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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

McGuire Dorothy

Dorothy McGuire (née Dorothy Hackett McGuire) est une actrice américaine, née le 14 juin 1916 à Omaha, dans le Nebraska, et décédée le 13 septembre 2001 à Santa Monica, en Californie aux États-Unis.

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Carrière

Dorothy McGuire est née à Omaha, dans le Nebraska, en 1916. Très jeune, encouragée par son ami Henry Fonda, elle se lance dans le théâtre, et part en tournée dès 1935. Son premier rôle l'oppose à Henry Fonda dans A Kiss For Cinderella. À New York, elle se retrouve sur Broadway en 1938 dans la pièce Our Town. En 1941, on lui propose le rôle principal dans la pièce Claudia. Elle accepte, et tient le rôle sur Broadway et ailleurs pendant deux ans. Lorsqu'en 1943, le réalisateur Edmund Goulding décide de faire une version cinématographique de la pièce Claudia, il n'hésite pas à choisir celle qui depuis deux ans épouse le rôle à merveille. Dorothy McGuire débute donc au cinéma en 1943 dans Claudia, aux côtés de son ami, l'acteur Robert Young (le futur docteur Marcus Welby). Ensemble, ils tourneront une suite à cette production, Claudia and David, trois ans plus tard, en 1946.

À partir de 1945, Dorothy McGuire devient rapidement une des valeurs sûres du cinéma américain. Elle est superbe dans Le Lys de Brooklyn (A Tree Grows in Brooklyn, 1945) d'Elia Kazan, puis dans Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage, 1945) où elle retrouve à nouveau Robert Young. En 1946, l'industrie est choquée de voir que Dorothy n'est pas nommée aux Oscars pour son extraordinaire performance d'une jeune sourde-muette terrifiée par un meurtrier dans Deux mains... la nuit (The Spiral Staircase, 1946) du réalisateur Robert Siodmak. Qu'à cela ne tienne, elle poursuit son chemin avec Robert Mitchum et Guy Madison dans Jusqu'à la fin des temps (Till the End of Time, 1946), et avec Gregory Peck, John Garfield et Celeste Holm dans Le Mur Invisible (Gentleman's Agreement, 1947), à nouveau du réalisateur Elia Kazan, où elle obtient enfin sa nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Elle s'absente pendant deux ans du cinéma, en 1948 et 1949, le temps de fonder avec ses amis Gregory Peck et Mel Ferrer la troupe de théâtre "The La Jolla Playhouse", troupe qui attire quelques stars d'Hollywood (comme participants ou supporters) et qui continue encore ses activités aujourd'hui.

Avec l'arrivée des années cinquante, Dorothy McGuire délaisse les rôles de jeunes premières pour s'engager dans des films où elle laisse d'excellents souvenirs de vieille fille complexée et étrangement séduisante. Notons ici Mister 880 (1950), Mother Didn't Tell Me (1950), Callaway Went Thataway (1951, aux côtés de Fred MacMurray), I Want You (1951, avec Dana Andrews et Farley Granger), Invitation (1952) et l'énorme succès au box-office La Fontaine des amours (Three Coins in the Fountain, 1954). Elle excelle à nouveau dans le thriller Make Haste to Live (1954) et dans le drame judiciaire Trial (1955, avec Glenn Ford). En 1956, alors que sa carrière l'oriente désormais vers les rôles de mère, elle tourne avec Gary Cooper et Anthony Perkins dans le remarquable film La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) de William Wyler, où encore une fois l'Académie commet la grave erreur de l'oublier aux Oscars alors qu'on la déclarait même gagnante au départ. Qu'importe, le National Board of Review la déclare meilleure actrice de l'année et lui remet un prix.

Par la suite, Dorothy McGuire poursuit ses rôles de mère dans trois films de Walt Disney : Fidèle Vagabond (Old Yeller, 1957), Les Robinsons des mers du Sud (The Swiss Family Robinson, 1960) et L'Été magique (Summer Magic, 1963). Elle tourne aussi A Summer Place (1959), qui s'avère un des gros succès de l'année, puis This Earth is Mine (1959, aux côtés de Rock Hudson et de Jean Simmons), The Dark at the Top of the Stairs (1960), The Remarkable Mr. Pennypacker (1960) et Susan Slade (1961). Pendant ces années, Dorothy McGuire reste active au théâtre, notamment avec son ami Henry Fonda. C'est d'ailleurs sous les précieux conseils de son père et de Dorothy que la jeune Jane Fonda fait ses débuts sur les planches. Puis, en 1965, Dorothy tourne son dernier long métrage américain, et son ultime -et non le moindre- rôle de mère, celui de la Vierge Marie dans le majestueux film La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) auprès d'une distribution de rêve, incluant Charlton Heston, John Wayne, Angela Lansbury, José Ferrer, Roddy McDowall, Martin Landau, Sidney Poitier et Max von Sydow qui interprète Jésus. Dorothy ne reviendra qu'une seule fois sur grand écran, et ce sera dans une production britannique, Flight of the Doves, en 1970.

Par la suite, Dorothy McGuire entame une belle carrière à la télévision. On peut la voir dans plusieurs téléfilms, dont She Wait (1971), Another Part of the Forest (1972), Jonathan Livingston le goéland (Jonathan Livingston Seagull, pour la narration, 1973), L'Escapade (The Runaways, 1975), Little Women (le téléfilm et la minisérie, 1978), où elle retrouve Robert Young, et The Incredible Journey of Dr. Meg Laurel (1979). Elle triomphe en 1976 dans Les Jordache (ou Le Riche et le Pauvre), une minisérie d'après le roman d'Irwin Shaw qui obtient un succès monstre. McGuire y est nommée pour un Emmy Award pour son rôle de Mary Jordache, la mère. Elle revient en force en 1983 dans l'excellent téléfilm The Ghost Dancing, puis deux fois aux côtés d'Elizabeth Montgomery (vedette de la série Ma sorcière bien-aimée) en 1985 dans les films Amos et Between the Darkness and the Dawn.

Elle termine sa carrière avec les téléfilms American Geisha (1986), Summer Heat (pour la narration, 1987), I Never Sang For My Father (1988), Les Derniers Jours de bonheur (The Last Best Year, 1990) et L'Héritière suspecte (Caroline ?, 1990) et participe aussi à de nombreux feuilletons, dont Love Boat (1978), Hôtel (1985), St-Elsewhere (1986) et Les Routes du paradis (Highway to Heaven, 1986) où elle est la veuve de l'« ange » Michael Landon. Elle ne reviendra qu'une seule fois sur un plateau de tournage après 1990, et ce sera en 1998, alors qu'âgée de plus de 80 ans, elle participe au téléfilm Halloweentown, un spécial télévisé pour la fête d'Halloween. Elle décède deux jours après les attentats terroristes de New York et de Washington, le 13 septembre 2001, à l'âge de 85 ans.

Vie privée

Dorothy McGuire ne s'est mariée qu'une seule fois, avec le photographe John Swope, avec qui elle a eu deux enfants. Pas question pour elle de parader en tenue légère ou d'être vulgaire pour attirer l'attention. Elle affectionnait beaucoup trop son métier pour cela. Grande dame du théâtre, du cinéma et de la télévision, elle aura eu une carrière à la fois belle et discrète, à son image.

Filmographie
  • 1943 : Claudia (Claudia) de Edmund Goulding.
  • 1944 : Reward Unlimited (Reward Unlimited) de Jacques Tourneur.
  • 1945 : Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage) de John Cromwell.
  • 1945 : Le Lys de Brooklyn (A Tree Grows in Brooklyn) d'Elia Kazan.
  • 1945 : Deux mains, la nuit (The Spiral Staircase) de Robert Siodmak.
  • 1946 : Claudia et David (Claudia and David) de Walter Lang.
  • 1946 : Jusqu'à la fin des temps (Till the End of Time) de Edward Dmytryk.
  • 1947 : Le Mur Invisible (Gentleman's Agreement) d'Elia Kazan.
  • 1950 : La Bonne Combine (Mister 880) de Edmund Goulding.
  • 1950 : Mother Didn't Tell Me (Mother Didn't Tell Me) de Claude Binyon.
  • 1951 : La Star dit "non" (Callaway Went Thataway) de Melvin Frank et Norman Panama.
  • 1951 : Face à l'orage (I Want You) de Mark Robson.
  • 1952 : Invitation (Invitation) de Gottfried Reinhardt.
  • 1954 : La Fontaine des amours (Three Coins in The Fountain) de Jean Negulesco.
  • 1954 : Ultime sursis (Make Haste to Live) de William A. Seiter.
  • 1955 : Mon fils est innocent (Trial) de Mark Robson.
  • 1956 : La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) de William Wyler.
  • 1957 : Fidèle Vagabond (Old Yeller) de Robert Stevenson.
  • 1959 : Ils n'ont que vingt ans (A Summer Place) de Delmer Daves.
  • 1959 : Cette terre qui est mienne (This Earth Is Mine) d'Henry King.
  • 1960 : Le Remarquable Monsieur Pennypacker (The Remarkable Mr. Pennypacker) d'Henry Levin.
  • 1960 : Les Robinsons des mers du Sud (Swiss Family Robinson) de Ken Annakin.
  • 1961 : The Dark at the Top of the Stairs (The Dark at the Top of the Stairs) de Delbert Mann.
  • 1961 : Susan Slade (Susan Slade) de Delmer Daves.
  • 1963 : L'Été magique (Summer Magic) de James Neilson.
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens.
  • 1970 : Flight of the Doves (Flight of the Doves) de Ralph Nelson.
  • 1971 : L'attente (She Waits) de Delbert Mann.
  • 1972 : Au fond de la forêt (Another Part of the Forest) de Daniel Mann.
  • 1973 : Jonathan Livingston le goéland (Jonathan Livingston Seagull) d'Hall Bartlett.
  • 1975 : L'escapade (The Runaways) d'Harry Harris.
  • 1976 : Les Jordache (au Québec) - Le Riche et le Pauvre (en France) (Rich Man, Poor Man) Minisérie de Boris Sagal et David Greene.
  • 1978 : Les quatre filles du Docteur March (Little Women) de David Lowell Rich.
  • 1979 : Les quatre filles du Docteur March - La série (Little Women - TV Serie) de Gordon Hessler.
  • 1979 : L'incroyable Docteur Meg Laurel (The Incredible Journey of Doctor Meg Laurel) de Guy Green.
  • 1983 : The Ghost Dancing (The Ghost Dancing) de David Greene et Don Taylor.
  • 1985 : Amos (Amos) de Michael Tuchner.
  • 1986 : Meurtres au crépuscule (Between the Darkness and the Dawn) de Peter Levin.
  • 1986 : La Geisha Américaine (American Geisha) de Lee Philips.
  • 1987 : Summer Heat (Summer Heat) de Michie Gleason.
  • 1988 : I Never Sang for My Father (I Never Sang for My Father) de Jack O'Brien.
  • 1990 : Les Derniers jours de bonheur (The Last Best Year) de John Erman.
  • 1990 : L'Héritière suspecte (Caroline ?) de Joseph Sargent
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