Freud Sigmund
Médecin autrichien, fondateur de la psychanalyse (Freiberg, aujourd'hui Příbor, Moravie, 1856-Londres 1939).
Freud est né le 6 mai 1856 en Moravie, province de l'empire d'Autriche-Hongrie, au cœur d'une famille juive nombreuse ; le père de Freud, négociant en laines, n'était pas un homme riche. La pauvreté, le judaïsme dans la société de la double monarchie à la fin du xixe s., autant d'obstacles contre lesquels Freud devra se dresser pendant toute sa vie. D'entrée de jeu, il se trouve dans une position d'exclu, de « déviant » ; les difficultés sociales qu'il rencontre dans le déroulement de sa carrière de médecin confirment un destin singulier, qui va, contre l'idéologie bourgeoise et raciste, susciter l'un des plus importants instruments de critique et de « soins » : la psychanalyse. C'est par le détour de la médecine que s'effectue cette genèse : les années 1875-1885 sont pour Freud des années d'études. Le cadre en est parfois inattendu- comme le cours de philosophie de Franz Brentano-, parfois marquant : le laboratoire d'Ernst von Brücke, à l'Institut de physiologie.
C'est vers cette époque qu'il manque de peu deux découvertes scientifiques : celle des neurones et celle de la cocaïne, dont il éprouve la dangereuse efficacité. En 1885, il devient Privatdozent en neuropathologie et s'en va faire à Paris un séjour d'études auprès de J.M. Charcot. Charcot, H. Bernheim à Nancy, Josef Breuer : trois médecins, professeurs ou amis, grâce auxquels Freud prend contact avec la réalité hystérique, c'est-à-dire avec le langage du corps. Le spectacle d'un Charcot suscitant puis annulant des symptômes somatiques au seul moyen de l'hypnose, la pratique de la suggestion employée par Bernheim et l'histoire d'Anna O., la malade de Breuer, traitée par la seule parole- la « talking cure »-, constituent un ensemble de faits qui éclairent Freud d'une lumière irréversible : les troubles hystériques sont d'origine sexuelle, d'une part, et d'autre part cette origine est inconsciente, « oubliée » par le sujet qui les vit. L'articulation du somatique et du psychique ainsi que l'idée de l'inconscient trouvent là leur point d'appui. En 1886, Freud s'est marié avec Martha Bernays, après d'interminables fiançailles où se marquent à la fois les capacités de « passion » de Freud et son éthique rigoriste.
Ce mariage, créant de nouveaux et objectifs besoins financiers, le contraint d'entrer de plain-pied dans la pratique médicale : il doit s'établir. En 1895, il publie, avec Breuer, les Études sur l'hystérie ; il rédige, pour l'envoyer à son ami Wilhelm Fliess, l'Esquisse d'une psychologie scientifique. La mort de son père (1896) a déclenché chez Freud une analyse, faite sur lui-même, des processus observés par ailleurs sur ses patients. Il éprouve là les effets d'inconscient : retour de souvenirs oubliés, modifications des fixations affectives, transfert. C'est Fliess, l'ami de l'auto-analyse, qui sert de pivot à cette opération d'où surgira, en 1900, la Science des rêves, acte de fondation de la psychanalyse : Fliess, à qui Freud écrit sans cesse et qui est de sa part l'objet d'une amitié passionnée, sera, en quelque sorte, l'analyste improvisé de Freud. C'est en 1900 que la Science des rêves paraît ; mais de 1897 à 1900 se sont élaborés les livres qui fondent la pratique analytique et le système de ses concepts : la Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), le Mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient (1905) ainsi que les Trois Essais sur la théorie de la sexualité. La rédaction du cas Dora, première des Cinq Psychanalyses, recueil d'études de cas, date également de cette période de fondation.
À partir d'un corpus de rêves, dont beaucoup sont les siens, Freud dégage dans la Science des rêves les lois générales de décryptage des symptômes dont la cause est l'inconscient. Il donne également un modèle figuré pour représenter le système énergétique où l'inconscient tient son rôle : l'appareil psychique. On peut schématiquement trouver, dans ces deux versants du livre majeur de Freud, deux aspects également vrais de son activité scientifique pendant cette première période : le principe de la cure analytique, les pratiques d'écoute et de lecture des symptômes en général relèvent d'un Freud praticien ; la construction d'un appareil théorique évolutif, décrivant de plusieurs manières successives le système de l'inconscient, relève d'un Freud théoricien de la psychanalyse comme science.
Le rêve, la fixation psychosomatique dans l'hystérie, le lapsus, le mot d'esprit, l'acte manqué, toujours réussi au regard de l'inconscient, sont autant de symptômes qui marquent à travers le langage conscient et délibéré de la raison la présence et l'efficacité d'un langage qui en est le revers et qui possède son fonctionnement propre. Le principe du rêve réside dans la réalisation d'un désir. Ainsi, dans le premier rêve de la Science des rêves (« l'injection faite à Irma »), le désir de Freud se dévoile à travers le texte du rêve : se disculper en tant que médecin, et, au-delà, éluder les responsabilités de la psychanalyse, qui ne soigne pas le corps selon l'intervention directe de la médecine classique. Le rêve, dit Freud, est un rébus ; il présente des scènes, des figures, qui sont comme des hiéroglyphes ou des pictogrammes : polysémiques, demandant à être décomposés en séquences pour être lisibles.
Les mécanismes de fonctionnement de ce langage spécifique sont d'une part la condensation et le déplacement, lois de langage dont Lacan montrera plus tard qu'elles sont lois de tout langage ; d'autre part la prise en considération de la figurabilité et l'élaboration secondaire, processus de liaison constituant le récit apparemment continu du rêve. La condensation construit des « personnes collectives » : ainsi, Irma est aussi la femme de Freud, une amie, une gouvernante, etc. ; le déplacement met une personne ou un détail à la place d'un autre, fait, dans le texte du rêve, boiter le docteur M… à la place du frère de Freud. L'un et l'autre mécanismes s'expliquent par la surdétermination : les effets d'inconscient ne relèvent pas d'une seule cause, mais de la surimposition de plusieurs réseaux de causalité. De même, dans le cas de l'hystérie, c'est la superposition de deux désirs antagonistes qui produit le symptôme. Pour rendre compte de ce fonctionnement inédit et complexe, il faut à Freud un modèle d'intelligibilité : l'appareil psychique.
L'appareil psychique, construit sur le modèle d'un appareil optique selon le schéma de l'arc réflexe, présente l'idée, permanente dans la pensée de Freud, d'un lieu psychique : « la psyché est étendue ». Dans cet espace se déroule un scénario qui sera plus tard élargi par Freud à l'histoire de l'humanité tout entière : inscription de traces mnésiques, effacement de ces traces- c'est le refoulement-, puis réapparition de l'inscription dans l'« après-coup » (retour du refoulé). Trois systèmes se partagent cet espace d'inscription : les systèmes conscient, préconscient, inconscient. En 1920, Freud réélaborera cette première topique sans toutefois y renoncer : alors apparaissent les trois notions que sont le ça- réservoir pulsionnel-, le surmoi- instance de censure et d'interdiction-, le moi, mécanisme de pondération et de prise en compte des pressions diverses qui s'exercent sur la psyché. Deux textes de Freud marquent entre autres ces deux conceptions complémentaires : la Métapsychologie (articles de 1915), caractéristique de la première topique ; le Moi et le ça (1923), au titre significatif, pour la seconde topique.
C'est en 1908 qu'est fondée la Société psychanalytique de Vienne ; mais, dès avant cette date, s'est constituée progressivement autour de Freud l'institution analytique. À partir de 1902, la « Société psychologique du mercredi » groupe autour du maître des disciples qui constituent l'école de Freud : O. Rank, W. Stekel et quelques autres médecins forment le premier groupe analytique. En 1907, Jung fonde à Zurich la Société Freud : c'est pour Freud une victoire, car Jung, fils de pasteur, psychiatre suisse, fait, au dire de Freud lui-même, sortir la psychanalyse de ses limites viennoises et juives. En 1910 se fonde l'Association psychanalytique internationale. Cependant, à mesure que l'institution analytique se constitue et s'étend, des ruptures, des scissions s'effectuent entre Freud et les plus proches de ses disciples. De 1911 à 1913, Freud se sépare successivement de Adler, Stekel et surtout Jung ; une seconde vague de rupture voit s'éloigner Rank d'abord, puis le plus cher des proches de Freud, Sándor Ferenczi (en 1924, puis en 1929). Ce processus se poursuit après la mort de Freud : l'institution analytique procède par scissions indéfinies.
À travers ces heurts se précise la technique de la cure psychanalytique ; son insertion parmi les pratiques thérapeutiques de la médecine occidentale devient un état de fait. La cure analytique se déroule dans un temps et un espace spécifiques, en dehors des conditions sociales de la vie quotidienne ; à rythme régulier, l'analysant- celui qui est entré dans le processus de la cure- vient dans un lieu où l'analyste l'écoute ; il est allongé sur un divan, l'analyste se tient le plus souvent à son chevet, derrière lui. La cure s'ouvre par une convention spécifique, que Freud appelle la règle fondamentale : l'analysant doit tout dire, ne rien dissimuler de ses associations. « Nous avons nommé psychanalyse le travail par lequel nous amenons à la conscience du malade le psychique refoulé en lui », écrit Freud en 1918. Ce travail s'effectue dans la relation qui unit les deux individus en cause dans une psychanalyse : l'analysant, qui parle, qui « demande »- ce terme recouvrant tout ce qu'un homme peut génériquement demander à un autre-, et l'analyste, qui supporte cette demande, sans toutefois y répondre ; cette relation s'appelle transfert. Sur ce support qu'est le transfert s'opère la régression, retour au présent de formes périmées dans l'existence actuelle du patient ; ainsi se construit le passé oublié. Le principe thérapeutique de la cure analytique, celui par lequel le psychique refoulé revient à la conscience, repose sur la distinction entre la répétition des événements qui sont à l'origine des troubles actuels, et le souvenir du passé ; la répétition s'effectue dans le symptôme, présence du passé refoulé, « oubli » qui se manifeste par un dérèglement de la vie ; lorsque le souvenir remet en place l'événement traumatique, le symptôme disparaît, le présent est libéré du passé. Cette actualisation du refoulé se joue dans la relation transférentielle, dont la résolution marque la fin conventionnelle de la cure. Processus thérapeutique, la cure demande à être monnayée : la pratique du paiement constitue un puissant ressort pour faire avancer le déroulement de la psychanalyse.
C'est en 1912 que Freud écrit le premier de ses ouvrages anthropologiques, Totem et tabou, dans lequel il entreprend, à l'aide des données de l'ethnologie, de retracer l'histoire des origines. Cette démarche découle logiquement de la théorie freudienne antérieure : en effet, pour rendre compte de la structure individuelle, il faut que le passé tout entier de l'humanité ait hérité d'une structure collective analogue. L'analogie : telle est la démarche qui permet à Freud de construire en parallèle l'histoire présente de l'enfant et l'histoire passée de l'homme. Toute une série de livres racontent cette histoire : l'Avenir d'une illusion (1927), Malaise dans la civilisation (1930) – également traduit sous le titre le Malaise dans la culture –, Pourquoi la guerre ? (1932) et surtout Moïse et le monothéisme, paru en 1939, alors que Freud a été obligé de quitter l'Autriche pour Londres, chassé par l'antisémitisme nazi.
L'histoire de l'humanité commence par un meurtre, celui du père de la horde primitive, tué et dévoré par les fils, jaloux de sa puissance ; refoulé, le souvenir du meurtre resurgit dans le sacrifice totémique d'une part, et dans les prohibitions d'autre part. Le totem, animal sacrifié, représente le père, de nouveau tué dans la commémoration rituelle ; les prohibitions règlent les rapports sexuels, dont le monopole revenait auparavant au père-roi. Cette histoire est à l'origine des processus collectifs et individuels. Collectifs : dans la religion, qui assume par des sacrifices une culpabilité persistante ; dans l'œuvre d'art, qui, à travers la sublimation, transforme le conflit ; et, en général dans toute connaissance et tout savoir. Individuels : l'histoire d'un événement primitif, refoulé pendant la période de latence, réapparaît au moment de la puberté sous la forme de la névrose.
Mais, dès avant, la structure du complexe d'Œdipe reproduit le scénario initial : l'enfant de sexe masculin se fixe sur le parent de sexe opposé, la mère, possédée à ses yeux par le père tout-puissant. L'histoire d'Œdipe, meurtrier de son père et époux de sa mère, sert de matrice répétitive : « Tout être humain se voit imposer la tâche de maîtriser le complexe d'Œdipe », dit Freud. Le mythe d'Œdipe et l'histoire du meurtre du père contribuent à donner à l'anthropologie freudienne un accent tragique. Freud lui-même considère que l'humanité a subi dans son histoire trois blessures narcissiques, qui toutes trois diminuent l'autonomie et la puissance des illusions de l'homme Copernic et Darwin illustrent les deux premières. Le nom de Freud reste attaché à la psychanalyse, qui est la troisième.
Publications
Essais
- Totem et Tabou (1913)
- Malaise dans la civilisation (1929)
- Œuvres complètes de Freud, vol. I à XVIII, PUF, 1998
- Abrégé de psychanalyse, 1938, PUF, 2001 (ISBN 2-13-044442-3)
- Analyse d'une phobie d'un petit garçon de cinq ans : Le Petit Hans, 1909, PUF, 2006, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2130584632)
- Analyse terminée et analyse interminable, 1937, dans Œuvres complètes - psychanalyse : vol. 20 : 1937-1939, (OCF), PUF, 2010 (ISBN 2130565948)
- Au-delà du principe de plaisir, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 761, 2010 (ISBN 9782228905534)
- L'avenir d'une illusion, 1927, PUF, 2004 (ISBN 2-13-054702-8)
- Cinq leçons sur la psychanalyse, 1909, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 1, (ISBN 9782228904957)
- Cinq Psychanalyses (Dora, L'homme aux Loup, L'homme aux rats, le petit Hans, Président Schreber), traduction révisée, PUF, 2008, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2-13-056198-5)
- De la cocaïne, Bruxelles, Éditions Complexe, 1976, comprend, outre sa correspondance à ce propos, « Écrits sur la cocaïne », (1884), ainsi que « Contribution à la connaissance des effets de la coca », 1885, réédité dans Un peu de cocaïne pour me délier la langue, Max Milo Éditions, 2005 (ISBN 2-914388-76-4)
- Complément métapsychologique à la doctrine de rêves, 1917
- Conseils aux médecins sur le traitement psychanalytique, 1912 dans La technique psychanalytique, PUF, 2007, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2-13-056314-7)
- Considérations actuelles sur la guerre et la mort, 1915
- Contribution à la conception des aphasies : une étude critique, 1891, PUF, 1996 (ISBN 2-13-041547-4)
- Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique, 1914 dans Œuvres complètes, vol. 12 (1913-1914), PUF, 2005 (ISBN 2-13-052517-2)
- De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l'homosexualité, 1922
- Le Début du traitement, 1913 dans La technique psychanalytique, PUF, 2007, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2-13-056314-7)
- Le délire et les rêves dans la Gradiva de Wilhelm Jensen, 1906, PUF, 2007 (ISBN 2-13-054825-3)
- Deuil et mélancolie (1917), 1917, Œuvres Complètes de Freud - Psychanalyse, vol. 13, Paris, PUF, 1988 (ISBN 2130550096) et Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 783, 2011 (ISBN 9782228906128)
- Dora. Fragment d'une analyse d'hystérie, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 735, 2010 (ISBN 9782228904964)
- La Dynamique du transfert, 1912 dans La technique psychanalytique, PUF, 2007, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2-13-056314-7)
- Esquisse d'une psychologie scientifique. Entwurf einer Psychologie, 1895, Éditions Erès, 2011 (ISBN 2-74-9213835)
- Essais de psychanalyse, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 15, 2001 (ISBN 9782228893992)
- Études sur l'hystérie (en collaboration avec Josef Breuer), 1895, PUF, 2002 (ISBN 2-13-053069-9)
- L'Homme aux loups, 1914, PUF, 1990, PUF, Qadrige, Grands textes (ISBN 2130570259) et Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 766, 2010 (ISBN 9782228905695)
- L'Homme aux rats : Journal d'une analyse, 1909, PUF, 2000 (ISBN 2-13-051122-8) et Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 766, suivi de Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense, 2010 (ISBN 9782228905541)
- Inhibition, symptôme et angoisse, 1926, PUF, 2005 (ISBN 2-13-054980-2)
- L'inquiétante étrangeté et autres essais, 1919, Gallimard Folio, 1988 (ISBN 2-07-032467-2)
- L'inquiétant familier. Suivi de Le marchand de sable de E.T.A Hoffmann, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 817, 2011 (ISBN 9782228906746)
- L'Interprétation des rêves, 1900, PUF, 2005 (ISBN 2-13-052950-X)
- Introduction à la psychanalyse, 1917, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004 (ISBN 2-228-89405-2)
- Lettres à Wilhelm Fliess, 1887-1904, PUF, 2006 (ISBN 2-13-054995-0)
- Malaise dans la civilisation, 1929 dans Le Malaise dans la Culture, PUF, 2004 (ISBN 2-13-054701-X)et Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 767, 2010 (ISBN 9782228905701)
- Le Maniement de l'interprétation des rêves en psychanalyse, 1911 dans La technique psychanalytique, PUF, 2007, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2-13-056314-7)
- Du masochisme, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 818, 2011 (ISBN 9782228906753)
- Mémoire, souvenirs, oublis, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot » no 736, 2010 (ISBN 9782228904971)
- Métapsychologie, PUF, 2010 (ISBN 2-13-057957-4)
- Le Moi et le Ça (1923), Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 768, 2010 (ISBN 9782228905688)
- Le Moïse de Michel-Ange, 1914, dans Œuvres complètes de Freud, vol. 12, 1913-1914, PUF (ISBN 2-13-052517-2)
- Moïse et le Monothéisme, 1939, dans L'homme Moïse et la religion monothéiste, Gallimard, 1993 (ISBN 2-07-032741-8) ou dans Œuvres complètes - psychanalyse : vol. 20 : 1937-1939, (OCF), PUF, 2010 (ISBN 2130565948)
- Un mot à propos de l’antisémitisme, 1938, dans Œuvres complètes - psychanalyse : vol. 20 : 1937-1939, (OCF), PUF, 2010 (ISBN 2-13-056594-8)
- Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient, 1905, Gallimard, Folio, 1992 (ISBN 978-2-07-032721-8)
- La négation, 1925
- Névrose, psychose et perversion, 1914, PUF, 1999 (ISBN 2-13-045208-6)
- Notre relation à la mort, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot » no 881, 2012 (ISBN 9782228908092)
- Nouvelles conférences sur la psychanalyse, 1932 dans Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse, Gallimard, 1989 (ISBN 2-07-032518-0)
- On bat un enfant, 1919
- Le petit Hans. Analyse de la phobie d'un garçon de cinq ans, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 816, 2011 (ISBN 9782228906739)
- Pour introduire le narcissisme, 1914 dans Œuvres complètes de Freud, vol. 12, 1913-1914, PUF (ISBN 2-13-052517-2) et Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 850, 2012 (ISBN 9782228907439)
- Pourquoi la guerre ? , 1933, en collaboration avec Albert Einstein, Rivages, 2005 (ISBN 2-7436-1364-5)
- La prédisposition à la névrose obsessionnelle, 1913
- Le Président Schreber, 1911, PUF, 2004 (ISBN 2-13-054828-8) et Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 801, 2011 (ISBN 9782228906562)
- Le problème économique du masochisme (1924) dans Œuvres complètes, tome XVII, 1923-1925, PUF (ISBN 2-13-044302-8)
- Le "Projet de psychologie scientifique" de Freud : un nouveau regard, PUF, 1986 (ISBN 978-2130390541)
- La psychanalyse et l’établissement des faits en matière judiciaire par une méthode diagnostique, 1906
- Psychogenèse d'un cas d'homosexualité féminine, 1920
- Psychologie des foules et analyse du moi, préface de Christophe Dejours, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 834, 2012 (ISBN 9782228907156)
- Psychologie des masses et analyse du moi, 1921, PUF, coll. « Quadrige Grands textes », 2010 (ISBN 2-13-058500-0)
- Psychologie de la vie amoureuse, préface de Robert Neuburger, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 760, 2010 (ISBN 9782228905527)
- Psychopathologie de la vie quotidienne, 1904, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004 (ISBN 2-228-89402-8)
- Pulsions et destins des pulsions, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 880, 2012 (ISBN 9782228908085)
- Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes, 1925
- À propos de la psychanalyse dite « sauvage », 1910, réédité sous le titre : La question de l'analyse profane, Gallimard-poche, 1998 (ISBN 2-07-040490-0)
- La question de l'analyse profane, 1927, Folio - Gallimard, 1998 (ISBN 2-07-040490-0)
- Remémoration, répétition, et élaboration, 1914 dans La technique psychanalytique, PUF, 2007, coll. « Quadrige Grands textes » (ISBN 2-13-056314-7)
- Résultats, idées, problèmes, tome I (1890-1920), PUF, 1987 (ISBN 2-13-038595-8) ou dansŒuvres complètes - psychanalyse : vol. 20 : 1937-1939, (OCF), PUF, 2010 (ISBN 2130565948)
- Résultats, idées, problèmes, tome II (1921-1938), PUF, 2001 (ISBN 2-13-039973-8) ou dansŒuvres complètes - psychanalyse : vol. 20 : 1937-1939, (OCF), PUF, 2010 (ISBN 2130565948)
- Le rêve de l'injection faite à Irma, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 802, 2011 (ISBN 9782228906579)
- La sexualité infantile, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 790, 2011 (ISBN 9782228906494)
- Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, 1910, Gallimard, Folio Bilingue, 2003 (ISBN 2-07-070665-6)
- Sur le rêve, 1900, Gallimard, coll. « Folio », 1990 (ISBN 2-07-032554-7)
- Totem et Tabou, 1913, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004 (ISBN 2-228-89407-9)
- Trois essais sur la théorie sexuelle, 1905, Gallimard, coll. « Folio », 1989 (ISBN 2-07-032539-3) ; PUF, « Quadrige Grands textes », 2010 (ISBN 2130579531)
- Trois mécanismes de défense. Le refoulement, le clivage et la dénégation, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot" no 897, 2013 (ISBN 9782228908375)
- Vue d'ensemble des névroses de transfert : un essai métapsychologique, 1915, Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-070685-0)
Correspondances
- Karl Abraham-Sigmund Freud, Correspondance (1907-1926), Gallimard, 2006 (ISBN 2-07-074251-2)
- Sándor Ferenczi-Sigmund Freud, Correspondance tome 1, Calmann-Lévy, 1996 (ISBN 2-7021-2542-5)
- Sándor Ferenczi-Sigmund Freud, Correspondance tome 3, Calmann-Lévy, 2000
- Ernest Jones-Sigmund Freud, Correspondance complète rassemblée par Andrew Paskauskas, PUF, 1998 (ISBN 2-13-048636-3)
- Oskar Pfister-Sigmund Freud, Correspondance avec le pasteur Pfister, 1909-1939, Gallimard, 1991 (ISBN 2-07-072293-7)
- Lou Andreas-Salomé-Sigmund Freud, Correspondance 1912-1936, Gallimard, 1970 (ISBN 2-07-027003-3)
- Carl Gustav Jung-Sigmund Freud, Correspondance 1906-1914, Gallimard, 1992 (ISBN 2-07-072159-0)
- Ludwig Binswanger-Sigmund Freud, Correspondance, 1908-1938, Calmann-Lévy, 1995 (ISBN 2-7021-2374-0)
- Stefan Zweig-Sigmund Freud, Correspondance, Paris, Rivages, coll. "Petite Bibliothèque Rivages" no 166, 2013 (ISBN 9782743624583)
- Romain Rolland-Sigmund Freud, Correspondance 1923-1936, PUF, 1993 (ISBN 2-13-044746-5)
- (en) Sigmund Freud, Eduard Silberstein, Walter Boehlich (éd.) (trad. A.J. Pomerans), The Letters of Sigmund Freud to Eduard Silberstein, 1871-1881, Harvard University Press, 1991, 244 p. (ISBN 978-0674528277)
- Lettres de famille de Freud et des Freud de Manchester, PUF, 1996 (ISBN 2-13-047119-6)
- Correspondance inédite avec Ernst Simmel 1918, dans Psychanalyse à l'Université, 1983 (ISSN 03382397)
- La naissance de la psychanalyse - Lettres à Wilhelm Fliess, notes et plans (1887-1902), Paris, PUF, 2009 (ISBN 978-2-13-057812-3)
- Stéphane Michaud (dir.), Correspondances de Freud, Presse Sorbonne Nouvelle, 2007 (ISBN 2-87854-407-2)
- Sigmund Freud - Max Eitingon, Correspondance 1906-1939, Hachette, 2009 (ISBN 2-01-235749-0)
- Sigmund Freud, Lettres à ses enfants, Aubier, 2012