La Belle Américaine

Publié le par Robert Dhéry

La Belle Américaine est un film français réalisé par Robert Dhéry, sorti en 1961. Au début des années 1960. Marcel Pérignon, modeste ouvrier dans une fabrique de tubes, veut s'offrir la moto d'un vieil ami. Sa femme Paulette, moins sportive, préférerait une auto. Finalement, Marcel achète pour cinq cents francs - une bouchée de pain, une splendide voiture américaine ayant appartenu à un riche industriel, monsieur Lucanzas. On jase dans le quartier. Marcel, victime de la jalousie de ses supérieurs hiérarchiques, est licencié. 

La Belle Américaine de Robert Dhéry

La Belle Américaine de Robert Dhéry

Fiche technique
  • Titre : La Belle Américaine
  • Réalisation : Robert Dhéry
  • Scénario et adaptation : Robert Dhéry et Pierre Tchernia
  • Dialogues : Alfred Adam
  • Production : Henri Diamant-Berger, Marcel Maurey
  • Sociétés de production :C.F.C.C, Corflor, Panorama Films, Carlton Continental (France)
  • Société de distribution : LCJ Éditions et Productions
  • Musique : Gérard Calvi
  • Images : Ghislain Cloquet
  • Décors : Lucien Aguettand, assisté de Jacques Dugied
  • Montage : Albert Jurgenson, assisté de Eva Zora
  • Son : Robert Teisseire, assisté de Jacques Gérardot, Jean Jack
  • Cadreur : Pierre Lhomme, assisté de Emmanuel Machuel, Etienne Becker
  • Script-girl : Annie Morel
  • Maquillage : Billie Bonnard
  • Assistants à la mise en scène : Tony Aboyantz, Maurice Frydland
  • Costumes : Les robes d'Annie Ducaux et Éliane d'Alméida sont de Maggy Rouff, les robes de Colette Brosset de Neel-Couture
  • Accessoires : Michel Suné (les machines infernales sont de Jean Sabrou, réalisées aux ateliers Mécalectric - Effets sonores : D.M.S)
  • Effets spéciaux : LAX
  • Régie général : Louis Manella
  • Régie ensemblier : Louis Germain
  • Directeur de production : Walter Rupp
  • Assistant de production : Ginette Diamant-Berger
  • Lieu de tournage : Paris-Studio-Cinéma de Billancourt
  • Enregistrement Westrex
  • Tirage : Laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc (sauf séquence finale) - Mono - 35mm Colorisé
  • Genre : Comédie
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie : 7 septembre 1961
  • Visa d'exploitation : 24790
  • Box-office France : 4 151 247 entrées
Distribution

Autour du film

C’est Pierre Tchernia qui a la première idée de ce film en 1957. Il en parle alors avec son ami Robert Dhéry qui joue « La plume de ma tante », un show musical, à Londres avec sa troupe de comédiens : « les branquignols ». Robert Dhéry s’est fait connaître en 1954 avec le film adapté de sa pièce de théâtre « Ah ! les belles bacchantes ». Emporté par le succès de « La plume de ma tante », il entame une tournée qui le mènera jusqu’à New York. Ce n’est qu’à son retour en 1961 que le tournage du film commence. Filmé en noir et blanc avec un très faible budget, la belle américaine bénéficiera de la participation bénévole de nombreux comiques du moment, venus aider leur « copains » les Branquignols. C’est ainsi que l’on verra tous ces acteurs montants dans le film (voir la liste). La voiture choisie pour le film a été rapportée directement des Etats-Unis. 

L’équipe du film la traitera comme un acteur à part entière. Elle aura droit à un relookage complet dans le film afin qu’elle paraisse encore plus extraordinaire et futuriste, surtout par rapport aux voitures françaises de l’époque. Lors de sa sortie en 1961, le film sera un véritable triomphe auprès du public français, avec plus de 4 millions de spectateurs en salles. La belle américaine s’exportera également très bien en Europe et aux Etats-Unis où elle restera même à l’affiche durant un an dans un cinéma de Broadway. Ce film est également un tremplin pour Louis de Funès. Agé de 47 ans , il n’est encore qu’un acteur considéré comme de « seconde rang » par les réalisateurs de l’époque. La belle américaine va lui permettre de montrer son talent comique au grand public avant sa véritable révélation, trois ans plus tard, dans « Le gendarme de Saint-Tropez », puis à nouveau avec Robert Dhéry pour « Le petit baigneur » qui attirera 5,5 millions de spectateurs. 

Critique

La belle américaine est un film qui a très bien vieillit. Le comique n’a pas pris une ride et on y retrouve une légèreté, une joie de vivre, un plaisir de jouer qui est devenu assez rare dans le cinéma comique actuel. En 1961, les critiques n’hésitaient pas à comparer Robert Dhéry à Buster Keaton, Jacques Tati ou Charly Chaplin. L’humour est fin, jamais grossier, tout en n’entrant jamais dans la « tarte à la crème ». Les nombreux acteurs qui n’ont qu’un tout petit rôle s’investissent à fond pour donner du corps au film et on se souviendra longtemps des clins d’œils lubriques du serrurier (Jean Richard) à Paulette (Colette Brosset) ou de la tirade de Roger pierre dans sa voiture de sport « Alors relax ! ». La belle américaine reste donc un film incontournable, un « monument » du cinéma français que l’on prendra beaucoup de plaisir à voir ou a revoir en famille, en couleur ou en noir et blanc. 

Article Source

Publié dans Films

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