Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
Jacques Charrier, né le 6 novembre 1936 à Metz, est un acteur français de cinéma et de théâtre, producteur de cinéma, artiste peintre et céramiste.
Il naît le 6 novembre 1936 à Metz en Lorraine au hasard d’une affectation de son père, militaire de carrière. Il est fils d’une famille de sept enfants. À 22 ans, il se marie avec Brigitte Bardot qui lui donne un fils, Nicolas-Jacques Charrier. Il se remarie avec France Louis-Dreyfus, dont il a deux filles : Marie et Sophie. En 1995, une autre fille, Rosalie, naît de son union avec sa troisième épouse, Linda. Il est, depuis 2009, remarié avec une photographe japonaise, Makiko.
En 1953 à 17 ans, il arrête ses études et entre à l’école des beaux-arts de Strasbourg, où il apprend le métier de céramiste. En 1956, un professeur du conservatoire de Montpellier lui offre le rôle de Frédéric dans le film L'Arlésienne tiré de l’œuvre d’Alphonse Daudet. Son petit succès médiatique local le pousse à tenter sa chance à Paris alors qu'il a vingt ans : il entre à l’ENSATT - École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de la rue Blanche où il devient l’élève de la comédienne Berthe Bovy.
En 1958, après divers petits boulots, dont celui de décorateur de théâtre, il décroche un emploi de figurant à la Comédie-Française puis est choisi par Marguerite Jamois pour interpréter le rôle masculin principal de la pièce Le Journal d'Anne Frank avec Pascale Audret au Théâtre Montparnasse. C’est là que Marcel Carné le repère et lui offre le premier rôle, celui de Bob, dans son film Les Tricheurs avec Laurent Terzieff, Pascale Petit, Andréa Parisy, Dany Saval et Jean-Paul Belmondo. Sorti en octobre 1958, le film connaît un énorme succès public et du jour au lendemain, Jacques Charrier devient une vedette très recherchée par le monde du cinéma.
Il a vingt-deux ans quand, en 1959, Brigitte Bardot, qui en a vingt-quatre, l’impose au réalisateur Christian-Jaque dans le film Babette s'en va-t-en guerre (avec, entre autres, Francis Blanche). Brigitte et Jacques tombent amoureux et se marient le 18 juin, à la fin du tournage, sous le feu des médias mondiaux. Quant au film lui-même, il est plutôt gentil et connaît un gros succès commercial, cette année-là. Dans la foulée, René Clément lui propose de jouer dans le thriller Plein Soleil qu'il s'apprête à tourner à Naples, Ischia et Rome à la fin de l'été, mais sa femme étant enceinte, Charrier refuse, et ce sont finalement Alain Delon et Maurice Ronet qui personnifient Tom Ripley et Philippe Greenleaf. Le 11 janvier 1960, BB et Charrier ont un fils, Nicolas-Jacques, dont la naissance est un événement médiatique. Le 30 janvier 1963, Jacques Charrier divorce d’avec Brigitte Bardot.
Il obtient la garde de l’enfant et s'étant remarié, l’élève avec sa nouvelle épouse, France Louis-Dreyfus. Aujourd'hui, son fils vit en Norvège ; il est père de deux filles nées en 1985 et 1990, Anna-Camilla et Théa-Joséphine, dont l'une est elle-même devenue mère. Comme acteur, Jacques Charrier tourne dans une vingtaine de films, dont certains (de Chabrol, Mocky, Varda, Godard, Deville, Oury, Cayatte...) de qualité honorable. Aucun d'eux, cependant, ne rencontre plus le succès foudroyant des Tricheurs. En 1969, il fonde, avec Jean-Claude Brialy, la société de production Les Films Marquise pour produire des films à petit budget. Elle ferme en 1975 après l'insuccès de Il pleut sur Santiago, un long métrage mettant en scène le coup d'État du général Pinochet en 1973 au Chili, donc le renversement et suicide du Président Salvador Allende.
En 1980, il retourne à l’École des beaux-arts et se consacre désormais à la peinture. Sa production artistique est pleine de références à ses deux passions, les voyages et l’antiquité. Il expose régulièrement entre Paris, Genève et San Francisco. Depuis 1997, il vit à Paris et se retrouve malgré lui sous le feu des médias avec la parution des mémoires de Brigitte Bardot, Initiales BB, chez Grasset. Il intente un procès avec succès pour « violation de la vie privée » et publie Ma réponse à Brigitte Bardot chez Michel Lafon. En 2008, il expose du 13 au 18 février de nombreuses toiles à l’Espace Cardin du 8e arrondissement de Paris. En 2012, il expose aux « Archives Yves Klein », à Paris.