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Le Service fédéral de renseignement (Bundesnachrichtendienst, BND) est un service de renseignement du Gouvernement fédéral allemand, placé sous la tutelle du Chancelier fédéral.
Il a un rôle sensiblement égal à celui de la CIA, de la NSA et de la section contre-espionnage du FBI. Son siège est situé à Pullach, près de Munich, et ses principaux bureaux sont à Berlin et Paris. La construction du nouveau siège du BND dans le centre de Berlin, dont le coût des travaux est estimé par le service des moyens généraux allemands à 720 millions d’euros, devrait s’achever en 2012. Pendant que 1 500 collaborateurs des départements technique et télécommunications resteront à Pullach, 4 000 collaborateurs viendront s’installer dans la capitale allemande. Les effectifs globaux du BND seraient supérieurs à 6 000 hommes (6 700 en 2005).
Le service de renseignements intérieur est l’Office fédéral de protection de la constitution. Créé durant la Guerre froide comme l'organisme de renseignement de l'Allemagne de l'Ouest, le BND eut comme principal adversaire les services soviétiques et d'Allemagne de l'Est avec comme directeur jusqu'en 1968 Reinhard Gehlen. Ce service sera au premier rang de la guerre secrète en Europe durant cette période. En septembre 2007, un responsable des archives de la Stasi indique que plus de 10 000 informateurs ont été recrutés en Allemagne de l'Est de 1949 à la chute du mur de Berlin en 1989. Seuls quelques centaines d’entre eux étaient de véritables agents de renseignement. Il employait en 2005 près de 6 700 personnes, pour un budget officiel de 435 millions d’euros en 2008.
En avril 2015, le journal Süddeutsche Zeitung dévoile que la BND a espionné des entreprises de défense européennes en fournissant les informations obtenues à l'agence de renseignement américaine National Security Agency (NSA). L'affaire déclenche une intense polémique politique en Allemagne. Le vice-chancelier et ministre fédéral de l'Économie Sigmar Gabriel désignant les faits comme « scandaleux ». Le BND aurait menti à la Chancellerie fédérale au sujet de sa collaboration avec les Américains. L'opposition exige la démission du chef du BND Gerhard Schindler. Selon Der Spiegel, la BND aurait également menti à la commission parlementaire. Parmi les entreprises concernées se trouvent EADS et Eurocopter. Les critiques se poursuivent les jours suivants : le chef du groupe parlementaire SPD Thomas Oppermann s'estimant « choqué par l'ampleur de la désinformation » et le leader du Parti de gauche Bernd Riexinger reprochant au BND d'avoir été durant des années « une sorte de branche des services secrets américains ».
Il est composé jusqu'au 1er janvier 2009 de huit section
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