Rafles sur la ville

Rafles sur la ville est un film français réalisé par Pierre Chenal en 1958. Au cours de son évasion, un dangereux gangster - Pozzi, dit " le Fondu " - abat un des deux policiers lancés à ses trousses. L'autre, l'inspecteur Paul Vardier, jure de venger son camarade. Il se voit adjoindre par le commissaire Brévet un tout jeune inspecteur, Gilbert Barot qu'il va mettre au courant, non sans condescendance. Vardier, en effet, est un homme cynique, sûr de lui et de son pouvoir de séduction sur les femmes, mis au service de ses ambitions professionnelles. 

Machiavélique, Vardier menace le neveu du " Fondu ", un petit truand qu'on appelle " le Niçois ", de le coffrer pour proxénétisme s'il ne lui indique pas la cachette de son oncle. Or, celui-ci, réfugié dans le sous-sol d'une boutique avec Cri-Cri, sa maîtresse, prépare un nouveau casse. celui d'un dépôt de fourrures. Lorsqu'il découvre, à temps, que son neveu l'a trahi, il l'abat froidement.

 Fidèle à son personnage, Vardier a séduit Lucie, l'épouse de Barot. Mais il n'avait pas prévu d'en tomber amoureux ni d'être éconduit par la jeune femme. Aussi est-il particulièrement dépité et nerveux lorsque la police, informée par "le Niçois ", intervient la nuit du casse; il envoie Barot, à sa place, à la poursuite du " Fondu". Celui-ci, en s'échappant, tue Taillis, un vieil inspecteur tout près de la retraite et qui avait voulu protéger Barot.  Peu après, grâce aux renseignements fournis par Loulou, la maîtresse du "Niçois ", "le Fondu " est arrêté. Dans le commissariat bourré de monde, le gangster jette la grenade qu'il cachait toujours sur lui. Pour éviter un carnage, Vardier se couche sur l'engin.

Fiche technique

• Réalisation : Pierre Chenal
• Scénario : d'après le roman de Auguste Le Breton
• Adaptation : Jean Ferry, Paul Andréota, Pierre Chenal
• Dialogue : Paul Andréota, Pierre Vial-Lesou
• Assistant réalisateur : Tony Aboyantz
• Images : Marcel Grignon
• Opérateur : Raymond Lemoigne
• Musique : Michel Legrand
• Décors : Lucien Aguettand
• Chorégraphie : Jacques Ary
• Montage : Suzanne Rondeau
• Son : Pierre Désiré Bertrand
• Maquillage : Jean Ulysse
• Coiffures : Marc Blanchard
• Photographe de plateau : Walter Limot
• Script-girl : Alice Ziller
• Régisseur : André Chabrol
• Production : Metzger et Woog
• Chef de production : Robert Woog
• Directeur de production : Hugo Bénédek
• Distribution : Corona
• Tournage du 27 juin au 17 août 1957
• Durée : 82 min.
• Pellicule 35mm, noir et blanc
• Genre : film policier
• Première présentation le 15 janvier 1958

Distribution

• Charles Vanel : Léonce Pozzi dit "Le Fondu" un truand
• Bella Darvi : Cri-cri, la jeune maîtresse du "Fondu"
• Danik Patisson : Lucie Barot, la femme de Gilbert
• Michel Piccoli : l'inspecteur Paul Vardier
• François Guérin : l'inspecteur Gilbert Barot
• Marcel Mouloudji : Jeannot Donati dit "Le Niçois"
• Jean Brochard : le commissaire René Brévet
• Monique Tanguy : Lucienne Véron dite "Loulou"
• Georges Vitray : l'inspecteur Taillis
• Albert Dinan : Emile, le patron du café
• Georges Douking : le fou
• Marcel Lupovici : Dédé
• Albert Rémy : Gus
• Gina Manès : Marie, la prostituée du commissariat
• Lucien Raimbourg : Truffault, le joueur de cartes
• Pierre Sergeol : Fernand
• Renée Passeur : une joueuse
• Marie Grant : l'infirmière
• Alain Bouvette : La Gambille
• Marie Glory : la patronne du bistrot
• Gaby Basset : l'habilleuse de Cri-Cri
• Jany Clair : Pauline Robert
• Lucien Barjon : Pandraz
• Jean-Jacques Lecot : Falzer
• Paul Bonifas : Renaud
• François Joux : l'inspecteur Muffieux
• Pierre Paulet : Dufour
• Henri Allaume : Didier
• Alain Reynaud : Lebouvier
• Jacques Morlaine : le chauffeur
• Gabriel Gobin : le gardien du garage
• Alfred Goulin : le gendarme à l'hôpital
• Michel Nastorg : le directeur de la prison
• Daniel Mendaille : l'ami de Pozzi
• André Chanu : le speaker
• Fulbert Janin : un joueur
• Henri Coutet : un homme à l'hôtel
• Les 4 Calypsos : l'attraction
• Paul Demange
• Franck Maurice
• Jack Ary
• Agnès Alma