avaient placée et était montée à Paris avec la ferme intention de devenir dactylo. Un soir, assistant au spectacle du Casino avec une amie, elle riait de, son bon coeur que ses réactions amusèrent plus que la revue ses voisins les 'plus immédiats qui étaient Armand Berthez, directeur des Capucines, et sa femme. Ils demandèrent à cette exubérante spectatrice si faire du théâtre l'intéressait éventuellement. " Pourquoi pas ?
Du moment qu'on est payé! ", Fusa la réponse. C'est ainsi que la jeune Blanche débuta sur les planches sous le nom de Gaby de Morlaix. A cette époque, il importait encore de faire au préalable ses classes et d'essayer, avec un cachet de famine, de survivre dans la capitale. Gaby, pas encore seize ans, était armée d'une bonne volonté à toute épreuve. Le cinéma fit très rapidement appel à ses services. Elle tourna " La Sandale Rouge ", peu de temps après donna la réplique à Max Linder et Prince Rigadin...Il est incontestable qu'elle plaisait. On créa pour elle la série des aventures de Gaby. Bien sûr, on n'entendait pas son rire mais on le vit et il enchanta le public. Pourtant, elle fit du cinéma plutôt pour vivre que par réelle conviction. Son but premier était le théâtre, où elle commençait d'ailleurs à se faire un nom. Premier vrai succès en 1924 avec " Simone est comme ça ", bientôt suivi de " Après l'amour ", avec Lucien Guitry.
A partir de là, vraiment lancée, elle créa des pièces qui restèrent longtemps à l'affiche, notamment celles d'Henry Bernstein. Néanmoins, elle continua à faire des films, prenant le cinéma un peu plus au sérieux après " Les Nouveaux Messieurs ", de Jacques Feyder. Son premier parlant, " Accusée, levez-vous ", obtint un triomphe. Tout comme ceux qui allaient suivre, surtout lorsqu'elle se mit à donner la réplique à Victor Francen : ils formèrent vraiment un couple authentiquement prestigieux. Pendant plus d'un demi-siècle, elle réussit à prouver qu'elle était vraiment une grande, une authentique comédienne, alternant pièces et films, certes pas tous d'égale valeur mais, dans une production aussi copieuse, comment garantir une qualité stable? On peut dire qu'elle a tout joué, la comédie, le mélo, le drame, s'amusant par la même occasion à faire des compositions, telle celle de la Reine Victoria dans " Entente Cordiale " ou dans " Les Amants du Pont Saint-Jean ", qui devait rester son film préféré. La guerre ne mit pas un frein à son activité qu'elle désirait débordante et qui le fut de ce fait.
C'est au cours d'une tournée en Afrique du Nord, pour laquelle elle avait formé une troupe composée d'Israélites. Femme de coeur, on ne faisait jamais appel à elle en vain, ce qui lui permet de les faire sortir de France occupée, qu'elle fit la connaissance de Max Bonnafous, alors Ministre du Ravitaillement dans le gouvernement de Vichy, ce qui devait lui valoir des ennuis à la Libération. Liaison dangereuse à l'époque, mais Gaby, dont les sentiments civiques ne furent jamais mis en doute, défendit son amour avec la même conviction que ses rôles. Bonnafous ne fut pas seulement libéré mais même réintégré dans le corps préfectoral. Femme de coeur, disions-nous. Cella elle le demeura toute sa vie durant. Toujours disposée à rendre service, à tendre une main secourable. Sa générosité était extraordinaire. Certains comédiens sont jalousés à cause de leur réussite. Gaby, elle, était fière de se savoir aimée, adoré même, de tous. Ses amis restaient des amis à vie. Et ce fut là, dans ce bonheur de donner son coeur et de venir en aide, qu'elle puisa ses joies privées les plus profondes. C'était à ses yeux sa plus belle récompense, source d'inaltérable sérénité.
L'âge venu, les rôles se faisant plus rares, elle trouvait encore une excuse " Bah! Il faut bien qu'à certain moment de sa carrière on se décide à céder la place aux jeunes ! ". Mais jamais elle ne lassa le public. Jamais non plus s'émoussa sa sensibilité, qui était très vive, ni sa drôlerie naturelle, son sens de l'humour, si on préfère. Avec son 1 m 53, elle ne déplaçait que fort peu d'air. Mais une fois devant les feux de la rampe ou sous les "sunlights" c'était comme si elle acquérait une troisième dimension, comme si on la voyait grandir. Elle reste le prototype d'une époque révolue : celle où les gens allaient au théâtre ou au cinéma pour recevoir le cadeau du total don de soi de ceux qui conjuguaient coeur et talent, de ceux qui se donnaient entièrement au public. Née le 08 juin 1893, Gaby Morlay, disparue à 71 ans, fut vraiment de cette race exceptionnelle-là.
- 1914 : Le 2 août 1914 de Max Linder
- 1914 : Max dans les airs de Max Linder
- 1914 : La Sandale rouge de Henry Houry
- 1915 : Les Épaves de l'amour de René Le Somptier
- 1917 : Au paradis des enfants de Charles Burguet
- 1917 : Pour épouser Gaby de Charles Burguet : (Gaby)
- 1917 : Gaby en auto de Charles Burguet : (Gaby)
- 1917 : Prête moi ton habit de Georges Monca
- 1917 : Le Serment d'Anatole de Georges Monca
- 1919 : Un ours de Charles Burguet
- 1920 : Le Chevalier de Gaby de Charles Burguet : (Gaby)
- 1921 : L'Agonie des aigles de Dominique Bernard-Deschamps et Julien Duvivier : (Lise Charmois)
- 1923 : La Mendiante de Saint-Sulpice de Charles Burguet
- 1924 : Faubourg Montmartre de Charles Burguet : (Ginette Gentilhomme)
- 1924 : Souvent femme varie de Jean Legrand
- 1926 : Jim la Houlette, roi des voleurs de Roger Lion et Nicolas Rimsky : (Pauline Bretonneau)
- 1928 : Les Nouveaux Messieurs de Jacques Feyder
- 1930 : Accusée, levez-vous ! de Maurice Tourneur : (Gaby Delange)
- 1930 : Maison de danses de Maurice Tourneur : (Estrella)
- 1931 : Ariane, jeune fille russe de Paul Czinner : (Ariane)
- 1931 : La pura verdad de Florian Rey et Manuel Romero - moyen métrage -
- 1931 : Faubourg Montmartre de Raymond Bernard
- 1931 : Paris-Méditerranée de Joe May - Juste une participation -
- 1931 : Après l'amour de Léonce Perret : (Germaine)
- 1932 : Mélo de Paul Czinner : (Romaine)
- 1933 : Le Maître de forges d'Abel Gance : (Claire de Beaulieu)
- 1933 : Le Billet de mille de Marc Didier : (La désespérée)
- 1933 : Il était une fois de Léonce Perret : (Ellen et Mary)
- 1934 : Le Scandale de Marcel L'Herbier : (Charlotte Férioul)
- 1934 : Nous ne sommes plus des enfants d'Augusto Genina - Également coproductrice - (Roberte)
- 1934 : Jeanne de Georges Marret et Victor Tourjansky - Également coproductrice - (Madeleine Préolier)
- 1934 : Aux portes de Paris de Charles Barrois : (La Madone)
- 1934 : Le Bonheur de Marcel L'Herbier, (Clara Stuart)
- 1936 : Les Grands de Robert Bibal et Félix Gandera : (Hélène Lormier)
- 1936 : Les Amants terribles de Marc Allégret : (Annette Fournier)
- 1936 : Le Roi de Pierre Colombier : (Marthe Bourdier, la femme de l'industriel)
- 1936 : Samson de Maurice Tourneur, (Anne-Marie d'Andeline)
- 1936 : La Peur ou Vertige d'un soir de Victor Tourjansky : (Irène Sylvain)
- 1937 : Nuits de feu de Marcel L'Herbier : (Lisa Andréieva)
- 1937 : Le Messager de Raymond Rouleau, (Marie)
- 1937 : Un déjeuner de soleil de Marcel Cohen : (Manon Watteau)
- 1937 : Quadrille de Sacha Guitry : (Paulette Nanteuil)
- 1937 : Hercule d'Alexander Esway et Carlo Rim, avec Fernandel : (Juliette Leclerc)
- 1937 : Les Nuits blanches de Saint-Pétersbourg (Kreutzer sonata) de Jean Dréville, (Hélène Voronine)
- 1939 : Entente cordiale de Marcel L'Herbier : (La reine Victoria)
- 1939 : Giuseppe Verdi de Carmine Gallone : (Giuseffina Strepponi)
- 1939 : Derrière la façade de Georges Lacombe et Yves Mirande, (Gaby)
- 1939 : Le Bois sacré de Léon Mathot et Robert Bibal : (Adrienne Champmorel)
- 1939 : La Mode rêvée de Marcel L'Herbier - court métrage -
- 1940 : Le Diamant noir de Jean Delannoy, (Mademoiselle Marthe Dubard)
- 1940 : Paris-New York d'Yves Mirande : (Gaby)
- 1940 : Elles étaient douze femmes de Georges Lacombe : (Mme Marion)
- 1941 : Le Destin fabuleux de Désirée Clary de Sacha Guitry : (Désirée Clary)
- 1942 : L'Arlésienne de Marc Allégret : (Rose Mamaï)
- 1942 : Les Ailes blanches de Robert Péguy : (Sœur Claire)
- 1942 : Mademoiselle Béatrice de Max de Vaucorbeil : (Mlle Béatrice)
- 1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli, (Louise Jarraud)
- 1943 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff, (Madame de Saint-André)
- 1943 : Service de nuit de Jean Faurez : (Suzanne)
- 1943 : La Cavalcade des heures de Yvan Noé : (La mère de Pierrot)
- 1944 : L'Enfant de l'amour de Jean Stelli : (Liane Orland)
- 1944 : Lunegarde de Marc Allégret : (Armance de Lunegarde)
- 1945 : Dernier Métro de Maurice de Canonge : (Mathilde Bourgeot)
- 1945 : Farandole d'André Zwobada, (L'actrice)
- 1945 : Son dernier rôle de Jean Gourguet, (Hermine Wood)
- 1946 : Un revenant de Christian-Jaque, (Geneviève Gonin)
- 1946 : Hyménée d'Émile Couzinet : (Agnès d'Aubarède)
- 1946 : Mensonges de Jean Stelli : (Marie Leroux)
- 1946 : Allô! j'écoute / Fantaisie sur le téléphone de René Lucot - court métrage -
- 1947 : Les Amants du pont Saint-Jean d'Henri Decoin : (Victorine Rousset, dite: "Maryse", la compagne clocharde d'Alcide)
- 1947 : Le Village perdu de Christian Stengel : (Angélique Barodet)
- 1948 : Gigi de Jacqueline Audry : (Tante Alicia)
- 1948 : Trois garçons, une fille de Maurice Labro : (Hélène Dourville)
- 1949 : Millionnaires d'un jour de André Hunebelle : (Hélène Berger)
- 1949 : Sans tambour ni trompette de Roger Blanc
- 1949 : Ève et le Serpent de Charles-Félix Tavano
- 1949 : Vedettes en liberté de Jacques Guillon - court métrage, elle-même -
- 1949 : Orage d'été de Jean Gehret : (Mme Arbelot)
- 1949 : Due sorelle amano de Jacopo Comin - Version italienne du film précédent -
- 1950 : Mammy de Jean Stelli : (Mme Pierre, dite : "Mammy")
- 1950 : Une fille à croquer de Raoul André : (Mme de Mergrand / Mathilde Chaperon)
- 1950 : Né de père inconnu de Maurice Cloche : (Mme Nogent)
- 1950 : Sa Majesté monsieur Dupont - (Prima comunione) de Alessandro Blasetti : (Maria Carloni)
- 1951 : Anna d'Alberto Lattuada, (La mère supérieure)
- 1951 : Le Plaisir de Max Ophüls, (Denise, la femme d'Ambroise) (dans le sketch :Le Masque)
- 1951 : Foyer perdu de Jean Loubignac : (Aline Barbentin)
- 1952 : La Fille au fouet de Jean Dréville : (Lamberta)
- 1952 : Das Geheimnis vom Bergsee de Jean Dréville - Version allemande du film précédent
- 1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry, (La comtesse de la Motte)
- 1953 : L'Amour d'une femme de Jean Grémillon, (Germaine Leblanc)
- 1953 : Les Amoureux de Marianne de Jean Stelli : (Mme Duboutoir)
- 1954 : Napoléon de Sacha Guitry - scènes coupées au montage -
- 1954 : Papa, Maman, la Bonne et moi de Jean-Paul Le Chanois, (Gabrielle Langlois, la mère)
- 1954 : Fantaisie d'un jour de Pierre Cardinal : (Marcelle Bénard)
- 1955 : L'Impossible Monsieur Pipelet d'André Hunebelle : (Germaine Martin, dite : "Mémaine")
- 1955 : Papa, maman, ma femme et moi de Jean-Paul Le Chanois, (Gabrielle Langlois, la mère)
- 1955 : Les Chiffonniers d'Emmaüs de Robert Darène, (Lucie Coutaz)
- 1956 : Mitsou de Jacqueline Audry, (Madame Clairault)
- 1956 : Lorsque l'enfant paraît de Michel Boisrond : (Olympe Fouquet)
- 1956 : Crime et châtiment de Georges Lampin : (Mme Brunel)
- 1956 : Les Lumières du soir de Robert Vernay : (Rose Hessler)
- 1956 : Quai des illusions d'Émile Couzinet : (Mme Vincent)
- 1957 : Les Collégiennes d'André Hunebelle, (Mme Ancelin)
- 1958 : Le Tombeur de René Delacroix : (Agathe de Chamillac)
- 1958 : Sacrée Jeunesse d'André Berthomieu : (Zabeth Longué)
- 1958 : Mon coquin de père de Georges Lacombe : (Roberte)
- 1959 : Ramuntcho de Pierre Schoendoerffer, (Dolorès)
- 1960 : Fortunat d'Alex Joffé, (Mademoiselle Emilienne Massillon, l'institutrice)
- 1963 : La Bande à Bobo de Tony Saytor : (La comtesse del Mariano)
- 1964 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois, (Madame Bernadac, mère)
- 1917 : Un soir quand on est seul de Sacha Guitry, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1917 : La Petite Bonne d'Abraham d'André Mouëzy-Éon et Félix Gandéra, Théâtre Édouard VII
- 1920 : Mademoiselle ma mère de Louis Verneuil, Théâtre Fémina
- 1922 : Simone est comme ça d'Yves Mirande et Alexis Madis, Théâtre des Capucines
- 1922 : Pourquoi m'as-tu fait ça ? d'Yves Mirande et Alexis Madis, Gustave Quinson, Théâtre des Capucines
- 1923 : Mademoiselle ma Mère, comédie de Louis Verneuil au Théâtre des Nouveautés3.
- 1924 : Après l'amour de Pierre Wolff et Henri Duvernois, Théâtre du Vaudeville
- 1924 : Le Geste de Maurice Donnay et Henri Duvernois, Théâtre de la Renaissance
- 1926 : Les Nouveaux Messieurs de Robert de Flers et Francis de Croisset, Théâtre de l'Athénée
- 1932 : Il était une fois... de Francis de Croisset, mise en scène Harry Baur, Théâtre des Ambassadeurs
- 1933 : La Femme en blanc de Marcel Achard, Théâtre Michel
- 1933 : Le Messager d'Henry Bernstein, Théâtre du Gymnase
- 1935 : Rouge d'Henry Duvernois, Théâtre Saint-Georges
- 1937 : Victoria Regina de Laurence Housman, mise en scène André Brulé, Théâtre de la Madeleine
- 1937 : Quadrille de Sacha Guitry, Théâtre de la Madeleine
- 1938 : Victoria Regina de Laurence Housman, mise en scène André Brulé, Théâtre des Célestins
- 1939 : La Maison Monestier de Denys Amiel, Théâtre Saint-Georges
- 1939 : Fascicule noir de Louis Verneuil, Théâtre des Célestins, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1942 : Les Inséparables de Germaine Lefrancq, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre de Paris
- 1946 : Valérie de Eddy Ghilain, mise en scène Jean Wall, Théâtre de Paris
- 1947 : La Femme de ta jeunesse de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, Théâtre Antoine
- 1948 : Valérie d'Eddy Ghilain, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Célestins
- 1948 : Celle qu'on prend dans ses bras d'Henry de Montherlant, mise en scène Claude Sainval, Théâtre de la Madeleine
- 1949 : Quadrille de Sacha Guitry, Théâtre des Célestins
- 1950 : Celle qu'on prend dans ses bras d'Henry de Montherlant, mise en scène Claude Sainval, Théâtre de la Madeleine
- 1951 : Celle qu'on prend dans ses bras d'Henry de Montherlant, mise en scène Claude Sainval et L'Accident d'Henry Duvernois, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
- 1951 : Lorsque l'enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre de l’île de France, Théâtre des Nouveautés
- 1956 : Lorsque l'enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Célestins
- 1959 : Long voyage vers la nuit d'Eugene O'Neill, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Hébertot
- 1960 : Long voyage vers la nuit d'Eugene O'Neill, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Marigny
- 1960 : Gigi de Colette, mise en scène Robert Manuel, Théâtre Antoine
- 1960 : Les Joies de la famille de Philippe Hériat, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées, Théâtre de l'Ambigu
- 1961 : Les Joies de la famille de Philippe Hériat, mise en scène Claude Sainval, Théâtre des Célestins
- 1963 : Le Paria de Graham Greene, mise en scène Jean Mercure, Théâtre Saint-Georges
- 1964 : Lorsque l'enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre des Nouveautés