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Georges Besse, né le 25 décembre 1927 à Clermont-Ferrand et mort assassiné le 17 novembre 1986 à Paris, est un industriel français. Il a dirigé plusieurs grandes entreprises françaises contrôlées par l'État. Son assassinat est le fait de l'organisation terroriste d'extrême gauche Action directe.
Fils d'un poseur et réparateur de lignes aux PTT, Georges Besse effectue ses études à l'École polytechnique (promotion 1948), puis à l'École des mines. Directeur général en 1958 de la société USSI travaillant dans le domaine nucléaire, il est chargé par le général de Gaulle de doter la France de l'arme nucléaire — ce qui a été le cas à partir de 1960 — et de promouvoir le domaine de l'énergie nucléaire civile. Il intègre une filiale d’Alcatel en 1964 et devient ensuite directeur général adjoint de CIT-Alcatel. En 1973, il fonde la société Eurodif sur le site nucléaire du Tricastin : il en devient le président du directoire en 1974. Deux ans plus tard, il est nommé directeur général de la Cogema et il en devient le président-directeur général en 1978. Il prend la direction de Pechiney-Ugine-Kulmann en 1982 puis est nommé président-directeur général de la régie Renault en 1985.
Georges Besse est assassiné en bas de son domicile, boulevard Edgar-Quinet dans le 14e arrondissement de Paris, par le groupe « Action directe » (commando « Pierre Overney », du nom du militant maoïste tué par un agent de sécurité de Renault). Quatre personnes sont arrêtées trois mois plus tard : Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani. Action directe a revendiqué son assassinat en raison de ses fonctions de PDG de la régie Renault et des « dégâts sociaux provoqués par les décisions de licenciements massifs ». Quant à Pierre Overney, sa mort est survenue des années avant que Georges Besse ne prenne la direction de Renault. Les assassins de Georges Besse ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité et ont été mis en liberté conditionnelle après plus de vingt ou vingt-cinq ans de détention, au cas par cas, souvent pour des raisons de santé. Deux d'entre eux ont à nouveau été incarcérés pour des raisons de procédure, puis à nouveau libérés. Des théories alternatives ont été émises sur les raisons de son assassinat :