Rampon Joachim

Publié le par Roger Cousin

Rampon JoachimRampon Joachim Achille Comte, député de 1839 à 1842, représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1883, né à Paris le 9 juillet 1805, mort à Paris le 11 janvier 1883, fils du précédent, fit ses études au collège Henri IV, sortit de Saint-Cyr sous-lieutenant au 8e chasseurs en 1827, passa lieutenant en 1830, donna sa démission, devint aide-de-camp de La Fayette (1830), puis fut nommé colonel d'état-major de la garde nationale de la Seine, et général sous-chef d'état-major. Officier de la Légion d'honneur (10 juin 1837), il fut élu, le 2 mars 1839, député du 1er collège de l'Ardéche (Privas), par 156 voix (305 votants); il prit place à l'opposition et vota contre la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, pour l'adjonction des capacités.

Il échoua, le 9 juillet 1842, avec 119 voix contre 205 à l'élu, M. Champanhet, et 9 au marquis de Vogüé. Après la révolution de 1848, M. Rampon resta quelques années en dehors de la politique et ne voulut pas se rallier au second empire. Conseiller général de Tournon en 1867, il posa sa candidature d'opposition au Corps législatif dans la 3° circonscription de l'Ardèche, le 24 mai 1869, mais il échoua, au 1er tour, avec 6,049 voix contre 14,708 à M. de la Tourette et 9,241 à M. Hérold; il se désista au second tour en faveur de ce dernier. Nommé, le 30 novembre 1870, colonel de la 3e légion des mobilisés de l'Ardèche, il prit part en cette qualité aux opérations de l'armée de l'Est, et se signala en différentes rencontres.

Elu, le 8 février 1871, représentant de l'Ardèche à l'Assemblée nationale, le 1er sur 8, par 44,709 voix (73,015 votants, 115,623 inscrits), il fut président du centre gauche, son tint la politique de Thiers, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour les lois constitutionnelles; il repoussa la loi sur l'enseignement supérieur. Réélu au conseil général de l'Ardèche pour le canton de Tournon le 8 octobre 1871,. et président de ce conseil, il fut élu sénateur de l'Ardèche, le 30 janvier 1876, par 210 voix (403 votants); il prit place au centre gauche, devint vice-président du Sénat et, le 23 juin 1877, vota contre la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Il mourut en janvier 1883, et fut remplacé au Sénat, le 1er avril suivant, par M. Chalamet.

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