Briand Aristide

Publié le par Mémoires de Guerre

Aristide Pierre Henri Briand dit Aristide Briand, né le 28 mars 1862 à Nantes (France) et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un avocat et un homme politique, qui a été onze fois président du Conseil et vingt-six fois ministre sous la Troisième République. Il a joué un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926, conjointement avec Gustav Stresemann, pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925). En 1928, poursuivant son rêve de paix par la sécurité collective, dont l'axe serait la Société des Nations, il signe avec l'Américain Frank Billings Kellogg le pacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi. Mais sa construction diplomatique s'est écroulée dès le début des années 1930, marquées par la crise économique de 1929, la montée du nazisme et du nationalisme japonais. 

Briand Aristide

Débuts

Aristide Briand est issu d'une famille modeste. Il naît à Nantes au 12 de la rue du Marchix, donc dans un quartier très populaire et miséreux, au domicile et lieu de travail de ses parents, Pierre-Guillaume Briand et Madeleine Bouchaud, aubergistesa. Deux ans après la naissance de leur fils, ils s'installent à Saint-Nazaire où ils gèrent plusieurs établissements, notamment « Le Grand Café ». Ils reviennent à Nantes en 1894. Après avoir été élève du collège de Saint-Nazaire, Aristide Briand entre comme élève boursier au lycée de Nantes (actuellement lycée Georges-Clemenceau). Il fait une très bonne année scolaire, avec les premiers prix de version latine et de version grecque et les deuxièmes prix d'histoire et d'anglais, et le premier prix de version grecque au concours général. Aussi, il passe directement en rhétorique en 1878-1879 (il y obtient seulement 3 accessits). Durant ces années, il semble qu'il ait fait la connaissance de Jules Verne.

Après le baccalauréat, il entreprend des études de droit et devient clerc en revenant à Saint-Nazaire. En 1886, il s’inscrit comme avocat stagiaire au barreau de cette ville portuaire, il rencontre Fernand Pelloutier, figure de l’anarcho-syndicalisme et secrétaire de la Fédération des Bourses du travail. Il décide alors de s’engager en politique et se lie d'amitié avec Eugène Courroné, directeur de la Démocratie de l'Ouest auquel il collabore. Devenu directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engage aux côtés des radicaux-socialistes. Il est élu conseiller municipal de Saint-Nazaire le 6 mai 1888 et démissionne le 22 février 1889. Il fait ensuite élire des « candidats-ouvriers » au sein du premier municipe socialiste de la ville.

D'août 1900 à novembre 1909, il est inscrit au Barreau de Pontoise. Son cabinet est installé près du lac d'Enghien, où il aime pêcher à la ligne avec ses amis, le dimanche. Il se fait connaître comme journaliste, notamment dans le journal anticlérical La Lanterne, et également en assurant la défense dans des procès emblématiques pour le monde ouvrier, comme celui des employés de l'horlogerie Crettiez de Cluses (ce procès fit l'objet d'un épisode des Procès témoins de leur temps diffusé en 1978 par Antenne 2). Célibataire, il multiplie les conquêtes ; il a eu un temps pour compagne la psychanalyste Marie Bonaparte, disciple de Freud.

Selon Christian Morinière, président de l'association Aristide-Briand dont l'objet est d'œuvrer à la mémoire du Nantais et de gérer son fonds d'archives personnel, Aristide Briand « s'est toujours réclamé de la Bretagne ». Il était ancré à Nantes, à Saint-Nazaire et dans le Trégor où il possédait une maison sur l'île Milliau, au large de Trébeurden : « Il ne ratait pas une occasion de revenir. C'était sa patrie. On disait : Briand le Breton. Quand d'autres se disaient Alsaciens ou Provençaux, lui, il se définissait comme Breton ». Et c'est en tant que tel qu'en parle le quotidien L'Ouest-Éclair. 

Les années 1902-1905

D’abord proche du syndicalisme révolutionnaire et grand défenseur de l'idée de la grève générale, il devient député socialiste de Saint-Étienne en 1902, à la suite de Benoît Oriol. Il est alors très proche de Jean Jaurès. En 1904, il quitte son poste de secrétaire général du Parti socialiste français. Il joue un rôle important dans le processus de laïcisation en tant que rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État. Son pragmatisme et son talent de négociateur ont finalement permis une application mesurée et un accord de fait entre la République laïque et une partie du clergé français, malgré l'opposition virulente du Vatican. 

L'évolution vers le centre (1906-1914)

En mars 1906, il se voit confier le ministère de l'Instruction publique dans le gouvernement du radical Sarrien contre l'avis de Jean Jaurès qui redoute que Briand suive la même évolution que Millerand au contact du pouvoir. Plus encore que celle de Millerand dans le gouvernement Waldeck-Rousseau en 1899, la nomination de Briand est très mal perçue dans les rangs de la SFIO, où l'on parle de trahison. Il fréquente à cette époque le salon de Madame Arman de Caillavet, égérie d'Anatole France. C'est Briand qui exige la venue du radical Clemenceau dans le cabinet, préférant l'avoir avec lui que contre lui. Clemenceau, autre habitué de Mme Arman de Caillavet, est nommé ministre de l'Intérieur, et devient très impopulaire chez les socialistes en tant que « briseur de grèves ». H.-P. Gassier signe alors une affiche désignant Briand comme « Le Jaune ». De 1906 à 1913, Briand est constamment au gouvernement : de l'Instruction publique, il passe à la Justice en janvier 1908, dans le gouvernement Clemenceau (il tente alors d'obtenir l'abolition de la peine de mort), puis devient président du Conseil avec le portefeuille de l'Intérieur en juillet 1909 ; il conserve cette fonction jusqu'en mars 1913, à l'exception de l'année 1912 où il est de nouveau ministre de la Justice de Raymond Poincaré.

Durant cette période, il se montre hostile au droit de grève des fonctionnaires ; en octobre 1910, alors qu'il est chef du gouvernement, il dénonce une grève dans les chemins de fer de l'Ouest, récemment nationalisés : « entreprise criminelle de violence, de désordre et de sabotage ». Il réquisitionne les agents de la compagnie qui continuent quelques jours la grève en portant un brassard indiquant qu'ils sont mobilisés contre leur gré. Cette action antisyndicale suscite des critiques, dont celle de Jean Jaurès qui l'apostrophe : « Pas ça ou pas vous » ajoutant que Briand, par son « jeu de duplicité, souille et décompose successivement tous les partis ». De son côté, Maurice Barrès le qualifie de « monstre de souplesse ». Mais la grève, par ailleurs impopulaire auprès d'une frange de la population, est ainsi arrêtée au bout d'une semaine. En 1914, il confirme son rapprochement vers le centre en créant, aux côtés de plusieurs chefs de file du Parti républicain démocratique, une éphémère Fédération des gauches, dont il prend la présidence. Il ne rejoint pourtant pas son groupe parlementaire après les élections législatives de 1914. 

La Première Guerre mondiale

Briand revient au gouvernement fin juillet 1914, d'abord comme ministre de la Justice de René Viviani, puis d'octobre 1915 à mars 1917, comme président du Conseil, détenant le portefeuille des Affaires étrangères. Il joue donc un rôle essentiel dans la première phase de la guerre. Durant la bataille de Verdun, il est un efficace président du Conseil, montrant ses capacités à faire face dans les moments les plus difficiles. Le 25 décembre 1916, au début de son sixième gouvernement, dont le ministre de la Guerre est maintenant Lyautey, Joffre est remplacé comme commandant en chef par Nivelle, favorable à la reprise de la stratégie offensive et qui va préparer une grande opération pour le printemps 1917. En février 1917, Briand est confronté aux débuts de la révolution en Russie. Le départ de Lyautey en mars entraîne la chute du ministère, avant que Nivelle ait lancé l'offensive du Chemin des Dames, qui va d'ailleurs être un échec.

Combattu depuis des mois avec acharnement par Clemenceau, meneur des jusqu’au-boutistes, il cesse d'être ministre en mars 1917. Dès novembre 1917, sa situation au sein du gouvernement Clemenceau est loin d'être excellente, alors que le chef du gouvernement s'attaque aux « défaitistes », que Malvy — ministre de l'Intérieur depuis mars 1914 — et Caillaux sont déférés à la justice et que plusieurs espions ou supposés tels sont condamnés à mort (Bolo Pacha, Mata Hari). Il est clair que Clemenceau et Briand sont devenus des adversaires durant la Première Guerre mondiale. Clemenceau a dit de lui qu'il était un « imbécile ». À l'élection présidentielle de janvier 1920, il fait de son mieux pour bloquer l'élection de Clemenceau, proposant à la place celle de Paul Deschanel. Il convainc ainsi la droite catholique du danger d'élire le vieil anticlérical, tandis que la SFIO n'apprécie guère le « premier flic de France ». Briand va jusqu'à rencontrer Mgr Cerretti, représentant officieux du Vatican à Paris, pour qu'il soutienne Deschanel. 

Briand Aristide

L'entre-deux-guerres

Personnage phare des années 1920 et du début des années 1930, comme son rival Raymond Poincaré, il est président du Conseil à cinq reprises (1921, novembre 1925-juillet 1926, juillet-octobre 1929), occupant le poste de ministre des Affaires étrangères en 1921 et d'avril 1925 à janvier 1932. Durant cette période il se rapproche des socialistes avec qui il était en froid depuis la seconde moitié des années 1910. Pendant ses années au ministère des Affaires étrangères, il est épaulé et appuyé par le secrétaire général du Quai d'Orsay, Philippe Berthelot. C'est à son rôle international qu'Aristide Briand doit sa renommée. Personnage phare du pacifisme français de l'entre-deux-guerres, il est un partisan de la politique de paix et de collaboration internationale (accords de Locarno, 1925), président du Conseil de la Société des Nations, médiateur lors de l'incident de Pétritch, coauteur du pacte Briand-Kellogg en 1928 qui mettait « la guerre hors-la-loi ». Il parvient à convaincre ses contemporains qui saluent son éloquence, notamment sa « voix de violoncelle ». Le prix Nobel de la paix lui est décerné en 1926, ainsi qu'à son homologue allemand Gustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties.

Le 5 septembre 1929, président du Conseil, il annonce devant l'assemblée générale de la Société des Nations, au nom du gouvernement français et en accord avec Stresemann, un projet d'union européenne. L'Assemblée lui donne mandat pour présenter un Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne (rédigé par Alexis Leger) qui ne fut pas retenu. En 1931, il est convié à l'inauguration du monument en l'honneur de Clemenceau érigé dans la cour du lycée de Nantes, mais il se fait représenter par son chef de cabinet, Georges Suard, lui aussi ancien élève, officiellement en raison d'une charge de travail trop importante. Il échoue à l'élection présidentielle française de 1931 face à Paul Doumer. Il abandonne ses fonctions gouvernementales seulement deux mois avant sa mort, le 7 mars 1932 au no 52 avenue Kléber. Ses cendres reposent, depuis le 3 juillet 1932, dans le petit cimetière de Cocherel, commune d'Houlbec-Cocherel (Eure), devant un paysage qu'il aimait tout particulièrement. L'oraison funèbre est prononcée par Édouard Herriot, président du Conseil. 

Critiques et postérité de son action politique

Ayant quitté le socialisme, il est considéré par les socialistes comme un « renégat », un « traître ». Pour les monarchistes de l'Action française, il est l'incarnation de la « démocrasouille » républicaine ; pour Léon Daudet, il est un « voyou de passage », une « fille publique, avec ses ruses, sa veulerie, son ignorance, sa sentimentalité banale et son souple avachissement ». Sa politique de rapprochement et de réconciliation avec l'Allemagne lui est reprochée. Jacques Bainville l'accuse d'oublier le « péril germanique » qu'il dénonce. Mais l'opinion française, majoritairement pacifique, l'approuve[réf. nécessaire], pensant que cette politique de paix a des chances de réussir. Mais il semble que Briand ait lui-même des doutes quant à la paix : « La paix, j'y travaille, mais je n'en suis pas le maître. S'il y a la guerre, il faut être prêt. ». Son successeur trouva une fortune de 23 millions de francs-or, « mois par mois, économisé sur les fonds spéciaux ». Le grand reproche qui a été fait à la politique d'apaisement de Briand serait d’avoir défendu inlassablement une paix « impossible » à construire durablement à son époque, d'avoir tenté de « rendre la guerre hors-la-loi », d'avoir défendu le pacifisme.

D'autres personnalités ont partagé les positions pacifistes de Briand, même après l'arrivée au pouvoir d'Hitler (Briand est mort avant), et le réarmement de l'Allemagne : Marcel Déat clame qu'il ne veut pas « mourir pour Dantzig ». L'opinion publique française les suit : Édouard Daladier, signataire des accords de Munich, reçoit un triomphe à sa descente d'avion, alors qu'il pensait que la foule était là pour le lyncher. Les diplomates français, notamment Alexis Leger (Saint-John Perse), secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 1940 et ancien collaborateur de Briand, ont jusqu'au bout voulu croire possible une politique d'arbitrage et de désarmement menant à une réconciliation, voire à la naissance d'une fédération européenne. Max Gallo le qualifie de « modèle le plus achevé de parlementaire français de la IIIe République », illustrant « l'incapacité de toute une classe politique à saisir la nouvelle donne qui change le jeu du monde ». Il pense que Briand (né en 1862), comme Pétain (né en 1856), étaient des hommes, nés sous le Second Empire, qui n'ont pas eu à « passer le témoin à des hommes » plus jeunes — morts dans les tranchées de 14-18 — et ils « tenaient encore la barre » dans les années 1930 et 1940. Finalement, de « trop vieux capitaines pour une mer déchaînée. Elle les a engloutis. » 

Aristide Briand : dates clés

9 décembre 1905 : Loi de séparation des Églises et de l'État

Le 9 décembre 1905, la loi de séparation des Églises et de l'État est adoptée sous l'impulsion d'Aristide Briand, député socialiste adepte de la laïcité. Cette loi constitue une véritable révolution en mettant fin à un siècle de concordat napoléonien. Si juifs et protestants acceptent assez bien cette réforme, il en va différemment de l'Église catholique, le pape Pie X la condamnant formellement. Le gouvernement Clémenceau aura ainsi à gérer la crise des inventaires des biens mobiliers de l'Église, ce qui donnera lieu à des manifestations de violence.

12 janvier 1922 : Démission d'Aristide Briand

Le président du Conseil Aristide Briand, constatant l'hostilité de ses ministres et du président Alexandre Millerand face à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne, donne sa démission. Il sera remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré favorable à une politique de "sécurité par la force". Il faudra attendre 1925, pour qu'Aristide Briand revienne au gouvernement.

11 mai 1924 : Le Cartel des Gauches au pouvoir

Socialistes du SFIO et Radicaux de gauche s’unissent pour former le Cartel des gauches et gagnent les élections législatives. La droite est prise d’une certaine terreur tandis que des transferts massifs de capitaux s’opèrent. Finalement, l’alliance est fragile. Elle ne parvient pas à enrayer la crise monétaire qui sévissait déjà et subit de nombreux changements. Edouard Herriot, Paul Painlevé et Aristide Briand se succèderont à la tête du gouvernement jusqu’en 1926. Finalement c’est la droite qui revient alors au pouvoir en la personne de Raymond Poincaré.

16 octobre 1925 : Signature des accords de Locarno

La conférence de Locarno (Suisse) commencée le 5 octobre réunissant Aristide Briand pour la France, Arthur Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Gustav Stresemann pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie et Emile Vandervelde pour la Belgique, aboutit à la signature des accords de Locarno. Ils garantissent les frontières établies lors du traité de Versailles (28 juin 1919). L'Allemagne s'engage à respecter l'accord concernant la zone démilitarisée de la Rhénanie et à ne pas violer les frontières de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. En envahissant la Rhur en mai 1936, Hitler violera les accords de Locarno.

20 juillet 1926 : Édouard Herriot devient président du Conseil pour la seconde fois.

Après avoir provoqué la chute du gouvernement d'Aristide Briand, Édouard Herriot devient président du Conseil pour la seconde fois le 20 juillet 1926. Sa nomination fait suite à la tentative de Joseph Caillaux, alors ministre des Finances, de prendre les pleins pouvoirs financiers afin de contrer la baisse du franc. Le « gouvernement d'union nationale » voulu par Herriot ne résiste pas à la crise financière et est renversé le 21 juillet, remplacé par Raymond Poincaré.

27 août 1928 : Le pacte Briand-Kellog

Les représentants de quinze nations, réunis au Quai d'Orsay à Paris, signent le pacte Briand-Kellog par lequel ils renoncent solennellement à la guerre. Ce pacte est l'œuvre de trois "pèlerins de la paix", Aristide Briand, Frank Kellogg et Gustav Stresman, les ministres de Affaires étrangères de la France, des Etats-Unis et de l'Allemagne. Ce pacte marque l'apogée de la détente, les événements ultérieurs révéleront hélas son inanité. 

7 mars 1932 : Décès d'Aristide Briand

Homme politique et diplomate français, Aristide Briand est né le 28 mars 1862 à Nantes. Plusieurs fois nommé président du Conseil, député et ministre, il a joué un rôle important dans les relations internationales au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il reçut un prix Nobel pour avoir participé à la réconciliation franco-allemande. Le nazisme est ensuite venu heurter ses projets diplomatiques. Il est décédé le 7 mars 1932 à Paris.

Mandats électifs

  • Élu et réélu : député de la Loire en 1902, 1906, 1910 et 1914.
  • Élu et réélu : député de la Loire-Inférieure en 1919, 1924 et 1928 jusqu'à son décès.

Fonctions gouvernementales

  • 14 mars 1906 : 20 octobre 1906 : : Instruction publique, Beaux-Arts et Cultes : Ferdinand Sarrien
  • 25 octobre 1906 : 4 janvier 1908 : : Instruction publique, Beaux-Arts et Cultes : Georges Clemenceau (1)
  • 4 janvier 1908 : 20 juillet 1909 : : Justice et Cultes : Georges Clemenceau (1)
  • 24 juillet 1909 : 2 novembre 1910 : Président du Conseil : Intérieur et Cultes : Aristide Briand (1)
  • 4 novembre 1910 : 27 février 1911 : Président du Conseil: Intérieur et Cultes : Aristide Briand (2)
  • 14 janvier 1912 : 21 janvier 1913 : : Justice : Raymond Poincaré (1)
  • 21 janvier 1913 : 18 février 1913 : Président du Conseil : Intérieur et Cultes : Aristide Briand (3)
  • 18 février 1913 : 22 mars 1913 : Président du Conseil : Intérieur : Aristide Briand (4)
  • 26 juillet 1914 : 29 octobre 1915 : : Justice : René Viviani (2)
  • 29 octobre 1915 : 12 décembre 1916 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (5)
  • 12 décembre 1916 : 17 mars 1917 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (6)
  • 16 janvier 1921 : 12 janvier 1922 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (7)
  • 17 avril 1925 : 27 octobre 1925 : : Affaires étrangères : Paul Painlevé (2)
  • 29 octobre 1925 : 22 novembre 1925 : : Affaires étrangères : Paul Painlevé (3)
  • 28 novembre 1925 : 6 mars 1926 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (8)
  • 9 mars 1926 : 15 juin 1926 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (9)
  • 23 juin 1926 : 17 juillet 1926 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (10)
  • 23 juillet 1926 : 6 novembre 1928 : : Affaires étrangères : Raymond Poincaré (4)
  • 18 novembre 1928 : 26 juillet 1929 : : Affaires étrangères : Raymond Poincaré (5)
  • 29 juillet 1929 : 22 octobre 1929 : Président du Conseil : Affaires étrangères : Aristide Briand (11)
  • 3 novembre 1929 : 17 février 1930 : : Affaires étrangères : André Tardieu (1)
  • 21 février 1930 : 25 février 1930 : : Affaires étrangères : Camille Chautemps (1)
  • 2 mars 1930 : 4 décembre 1930 : : Affaires étrangères : André Tardieu (2)
  • 13 décembre 1930 : 22 janvier 1931 : : Affaires étrangères : Théodore Steeg
  • 27 janvier 1931 : 13 juin 1931 : : Affaires étrangères : Pierre Laval (1)
  • 13 juin 1931 : 12 janvier 1932 : : Affaires étrangères : Pierre Laval (2)
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article