Dumet Jean Louis

Publié le par Rodney42

Jean Dumet est né le 12 décembre 1907 à Sardent, dans le canton de Pontarion (arrondissement de Guéret). Cultivateur, maire de la commune voisine de Saint-Hilaire-le-Château, il se présente, sans succès, aux élections à la seconde Assemblée constituante, sur la liste communiste conduite par Auguste Tourtaud.

De nouveau candidat, le 10 novembre 1946, Jean Dumet est élu sur la même liste qui obtient 34 279 voix sur 89 085 suffrages exprimés et emporte deux des trois sièges à pourvoir dans la Creuse. Son élection étant validée le 29 novembre, il est nommé membre de la Commission d'agriculture (1946), de la Commission du ravitaillement (1947-1949), de la Commission du suffrage universel (1948-1951). Désigné comme juré à la Haute cour de justice le 25 novembre 1947, il est élu membre de la Commission spéciale d'enquête sur la gestion de la société des éleveurs du Bourbonnais et de l'abattoir de Villefranche-sur-l'Allier le 8 juin 1948.

Au cours de la législature, il dépose deux propositions de résolution, l'une invitant le gouvernement à lever les amendes infligées à certains paysans amenés à transporter irrégulièrement du blé ou de la farine, l'autre demandant l'attribution d'une permission agricole exceptionnelle de quinze jours aux jeunes agriculteurs maintenus sous les drapeaux. Ses interventions à la tribune portent essentiellement sur des problèmes liés à l'agriculture. Le 21 mars 1951, il dépose un amendement tendant à permettre aux électeurs d'utiliser des bulletins ne faisant pas état des apparentements.

Jean Dumet accorde la confiance à Léon Blum (17 décembre 1946), vote contre la confiance au gouvernement Ramadier (4 mai 1947), s'abstient sur le projet de loi concernant le statut de l'Algérie (27 août). Il se prononce en faveur de la nationalisation des écoles des houillères (14 mai 1948). Opposé à la ratification du Plan Marshall (7 juillet), il vote également contre les projets relatifs au Conseil de l'Europe et au Pacte Atlantique (9 et 26 juillet 1949). Le 7 mai 1951, il refuse la réforme électorale entraînant le scrutin de liste majoritaire départemental avec apparentement.

Candidat aux élections législatives du 17 juin suivant, il obtient 36 109 suffrages sur 90 570 exprimés mais perd son siège au profit de la liste du Rassemblement des gauches républicaines. Jean Dumet se retire alors de la vie politique active.

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