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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Bergé Aurore

Aurore Bergé, née le 13 novembre 1986 à Paris, est une femme politique française. D'abord cadre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) puis des Républicains, ainsi que des Jeunes populaires, elle est élue conseillère municipale de Magny-les-Hameaux et conseillère de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2014. Membre de l'équipe de campagne de Alain Juppé pour la primaire de la droite et du centre de 2016, elle rejoint Emmanuel Macron au cours de la campagne présidentielle de 2017. Elle est élue députée de la 10e circonscription des Yvelines lors des élections législatives de 2017. À l'Assemblée nationale, elle est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation. Elle est également porte-parole de La République en marche (LREM), chargée de la « riposte », de janvier 2019 à septembre 2020, puis présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, chargée du travail législatif, et après sa réélection en 2022, présidente du groupe LREM rebaptisé Renaissance. Tête de liste LREM dans les Yvelines pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France, elle est élue conseillère régionale. 

Bergé Aurore
Famille et parcours étudiant

Fille de comédiens qui participent aux mouvements étudiants de mai 68, elle s'intéresse très tôt à la politique. Son père, Alain Bergé (dit Alain Dorval), est la voix française de Sylvester Stallone et sa mère, Dominique Dumont, prête sa voix à Katherine Kelly Lang dans la série Amour, Gloire et Beauté et à Mariska Hargitay (New York Unité Spéciale). Elle grandit dans le département des Yvelines, à Versailles et Méré. Elle effectue sa scolarité à Versailles, à l'école Colonel-de-Bange puis à Saint-Jean-Hulst. Elle étudie à Sciences Po Paris, où elle obtient un master affaires publiques (promotion 2009), fait des stages auprès de députés européens, notamment auprès de Roselyne Bachelot au Parlement européen, puis est embauchée par une agence de communication, Agence Publics d'abord, l'agence qui a organisé tous les grands meetings de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle 2012, puis chez Spintank, auprès de Nicolas Vanbremeersch, et Hopscotch, en tant que directrice de clientèle. En 2007, elle rencontre Nicolas Bays, alors collaborateur parlementaire, dans les couloirs du Parlement européen et se marie avec lui en juin 2009 à Wingles. Le couple choisit comme témoins Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, et Pierre Moscovici, alors député. Ils n'hésitent alors pas à médiatiser leur couple qui partage des opinions politiques opposées. Ils se sont depuis séparés. 

Carrière politique

Débuts à l'UMP et LR

Aurore Bergé adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) à l'âge de 16 ans, à la suite de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002. Elle est responsable des Jeunes Populaires dans le département des Yvelines entre 2005 et 2008, nommée par le président du conseil général des Yvelines Pierre Bédier et évoluant sous l'égide de Valérie Pécresse, présidente de la fédération UMP du département. En 2004, elle milite à Sciences Po Paris dans les rangs de l'Union nationale inter-universitaire (UNI), un syndicat étudiant classé à droite. En 2008, elle se présente une première fois à la présidence des Jeunes Populaires avec Mathieu Guillemin mais décide finalement de retirer sa candidature et de rallier Benjamin Lancar. Elle est candidate aux élections municipales de Versailles en 2008, sur la liste UMP menée par l'ancien adjoint du maire sortant. La liste UMP est finalement battue par la candidature divers droite dissidente de François de Mazières.

En 2010, elle se présente à nouveau à la présidence des Jeunes Populaires. Elle est finalement battue par le président sortant Benjamin Lancar dans un scrutin soupçonné d'irrégularités. Elle est candidate sur la liste de Valérie Pécresse lors des élections régionales de 2010 en Île-de-France, mais sa position sur la liste ne lui permet pas d'être élue. Elle soutient François Fillon lors du congrès de l'UMP de 2012. En 2013, elle dit admirer Nicolas Sarkozy, mais davantage celui de 2007 (qui a « siphonné » les voix du FN avec, selon elle, un « discours équilibré », créant après son élection le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale et le Conseil français du culte musulman), que celui de 2012 (année où il fait une campagne présidentielle cherchant à séduire l'électorat du Front national). Elle continue toutefois de défendre l'ancien président (il la reçoit pendant l'été 2013), se faisant également « l'avocate » de Nadine Morano et de Jean-François Copé, L'Obs ajoutant qu'« Aurore Bergé jongle avec ses paradoxes » sur le sujet de la sécurité.

Elle devient conseillère politique à l'UMP en janvier 2013, sous la présidence de Jean-François Copé. Sous les recommandations de Valérie Pécresse, elle s'installe en 2013 à Magny-les-Hameaux dans les Yvelines afin de briguer la mairie de cette ville jusqu'alors ancrée à gauche. En 2014, à l'âge de 27 ans, elle est investie par l'UMP et l'UDI pour les élections municipales dans la commune. Finalement, elle essuie un échec face au maire socialiste sortant Bertrand Houillon en ne réunissant que 41,73 % des voix et annonce qu'elle se présentera aux élections suivantes. À la suite des élections municipales, elle devient conseillère de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Quelques semaines plus tard, elle tente d'obtenir la 6e position sur la liste UMP des élections européennes. Selon le magazine Valeurs actuelles, Aurore Bergé est critiquée en interne car elle est jugée comme n'étant pas suffisamment à droite et sa candidature n'est finalement pas retenue. Elle soutient Nicolas Sarkozy lors du congrès de l'UMP de 2014. 

Campagne présidentielle de 2017

Libération indique qu'elle soutient Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire de la droite et du centre de 2016. Cependant, elle apparaît dans l'organigramme de la campagne d'Alain Juppé, au sein duquel elle est responsable de la veille et de l'activisme sur les réseaux sociaux au sein du pôle numérique, aux côtés de Xavier Moisant et d'Ève Zuckerman. Sa participation à cette campagne et son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet lors des élections municipales de 2014 à Paris, deux scrutins qui se sont soldés par des défaites, amènent Le Lab (Europe 1) à la qualifier de « chat noir ». En janvier 2017, elle participe au lancement de Droite Lib, « un mouvement pro-Fillon et anti-Macron », fondé par Virginie Calmels (quelques mois plus tard, elle nie en avoir fait partie). Par la suite, elle refuse de rejoindre le groupe « Les femmes avec Fillon » et décide de ne plus renouveler son adhésion aux Républicains. En février 2017, elle assiste à un meeting d'Emmanuel Macron à Lyon et rencontre son équipe pour finalement rejoindre son équipe de campagne. 

Elle explique sa décision par la ligne droitière suivie par François Fillon qui souhaite notamment revenir sur l'adoption par des couples homosexuels et par les affaires qui entachent la campagne du candidat. Par ailleurs, elle participe activement au ralliement à Emmanuel Macron d'une cinquantaine de collaborateurs d'anciens ministres sous les présidences de Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy. Alors qu'elle affirme défendre le « choix de la cohérence » avec ce ralliement, elle est cependant moquée sur les réseaux sociaux pour le nombre de candidats qu'elle a soutenus depuis le début de sa carrière politique, l'amenant à être qualifiée de « girouette » ou d'« opportuniste ». En réaction Aurore Bergé dénonce : « Faux comptes, mensonges, misogynie et vulgarité ». Elle considère que c'est la « marque de ses opposants ». À la mi-février 2017, elle publie une longue tribune dans L'Obs pour justifier son ralliement à Emmanuel Macron. Elle y défend le choix d'un candidat refusant « la fatalité du déclin de la France », voulant « bousculer le jeu institutionnel hagard et à bout de souffle ». Lors de la campagne présidentielle, elle intervient sur le thème « La France doit être une chance pour tous ». 

Députée de la XVe législature

Élection

Le 11 mai 2017, elle est investie par le parti La République en marche pour les élections législatives dans la dixième circonscription des Yvelines (circonscription différente de celle où se trouve sa ville d'élection Magny-les-Hameaux), dont le député sortant est le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson. Elle reçoit le soutien d'Alain Juppé, Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, et d'Erik Orsenna, académicien résidant dans cette circonscription. Aurore Bergé arrive en tête lors du premier tour avec 46,63 % des voix contre 19,12 % pour Jean-Frédéric Poisson soutenu par LR. Elle est élue au second tour avec 64 % des suffrages exprimés. 

Au sein de LREM et du groupe LREM

Le 27 juin 2017, Aurore Bergé est nommée porte-parole du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, avec Stanislas Guerini, Olivia Grégoire et Hervé Berville. Le Monde indique en octobre 2017 qu'elle fait partie d'une petite dizaine de députés qui forment « la garde avancée d’Emmanuel Macron, au Palais-Bourbon comme dans les médias. Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l’État, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu’à lui ». Elle est proche de Gabriel Attal au début de la législature. Contexte indique en juin 2018 qu'elle « a été très présente auprès des journalistes en début de mandat, non sans susciter des critiques. Elle a depuis réduit sa venue en salle des quatre colonnes et pris en charge le sujet de la réforme de l’audiovisuel, qui doit faire l’objet d’un important projet de loi en 2019 ».

En septembre 2018, après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle soutient la candidature de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale. Elle soutient ensuite Gilles Le Gendre pour lui succéder à la présidence du groupe LREM, puis Stanislas Guerini pour succéder à Christophe Castaner comme délégué général de LREM. Le 24 janvier 2019, Aurore Bergé est nommée porte-parole du mouvement La République en marche. Elle est choisie par Stanislas Guerini pour mener la « riposte » du mouvement. Lors des élections municipales de 2020, à Rambouillet, elle figure en 4e position sur la liste de Gilles Schmidt, son suppléant à l'Assemblée nationale, qui arrive en troisième position sur trois au second tour avec 16,10 % des voix. La liste n'obtenant que trois sièges, Aurore Bergé n'est pas élue membre du conseil municipal.

Pressentie pour entrer au gouvernement Jean Castex, notamment pour un secrétariat d’État à la Communication audiovisuelle, rattaché au ministère de la Culture, elle n'est finalement pas retenue. Le Canard enchaîné la dit alors peu appréciée par Emmanuel Macron et certains parlementaires LREM. Après les anciens ministres François de Rugy et Christophe Castaner, elle se déclare candidate à la succession de Gilles Le Gendre à la présidence du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale. À l’issue du premier tour, le 9 septembre 2020, elle se qualifie pour le second tour avec 81 voix, arrivant alors en deuxième position derrière Christophe Castaner.

Elle reçoit le soutien de François de Rugy pour le second tour. Le lendemain, elle est battue par Christophe Castaner avec 45,28 % des voix. Après son élection, Christophe Castaner la nomme présidente déléguée du groupe chargée du travail législatif, un poste qu'elle partage avec Coralie Dubost. Le même mois, dans la foulée de Pierre Person et Sacha Houlié, elle démissionne de ses fonctions de porte-parole et quitte le bureau exécutif de LREM, contestant le « choix d'organisation » du délégué général Stanislas Guerini et celui d'organiser des élections internes seulement après les élections locales de 2021. Tête de liste LREM dans les Yvelines pour les élections régionales 2021 en Ile-de-France, elle est élue conseillère régionale. 

Travaux parlementaires

Aurore Bergé est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation. Le 11 octobre 2017, elle est chargée par la commission, avec la députée UDI Béatrice Descamps, d'une « mission flash » sur les relations entre les parents et l'école. Elles remettent leur rapport le 1er février 2018 au ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, dans lequel elles estiment que les professeurs ne sont pas forcément en phase avec les quartiers dans lesquels ils peuvent être mutés ou conseillent d'éviter dans les bulletins les remarques « désobligeantes, voire stigmatisantes sur le long terme pour l'élève et son orientation ». Le rapport de la « mission flash » d'Aurore Bergé et Béatrice Descamps formule ainsi cinq propositions pour renforcer le lien entre les parents et l'école. Le 31 janvier 2018, la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation désigne les membres de la mission d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique qui a pour but de faire réfléchir à une révision de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication. Aurore Bergé en est nommée rapporteure.

Le 4 octobre 2018, Aurore Bergé présente ses 40 propositions pour une nouvelle régulation de l'audiovisuel qui serviront de base pour les discussions sur la future loi audiovisuelle qui devrait être présentée à l'été 2019. Au cours de la 28e édition du colloque NPA-Le Figaro, Aurore Bergé a pu présenter ses 40 propositions aux professionnels du monde de l'audiovisuel. En 2019, Aurore Bergé est nommée secrétaire de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de révision des lois de bioéthique, dont la mesure phare est l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Aurore Bergé était pendant deux ans responsable de texte pour la majorité LREM du projet de loi bioéthique. Adopté en juillet 2021, ce texte de loi prévoit notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes et ouvre la voie à de nouveaux moyens thérapeutiques comme la médecine régénérative.

Le 25 août 2019, elle est chargée par le Premier ministre d’une mission auprès du ministre de la Culture visant à « définir les objectifs, les principes d’action et les leviers d’une politique d’émancipation artistique et culturelle renouvelée, allant au-delà de l’éducation artistique et culturelle, et qui s’adresse à tous nos concitoyens ». Après 450 entretiens avec les acteurs culturels et 55 déplacements sur tout le territoire, elle présente 60 propositions pour l’émancipation par la culture, parmi lesquelles celles « de faire entrer l’Éducation Artistique et Culturelle dans les programmes scolaires » et « d’inscrire la santé culturelle comme une priorité pour la petite enfance » comme l’explique Le Point. Elle remet son rapport Pour un ministère de la Culture au service des créateurs, des arts et des droits humains au Premier ministre le 17 février 2020, dont les préconisations sont accueillies favorablement par la SACD, le SPFA et la SGDL.

Le 4 décembre 2019, elle est désignée rapporteure générale du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique, projet adopté en commission le jeudi 5 mars. Le 8 avril 2020, elle est nommée référente du groupe de travail de l'Assemblée nationale sur le suivi de la crise sanitaire et de ses impacts dans le secteur culturel. Après une trentaine d'entretiens avec des organisations d'artistes-auteurs, de spectacle vivant et du patrimoine, elle a porté et fait adopter trois amendements dans le cadre du projet de loi relatif à diverses dispositions liées à la crise sanitaire. Elle fait voter un amendement pour « adapter l'activité partielle aux spécificités du monde de la culture : prendre en compte la situation particulière des artistes à employeurs multiples, permettant notamment de répondre à la situation alarmante des solistes ».

Le 18 mai 2020, elle rend publiques les pistes de réflexion du groupe de travail créé par La République en Marche et qu’elle pilote, « Agir pour la culture, notre bien commun », dans le cadre de la crise du Covid-19. Le média spécialisé La Lettre de l’Audiovisuel présente ces réflexions comme un « plan massif de soutien à l’emploi culturel » avec « la pérennisation de France 4 pour l’après-crise ». Au début de la mandature, elle est vice-présidente du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale. Elle en devient la présidente à l’été 2019 à la suite du départ d’Elise Fagjeles. En janvier 2021, elle dépose, en compagnie de Jean-Baptiste Moreau, un amendement au projet de loi confortant les principes républicains afin d'intégrer une disposition visant à interdire le port du voile pour les jeunes filles. Néanmoins, l'amendement est jugé irrecevable par la commission. Il a été désavoué par Emmanuel Macron par ailleurs.

En février 2021, elle est nommée rapporteure d’une mission parlementaire sur le rôle des bibliothèques, première porte d’entrée vers la culture et puissants leviers d’insertion et de cohésion territoriale. Cette mission est menée avec la députée PS Sylvie Tolmont. Ses propositions incluent notamment la pérennisation des financements de l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques, la mise en place de bonification budgétaire dans les Contrats Territoire Lecture ou encore de faire de la lecture en prison une priorité. Membre de la commission spéciale sur le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, elle en est rapporteure thématique sur le titre I, qui regroupe les articles relatifs à l’éducation, à l’environnement, à la publicité et à l’économie circulaire (consigne et vrac).

Deux de ses amendements, adoptés en séance, interdisent la publicité pour la « commercialisation et la promotion » des énergies fossiles, alors que le texte initial ne mentionnait que la « vente », et renforcent les sanctions en cas de non-respect de cette interdiction. Elle s'oppose à l'interdiction de la publicité pour les automobiles, évoquant un « risque important pour les médias ». Elle s'oppose également à l'interdiction de la publicité pour les SUV. En avril 2021, elle est nommée rapporteure du projet de loi relatif à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique. Adopté en juin 2021, ce texte de loi acte la création de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique par la fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet.

Députée de la XVIe législature

Élection

Lors des élections législatives de 2022, elle se représente pour son siège de la 10e circonscription des Yvelines, investie le 7 mai par la majorité présidentielle. En ballotage favorable au premier tour, elle est réélue avec 63,27% des suffrages exprimés au second, face au candidat de la NUPES Cédric Briolais. 

Présidente du groupe parlementaire LRM

Le 22 juin 2022, Aurore Bergé est élue dès le premier tour d'un vote interne par ses pairs comme présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale. 

Positions politiques

Libération la présente comme une « européiste laïque, libérale sur les questions économiques et de mœurs ». Elle présente l'ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher comme une « source d'inspiration ». En janvier 2013, elle prend position dans une tribune de L'Obs pour le mariage gay. Elle indiquera plus tard à l'hebdomadaire qu'elle a « failli quitter l’UMP à cause de la « déferlante de haine » qui a suivi sur Twitter ». Elle est de ce fait classée à la gauche de son parti. En novembre 2016, elle dénonce, dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux et reprise dans la presse, les pratiques des sites des mouvements pro-vie se présentant sous la forme de sites d'information sur l'avortement. En février 2017, elle dénonce les positions de François Fillon, candidat à l'élection présidentielle : « La droite m'a perdue une première fois quand elle a appelé à défiler contre les droits des autres (l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, pour la rédaction de Franceinfo). En 2017, cette droite m'a définitivement perdue quand elle a choisi un candidat, François Fillon, qui a proposé de revenir sur l'adoption plénière pour les couples homosexuels, créant de fait une discrimination entre les enfants en raison de l'orientation sexuelle ». En juillet 2017, interrogée sur l'état des Républicains sur Public Sénat, elle se félicite d'avoir quitté son ancien parti dénonçant « l'absence totale de ligne » et l'obstination des Républicains « à voir François Fillon en candidat ».

Au sein du groupe LREM, elle figure parmi les partisans d’une laïcité républicaine stricte. Elle est proche des cadres et de la ligne du Printemps républicain. En octobre 2019, des députés LREM se désolidarisent d'elle sous le hashtag #NotInMyName lorsqu'elle annonce son intention de voter la proposition de loi d'Éric Ciotti (LR) visant à interdire le port du voile aux accompagnantes lors des sorties scolaires. À cette occasion, elle se déclare, plus largement, favorable à l'interdiction de « tous les signes religieux ostensibles dans les collectivités locales ou pour les accompagnatrices scolaires ». Aurore Bergé se déclare favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, plaidant « un enjeu d’égalité des droits ». Selon La Croix, elle incarne la ligne du gouvernement lors de l'examen du projet de loi de bioéthique en 2020 face à l’aile libérale menée par Jean-Louis Touraine. Comme la majorité présidentielle, elle est opposée à la gestation pour autrui. Issues de sites humoristiques, de fausses citations d'Aurore Bergé sont relayées de façon récurrente sur les réseaux sociaux sans qu'il en soit précisé le caractère parodique. Prises au premier degré, elles lui valent de nombreuses critiques, insultes, voire menaces de mort. Dans un article paru le 8 février 2021 dans la Revue Orient XXI, Jean Stern consacre un article aux positions pro-israéliennes d'Aurore Bergé et montre les liens entre les partisans de la politique israélienne et les membres du Printemps républicain dont elle fait partie. 

Polémiques

En février 2019, dans le contexte de l'affaire de la Ligue du LOL, Aurore Bergé se pose en victime de cyber-harcèlement. Pourtant, en 2010, une lettre rédigée pour critiquer les agissements supposés de ce groupe avait fuité sur Twitter et Aurore Bergé s’en était moquée. Le 30 janvier 2020, une polémique se crée sur les réseaux sociaux à la suite de plusieurs articles de presse relayant les noms des députés, dont celui d'Aurore Bergé, ayant voté contre la proposition de loi visant à « instaurer un congé de deuil de douze jours consécutifs pour le décès d'un enfant mineur ». Interrogée par Libération, Aurore Bergé explique ne pas avoir été « au courant du vote de cette mesure », ayant donné son vote par délégation. Elle a depuis demandé à l'Assemblée nationale une rectification de son vote. Le 23 février 2021, le rappeur Medine porte plainte pour diffamation publique, après qu'Aurore Bergé l'a qualifié de « rappeur islamiste ». Elle annonce alors être l'objet d'une vague d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Elle est favorable au développement de la publicité dans les médias ce qui est critiqué par plusieurs spécialistes des médias. 

Publications
  • Avec Élodie Massé et Élise Vouvet, Alter-égales : essai, Éditions Normant, 2011, 121 p. (ISBN 978-2-915685-53-4)
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