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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Bialot Joseph

Bialot JosephJoseph Bialot est un écrivain français né à Varsovie le 10 août 1923. Sa famille s’installe en France en 1930 dans le quartier de Belleville. Victime de l’exode en 1940 puis résistant anti-nazi, il fut déporté à Auschwitz puis libéré par l’Armée rouge en 1945. De retour en France, il s’occupe de prêt-à-porter. En 1969, il passe une licence de psychologie à l’Université de Paris VIII (Vincennes). Son premier roman, il l’écrit à l’âge de 55 ans. Le Salon du prêt-à-saigner, obtient le Grand Prix de littérature policière en 1979. Ses récits respirent le vécu, ses personnages sont des êtres simples. Piéton de Paris Joseph Bialot fait de la ville l'héroïne de ses romans avec le quartier du Sentier (Le Salon du prêt-à-saigner) ou Belleville (Babel-ville).

S’il est connu pour son humour noir et aussi dévastateur que la violence de certains de ses personnages, Bialot dépeint avec beaucoup de tendresse et d’émotion les petites gens dans leur vie quotidienne. Mais Joseph Bialot, après avoir attendu plus de cinquante ans pour le faire : "Il m’a fallu plus de vingt-cinq ans et une psychanalyse pour réussir à sortir du camp", dit-il lui même -, est aussi l'un de ceux qui ont le mieux su rendre compte du traumatisme laissé par l'expérience concentrationnaire. Qui donc a écrit que les "rescapés des camps hitlériens étaient des revenants, dans le sens du mot "spectres"?

Deux des livres qu'il a publiés, La station Saint-Martin est fermée au public et C'est en hiver que les jours rallongent, sont des textes écrits en hommage à ceux qui n'ont pas su "re-vivre", une fois revenus des "camps de la mort". Son dernier ouvrage "186 marches vers les nuages" évoque des évènements peu connus de la seconde guerre mondiale comme la mort de milliers de déportés des camps de Neungamme et du Stuthof embarqués de force par les SS sur des navires qui seront coulés par la Royal Air Force. Il rappelle aussi les crimes de guerre nazis commis contre des prisonniers de guerre à Mauthausen, captifs assassinés sur les 186 marches de la carrière de granit du camp. Son personnage central, Bert Waldeck,fait partie des antinazis qui par leur attitude ont sauvergardé un peu d'humain dans l'Allemagne des années 33/45
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