Parisy Andréa

Publié le par Mémoires de Guerre

Andréa Parisy, de son vrai nom Andrée Parisy, est une actrice française, née le 4 décembre 1935 à Levallois-Perret (Seine) et morte le 27 avril 2014 dans le 15e arrondissement de Paris. 

Andréa Parisy

Andréa Parisy

Carrière

Actrice

Prénommée Andrée à l’état-civil, Andréa Parisy est née le 4 décembre 1930 à Levallois-Perret. Passionnée de danse classique, elle intègre les Ballets des Champs-Elysées, compagnie de danse fondée en 1945 par Roland Petit et Janine Charrat qui révèle également Leslie Caron. Au cinéma, Andréa Parisy débute en incarnant la fille de Louis de Funès dans «Escalier de service» (1954) de Carlo Rim avec Danielle Darrieux et Robert Lamoureux. Elle retrouve Louis de Funès en devenant sa cliente mariée à Jean Carmet dans «Bébés à gogo» (1955) de Paul Mesnier avec Jane Sourza et Raymond Souplex. Entre-temps, elle est apparue dans «Futures vedettes» (1954) de Marc Allégret avec Jean Marais et Brigitte Bardot. En 1957, elle fait ses premiers pas sur les planches du Théâtre des Bouffes-Parisiens dans la pièce «Le grand couteau» de Clifford Odets adaptée par Jean Cocteau avec Daniel Gélin dans le rôle principal.

En 1958, Andréa Parisy compose avec Pascale Petit, Jacques Charrier et Laurent Terzieff la bande de jeunes parisiens aisés qui errent entre Saint-Germain-des-Prés et le 16ème arrondissement dans «Les tricheurs» de Marcel Carné. La production est assurée par Robert Dorfmann qui devient son compagnon pour une quarantaine d’années. Auréolé d’un beau succès public, ce film marque également les débuts de Jean-Paul Belmondo. Elle enchaîne avec le rôle principal de «L’ambitieuse» de Yves Allégret, suivi de «125 Rue Montmartre» de Gilles Grangier en 1959 dans lequel elle incarne l’épouse de Robert Hirsch sauvé de la noyade par Lino Ventura. Ses deux films suivants «Portrait-robot» (1960) de Paul Paviot avec Maurice Ronet et «Le rendez-vous» (1961) de Jean Delannoy avec Annie Girardot marquent le déclin de sa carrière. En 1963, elle obtient un second rôle dans le film d’aventures «Cent mille dollars au soleil» de Henri Verneuil auprès Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura.

En 1965, Andréa Parisy participe au film à sketches «Les bons vivants» de Georges Lautner exploité également sous le titre «Un grand seigneur». Dans le deuxième sketch «Le procès» , elle joue une baronne, ancienne prostituée, qui s’est fait voler une lanterne. Au milieu des années soixante, elle retrouve à deux reprises Louis de Funès. Dans «La grande vadrouille» (1966) de Gérard Oury, elle est Sœur Marie-Odile qui accompagne Bourvil et de Funès dans leur fuite. Dans «Le Petit Baigneur» (1967) de Robert Dhéry, elle incarne son épouse décontenancée à l’idée de devoir rencontrer le personnel de l’usine de son mari dans l’espoir de reconquérir les droits d’exploitation d’un voilier. Elle intègre ensuite la distribution de «Mayerling» (1967) de Terence Young avec Omar Sharif et Catherine Deneuve et joue l’épouse délaissée de Serge Gainsbourg au profit de Jane Birkin dans «Slogan» (1969) de Pierre Grimblat.

À la fin des années soixante, ses apparitions sur le grand écran se raréfient. En 1978, Andréa Parisy incarne l’épouse de Michel Serrault dans «La gueule de l’autre» de Pierre Tchernia où se reconstitue le tandem Poiret-Serrault après le triomphe de «La cage aux folles» sur scène. Elle participe à l’adaptation du best-seller de Michel de Grèce «La nuit du sérail» (1988) par Jack Smight avec F. Murray Abraham, film qui demeure inédit en France. Pour sa dernière composition à l’écran, elle joue la mère de Fabrice Luchini et Vincent Lindon dans «Pas de scandale» (1999) de Benoît Jacquot.

Décès

Robert Dorfmann décède le 11 août 1999, elle meurt quinze ans plus tard, le 27 avril 2014. 

Filmographie

Télévision

  • 1966 : Les Compagnons de Jéhu de Michel Drach : Agathe.
  • 1978 : L'inspecteur mène l'enquête (émission policière), épisode La Chasse aux Tuileries.
  • 2001 : Navarro (saison 12, épisode 1 : Terreur à domicile de José Pinheiro) : Romane.

Théâtre

  • 1957 : Le Grand Couteau de Clifford Odets, mise en scène Jean Serge, théâtre des Bouffes-Parisiens.

Musique

  • 1970 : James / Les Mains qui font du bien (Polydor)
  • 1971 : Mon cœur est un oiseau / Laisse tomber les tabous (Philips)
  • 1972 : L’Amour en France (Philips)
  • 1972 : Il n'y a qu'un chemin (Philips)

Article Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9a_Parisy

Publié dans Acteurs et Actrices

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