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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Les Pleins Pouvoirs

Les Pleins Pouvoirs ou Pouvoir d'exécuter au Québec (Absolute Power) est un film américain réalisé par Clint Eastwood, sorti en salles en 1997. Luther Whitney est un Arsène Lupin moderne, un voleur élégant qui s'en est toujours pris aux riches. Arrivé au terme de sa longue carrière, il entreprend de dévaliser la résidence de Sullivan, un des hommes les plus riches de Washington, parti en voyage d'affaires avec sa jeune épouse, Christy. Tout se passe pour le mieux. Il s'apprête à repartir lorsqu'il découvre que la cloison de la chambre forte est un miroir sans tain qui donne sur la chambre à coucher. De l'autre côté de ce miroir, Luther assiste à un meurtre impliquant Christy et Richmond, le Président des Etats-Unis. 

Les Pleins Pouvoirs de Clint Eastwood
Les Pleins Pouvoirs de Clint Eastwood

Les Pleins Pouvoirs de Clint Eastwood

Fiche technique
  • Titre original : Absolute Power
  • Titre français : Les Pleins Pouvoirs
  • Titre québécois : Pouvoir d'exécuter
  • Réalisation : Clint Eastwood, assisté de Bill Bannerman, Buddy Van Horn et Robert Lorenz
  • Scénario : William Goldman, d'après le roman éponyme de David Baldacci
  • Musique : Lennie Niehaus
  • Directeur de la photographie : Jack N. Green
  • Directeur artistique : Jack Taylor
  • Décors : Henry Bumstead
  • Montage : Joel Cox
  • Production : Clint Eastwood et Karen Spiegel pour Malpaso
  • Sociétés de production : Castle Rock Entertainment, et Malpaso Productions
  • Sociétés de distribution : États-Unis Columbia Pictures, France UGC Fox Distribution
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langues originales : anglais, espagnol
  • Format : couleur (Technicolor) — 35 mm 2.35: — son Dolby Digital / SDDS
  • Durée : 121 minutes
  • Budget : 50 millions de dollars
  • Genres : thriller, drame, policier, film politique
  • Dates de sortie : États-Unis : 14 février 1997, France : 18 mai 1997 (Festival de Cannes), 21 mai 1997 (sortie nationale), Suisse : 23 mai 1997
  • (fr) Mention CNC : tous publics avec avertissement (visa d'exploitation no 92106 délivré le 9 mai 1997)
Distribution
  • Clint Eastwood (VF : Jean-Claude Michel) : Luther Whitney, cambrioleur
  • Gene Hackman (VF : Jacques Richard) : Alan Richmond, président des États-Unis
  • Ed Harris (VF : Georges Claisse) : Seth Frank, inspecteur de la brigade criminelle de Washington
  • Laura Linney (VF : Catherine Le Hénan) : Kate Whitney, fille de Luther et procureur
  • Scott Glenn (VF : Saïd Amadis) : Bill Burton, agent des Services Secrets
  • Dennis Haysbert (VF : Thierry Desroses) : Tim Collin, agent des services secrets
  • Judy Davis (VF : Annie Bertin) : Gloria Russell, collaboratrice de Richmond
  • E. G. Marshall (VF : William Sabatier) : Walter Sullivan
  • Melora Hardin (VF : Marie-Christine Robert) : Christy Sullivan, la femme de Walter
  • Kenneth Welsh (VF : Philippe Dumat) : Sandy Loach, avocat de Sullivan
  • Penny Johnson : Laura Simon, inspecteur de la brigade criminelle de Washington
  • Mark Margolis : Red Brandsford, ami de Luther
  • Richard Jenkins : Michael McCarty
  • Alison Eastwood (VF : Marie Vincent) : une étudiante en art
  • Kimber Eastwood : la guide touristique
  • Elaine Kagan : Valerie
  • Robert Harvey : Flic
  • Joy Ehrlich : Journaliste
  • Yau-Gene Chan : Serveur
  • Charles McDaniel : Medical Examiner
  • Jack Stewart Taylor : Watergate Doorman
  • George Orrison : Airport Bartender
  • Eric Dahlquist Jr. : Oval Office Agent
  • John Lyle Campbell : Repairman
La critique par François Gorin

A travers un miroir sans tain, Luther Whitney, alors qu'il cambriole le coffre à bijoux d'une somptueuse demeure, assiste à un jeu érotique alcoolisé et violent entre un homme et une femme. Des gardes du corps font irruption et abattent la femme. L'homme en question n'est autre que le Président des Etats-Unis...

La séquence initiale est une leçon de mise en scène. Dans le regard du voyeur ­malgré lui, Eastwood reflète nos propres ambiguïtés de spectateur devant la violence. Auparavant, en quelques plans sobres, il a tracé un (auto)portrait sympathique du monte-en-l'air au prénom de pasteur : voleur mais artiste. Et père couvant sa fille. Un héros vieillissant, mais qui s'amuse comme un gamin et laisse à d'autres le soin de ­mener l'enquête. Un homme toujours « impitoyable » (comme dans la scène limite où Luther braque une seringue sur le cou d'un homme de main). Nul n'est sans tache, et on ne se refait jamais tout à fait, semble glisser East­wood entre deux clins d'oeil à son mythe de dur à cuire.

Ni vrai thriller politique ni exercice hitchcockien, Les Pleins Pouvoirs culmine lors de scènes comme celle où Luther vampe le flic chargé de le coincer. L'acteur Clint, ­impassible et pourtant expressif, y prend un plaisir contagieux. Quant au metteur en scène, il ne redevient grave que pour resserrer l'histoire sur le seul lien qui tienne Luther : celui du sang. Quitte à expédier un dénouement frisant le grotesque. — François Gorin

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