Honkytonk Man

Publié le par Clint Eastwood

Honkytonk Man est un film américain réalisé par Clint Eastwood, sorti en 1982.  Red, musicien ambulant, retourne a la ferme familiale en Oklahoma. C'est pour y retrouver un paysage devaste par un ouragan. Il est malade et se sait gravement atteint. Pourtant, une derniere chance s'offre a lui. Une convocation pour une audition a Nashville. 

Honkytonk Man de Clint Eastwood
Honkytonk Man de Clint Eastwood

Honkytonk Man de Clint Eastwood

Fiche technique

  • Titre : Honkytonk Man
  • Réalisation : Clint Eastwood
  • Scénario : Clancy Carlile, d'après son propre roman du même nom
  • Musique : Steve Dorff
  • Photographie : Bruce Surtees
  • Montage : Joel Cox, Michael Kelly et Ferris Webster
  • Décors : Edward C. Carfagno
  • Production : Clint Eastwood
  • Producteur délégué : Fritz Manes
  • Société de production : The Malpaso Company
  • Distribution : États-Unis Warner Bros.
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby - 35 mm
  • Genre : drame
  • Durée : 122 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 15 décembre 1982, France : 15 novembre 1983

Distribution

  • Clint Eastwood (VF : Jean-Claude Michel) : Red Stovall
  • Kyle Eastwood (VF : Mathias Kozlowski) : Whit
  • John McIntire (VF : Jacques Dynam) : le grand-père
  • Alexa Kenin (VF : Nathalie Regnier) : Marlene
  • Verna Bloom (VF : Denise Metmer) : Emmy
  • Barry Corbin (VF : Michel Modo) : Arnspringer
  • Matt Clark : Virgil
  • Jerry Hardin : Snuffy
  • Tim Thomerson : l'agent de police
  • Macon McCalman : Dr Hines
  • Joe Regalbuto : Henry Axle
  • Gary Grubbs : Jim Bob
  • Rebecca Clemons : Belle
  • Johnny Gimble : Bob Wills
  • Linda Hopkins : la chanteuse de blues
  • John Russell : Jack Wade

La critique par Jacques Morice

Film de Clint Eastwood (Honkytonk Man, USA, 1982). Scénario : Clancy Carlile. Image : Bruce Surtees. Musique : Steve Dorff. 115 mn. VF. Avec Clint Eastwood : Red Stovall. Kyle Eastwood : Whit. John McIntire : Grandpa.

La filiation de Clint Eastwood avec John Ford, évidente dans ses westerns, se retrouve dans ce tableau plein de charme. Bien avant Sur la route de Madison, Eastwood s'y révèle un peintre sensible des paysages, de ce sol nourricier qui donna justement son nom à la country music, née dans le vieux Sud, du côté de Nashville. L'air, la poussière, la terre (bravo au chef opérateur Bruce Surtees), mais aussi les gueules­ et les accents rocailleux des paysans, tout cela imprègne l'image. De bastringues en incidents de parcours, l'aventure picaresque dégage un parfum léger de liberté, malgré la maladie qui gagne du terrain et ronge sourdement le corps de Red.

Histoire de don et de transmission d'autant plus touchante qu'elle met face à face le cinéaste avec son propre fils, Honkytonk Man salue, avec une simplicité souveraine, l'élégance secrète de ceux qui préféreront toujours s'enivrer de rêves mortels que calculer leur vie. Eternel marginal, y compris dans sa seule patrie, la musique, Red Stovall n'est pas un héros. Mais sa lutte finale a quelque chose d'héroïque. Et que ce soit Eastwood en personne qui chante, avec classe et sobriété à la fois, faisant résonner son timbre poitrinaire si particulier, ajoute bien sûr de la valeur au tableau.

Publié dans Films

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article