Schlicke Alexander

Alexander Schlicke est un homme politique allemand, né le 26 mars 1863 à Berlin (Empire allemand) et mort le 2 février 1940 à Stuttgart (Troisième Reich). Membre du SPD, il est ministre du Travail de 1919 à 1920. 

Carrière

Né à Berlin, Schlicke s’est formé à la mécanique de précision dans une école d’artisanat, puis a trouvé du travail dans l’industrie, se déplaçant à travers le pays jusqu’à ce qu’il se retrouve à Francfort. Il s’y joint au syndicat local des métallurgistes et devient délégué syndical en 1890. Cette année-là, il se joint également à l’Association sociale-démocrate de Francfort et en devient le président en 1891. En 1891, le syndicat local des métallurgistes fait partie de la nouvelle Union allemande des métallurgistes (DMV), le plus grand syndicat du pays, et Schlicke est nommé secrétaire général à temps plein. En 1895, il est élu président du syndicat et, dans les deux rôles, il travaille à centraliser le syndicat, à en élargir le nombre de membres et à conclure des conventions collectives avec les employeurs. En 1905, il a également été élu secrétaire général de la Fédération internationale des métallurgistes, qui a déménagé son bureau à Stuttgart, où il travaillait. 

Schlicke a été critiqué pour son opposition à l’action industrielle pendant la Première Guerre mondiale, et a démissionné en tant que président de la DMV en 1919. Il a remporté l’élection à l’Assemblée nationale de Weimar, représentant le Parti social-démocrate allemand, puis en 1920 a été élu au Reichstag. Il a été ministre du Travail dans le gouvernement de l’État de Württemberg de janvier à juin 1919, puis dans le gouvernement national de juin 1919 à juin 1920, se concentrant sur la réintégration des soldats dans le marché du travail. Pendant cette période, la loi sur le comité d’entreprise a été adoptée, ce qui a donné lieu à des manifestations de gauche qui ont été réprimées de force. Au début de 1921, Schlicke est nommé directeur à temps plein du bureau de Berlin de l’Organisation internationale du travail. Il a pris sa retraite en 1925, bien qu’il ait siégé au Parlement jusqu’en 1930. Il est décédé à Stuttgart en 1940.