Brigate Garibaldi

Publié le par Mémoires de Guerre

Les Brigades Garibaldi étaient des formations partisanes organisées par le Parti communiste italien (PCC) et actives dans la Résistance italienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Essentiellement composées de communistes, elles comptaient également des membres d'autres partis du CLN, notamment des socialistes, des militants et des catholiques. Cependant, elles comptaient peu de membres démocrates-chrétiens. Coordonnées par un commandement général dirigé par les communistes Luigi Longo et Pietro Secchia, elles constituaient les plus grandes formations partisanes et celles qui subirent les plus lourdes pertes globales pendant la guerre des partisans. Au combat, les membres des brigades portaient des foulards rouges et des étoiles rouges sur leurs coiffes pour se distinguer. Les Brigades Garibaldi étaient également le nom donné aux trois brigades qui composaient la Division partisane Garibaldi italienne au Monténégro, qui opérait au Monténégro aux côtés du IIe Corps de l'Armée populaire de libération de la Yougoslavie ; la division était composée de soldats italiens et commandée par les généraux Giovanni Battista Oxilia, Lorenzo Vivalda et Carlo Ravnich.

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Brigate Garibaldi

Brigate Garibaldi

Historique

Création et organisation

Plan opérationnel

Le 20 septembre 1943, le Comité militaire du PCI fut créé à Milan. Il devint en octobre le commandement général des Brigades d’assaut Garibaldi, sous la direction de Longo et Secchia. Cette structure de direction embryonnaire, initialement dotée de ressources très limitées, se lança immédiatement dans l’action, visant principalement à surmonter l’attentisme et à renforcer constamment l’activité militaire contre la puissance occupante et la résurgence des structures politico-militaires du fascisme de la RSI. Le commandement général des Brigades envisagea immédiatement de développer la lutte armée en s’appuyant sur trois principes organisationnels fondamentaux : la création, à partir des cellules communistes déjà actives dans les villes, d’un réseau de courriers chargés de relier les noyaux militants des différentes zones, de renforcer les liens et de mettre en œuvre concrètement la lutte partisane. À cette fin, il fut décidé que 50 % des militants du parti seraient affectés à l’activité militaire. La formation d'un corps d'inspecteurs affecté aux différentes régions, chargé de surveiller l'activité partisane des brigades et de développer l'activité politico-militaire des militants. Enfin, la décentralisation des membres du commandement général ; conformément à cette directive, alors que le sommet restait clandestin à Milan, une délégation détachée fut organisée dans chaque région, dirigée par un membre du commandement doté de larges pouvoirs de décision.

Après la déclaration de guerre à l'Allemagne par le gouvernement Badoglio (13 octobre 1943), le commandement général des Brigades Garibaldi publia un document (« Directives d'attaque ») conforme aux directives politiques du PCI en faveur de l'organisation et de l'intensification de la guerre des partisans, caractérisé par une exigence de légalité et un appel à une lutte sans merci contre l'occupant allemand et les militants du nouveau fascisme républicain. En novembre 1943, c'est Pietro Secchia qui, dans un article de la revue du PCI « La nostra lotta », précisa sans équivoque le plan politico-militaire adopté par les Brigades Garibaldi : après une critique acerbe de l'attitude attentiste, le chef du commandement général affirma l'importance d'une action militaire immédiate pour « abréger la guerre » et ainsi réduire la durée de l'occupation allemande, en épargnant les populations et les villages ; de démontrer aux Alliés la volonté du peuple italien de lutter pour sa propre libération et pour la démocratie ; de contrer la politique de terreur nazie-fasciste et de rendre son occupation dangereuse ; enfin de stimuler, par des actions concrètes, la croissance de l'organisation et de la lutte partisane.

Modèle organisationnel

Le modèle organisationnel a été élaboré par la direction du PCI. Le terme « brigade » n'était pas fortuit : il transcendait le terme « gang ». Brigade indiquait un lien organisationnel militaire traditionnel, celui de la dépendance entre les unités opérationnelles et les niveaux politico-militaires supérieurs ; il créait également un lien moral et historique avec les Brigades internationales de la guerre civile espagnole. La décision de nommer les formations de partisans communistes du nom du héros du Risorgimento Giuseppe Garibaldi, qui avait déjà donné son nom à un bataillon de volontaires antifascistes italiens en Espagne, s'inscrivait dans le contexte d'un large usage du symbolisme et de la rhétorique nationaux-patriotiques, en application de la politique de front populaire recommandée par le VIIe Congrès de l'Internationale communiste en 1935.

La taille des brigades variait selon le contexte opérationnel. La structure établie par le PCI exigeait, outre un commandant militaire, un commissaire politique doté de pouvoirs militaires équivalents, mais également impliqué dans la propagande et la formation des partisans ; cette structure était également reprise dans les escadrons, bataillons et autres sous-groupes. Le terme « assaut » relevait d'une volonté politique ; il visait à dissiper les incertitudes quant à la possibilité de combattre et à surmonter les doutes dans la lutte contre les fascistes. Il rappelait également les « unités d'assaut » (les Arditi) de la Première Guerre mondiale.

La formation des brigades reposait principalement sur la rigueur conspiratrice, la discipline et la motivation des cadres communistes, mais surtout sur l'ouverture et la volonté de recruter des volontaires, notamment des jeunes hommes, des militaires en service au moment de l'armistice ou issus des organisations du régime dissous. À l'automne 1943, le commandement général précisa également la structure de commandement des brigades, avec la présence d'un commissaire politique, responsable de la préparation politique des volontaires, du bien-être pratique et du maintien du moral et de la motivation des combattants, ainsi que d'officiers occupant le poste de commandant militaire, avec les mêmes droits et devoirs que le commissaire politique, et de chef d'état-major. 

Concernant le rôle du Parti communiste, si 50 % des militants étaient directement impliqués dans l'activité militaire au sein des brigades, l'autre moitié se consacrait à des activités conspiratrices en ville (sabotages et attentats), à l'organisation et au développement des luttes ouvrières dans les usines, à l'agitation paysanne dans certaines régions, à l'insertion dans les écoles et les universités, encourageant également le recrutement et l'afflux de volontaires dans les formations combattantes en montagne. Durant la Résistance, la séparation entre les deux camps ne fut jamais irréversible et les militants passèrent d'une activité à l'autre au cours des différentes phases de la lutte, même si, dans certaines provinces, une séparation se produisit entre le « travail politique » mené par les dirigeants des fédérations locales et le « travail militaire » confié aux commandants des Brigades Garibaldi sur le terrain et aux délégués régionaux dotés de pleins pouvoirs.

Les Brigades Garibaldi dans la guerre des partisans

Les différentes Brigades Garibaldi

Malgré leur lien direct avec le PCI, les Brigades Garibaldi comptaient des chefs de grand prestige et de grande compétence, qui n'étaient pas des militants communistes, tels que le catholique et apolitique Aldo Gastaldi (nom de guerre « Bisagno », du nom du ruisseau éponyme), l'un des plus importants commandants partisans de Gênes ; l'apolitique Mario Musolesi, nom de guerre « Lupo », chef de la Brigade des partisans de l'Étoile Rouge, tué par les Allemands lors du raid de Marzabotto ; et l'anarchiste Emilio Canzi, unique commandant de la XIIIe zone opérationnelle des Apennins toscans-émiliens. De plus, Aldo Aniasi est resté à la tête de la 2e division Garibaldi « Redi » dans le Val d'Ossola malgré son départ du PCI pour rejoindre l'organisation du PSI, et Luigi Pierobon, l'un des dirigeants de la FUCI vénitienne, a joué un rôle important dans la création de la division Garibaldi « Ateo Garemi ».

Même de nombreux officiers monarchistes, lassés de l'attitude attentiste des autres organisations ou simplement parce qu'ils se trouvaient à proximité et ne pouvaient pas se promener dans les zones occupées par les nazis à la recherche de la formation la plus alignée politiquement, rejoignirent les Brigades Garibaldi, obtenant souvent le commandement de détachements, de bataillons ou de brigades entières, compte tenu de leur formation militaire, comme le capitaine Ugo Ricci (l'un des premiers promoteurs de la résistance dans la région de Côme, tué au combat lors de la bataille de Lenno) et le lieutenant (et comte) Luchino Dal Verme (partisan), qui, sous le nom de bataille "Maino", commanda d'abord la 88e brigade "Casotti" puis la division "Antonio Gramsci" dans l'Oltrepò Pavese.

Ces situations ont parfois donné lieu à des conflits et des désaccords, mais cela n'a pas affaibli la volonté commune de lutter contre le fascisme et leur détermination au combat. Ces individus possédaient des qualités de leadership, la capacité de maintenir la cohésion de l'unité et la valeur militaire, et préféraient donc combattre au sein d'une organisation efficace, même s'ils ne partageaient pas les idéaux communistes, plutôt que de se disperser. Les groupes les plus célèbres, combatifs et efficaces des Brigades Garibaldi, répandus et actifs sur la quasi-totalité du territoire occupé, étaient ceux de Vincenzo Moscatelli « Cino » et Eraldo Gastone « Ciro » dans la zone libre de Valsesia, de Pompeo Colajanni « Barbato », Vincenzo Modica « Petralia » et Giovanni Latilla « Nanni » dans la plaine du Pô et les Langhe, de Francesco Moranino « Gemisto » dans la région de Biella, de Mario Ricci « Armando » dans la région de Modène, de Vladimiro Bersani « Paolo Selva » dans la région de Plaisance, et d'Arrigo Boldrini « Bulow » (officier du 120e régiment d'infanterie de l'armée le 8 septembre) en Romagne.

Associés aux Brigades Garibaldi étaient les Groupes d'action patriotique (GAP), qui menèrent des sabotages et des attaques contre les occupants nazis-fascistes dans les villes. L'une des plus connues fut celle de l'hôpital Niguarda de Milan, où l'infirmière Maria Peron et de nombreux collègues organisèrent l'évasion de Juifs et de prisonniers politiques de la prison San Vittore, les faisant admettre à l'hôpital avec de faux diagnostics. Au total, les Brigades Garibaldi représentaient environ 48 % des forces de la résistance partisane. Lors du soulèvement final d'avril 1945, les combattants garibaldiens comptaient environ 50 000 hommes, répartis en 23 « divisions », sur un total estimé à environ 110 000 partisans. Plus précisément, le commandement général des Brigades Garibaldi disposait, au 15 avril 1945, de neuf divisions dans le Piémont (15 000 hommes) ; trois divisions en Lombardie (4 000 hommes) ; quatre divisions en Vénétie (10 000 hommes) ; trois divisions en Émilie (12 000) ; quatre divisions (10 000 hommes) en Ligurie.

Au sein des forces militaires de la Résistance, les Brigades Garibaldi constituaient le groupe le plus important et le plus organisé, avec 575 formations organiques, comprenant des escouades, des groupes, des bataillons, des brigades et des divisions ; elles participèrent à la majorité des combats et subirent les pertes les plus lourdes, plus de 42 000 morts au combat ou en représailles. Les partisans de Garibaldi conservèrent tout au long de la Résistance leurs éléments extérieurs de reconnaissance et d'affirmation politique : mouchoirs rouges autour du cou, étoiles rouges sur leurs coiffes, emblèmes avec la faucille et le marteau. Malgré les directives précises du commandement du CNL visant à unifier toutes les formations combattantes et à utiliser les insignes nationaux et le salut militaire, les militants des brigades continuèrent à faire preuve d'indifférence à ces dispositions et d'attachement à leur parti, la majorité continuant à saluer le poing fermé.

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Deux commissaires italiens et un officier de l'ancienne brigade Garibaldi honorés par le chef du gouvernement espagnol Juan Begrin en 1938 pour avoir combattu dans les rangs des Brigades internationales pendant la guerre civile espagnole.

Deux commissaires italiens et un officier de l'ancienne brigade Garibaldi honorés par le chef du gouvernement espagnol Juan Begrin en 1938 pour avoir combattu dans les rangs des Brigades internationales pendant la guerre civile espagnole.

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Commandement général

Les Brigades Garibaldi recevaient généralement leurs ordres du représentant du PCI au sein du Corps des Volontaires pour la Liberté, Luigi Longo (nom de guerre « Italo »), et du Comité de libération nationale. Cependant, toutes les Brigades Garibaldi dépendaient directement du Commandement général, qui comprenait initialement, outre Longo lui-même (commandant général), Pietro Secchia, également commissaire politique des brigades (nom de guerre « Botte » ou « Vineis »), Gian Carlo Pajetta (« Luca », commandant adjoint) ; Giorgio Amendola (« Palmieri »), Antonio Carini (« Orsi », tué en mars 1944), Francesco Leone, Umberto Massola, Antonio Roasio, Francesco Scotti et Eugenio Curiel (tué le 24 février 1945). Ces dirigeants ont fait preuve de détermination, de capacités d'organisation et d'un esprit de sacrifice, développant les formations de résistance de Garibaldi et élargissant l'influence communiste dans le nord de l'Italie.

Outre Longo, Secchia et les autres membres du commandement général, Antonio Roasio (« Paolo »), chargé du contrôle des Brigades Garibaldi en Vénétie et en Émilie, Francesco Scotti (« Fausto » ou « Grossi »), responsable des formations du Piémont et de la Ligurie, et Pietro Vergani (« Fabio »), responsable de la Lombardie, jouèrent également un rôle important de coordination régionale. Le Parti communiste italien joua un rôle décisif dans le renforcement et l'organisation de l'organisation ; dès le début, les structures du parti décidèrent qu'au moins 10 % des cadres et 15 % des membres devaient être envoyés en montagne afin de former un noyau fondamental d'agrégation et de cohésion autour duquel les différentes unités pourraient se développer.

De plus, les Brigades Garibaldi avaient leurs propres représentants au sein des commandements régionaux de la CVL : dans le Piémont, Giordano Pratolongo puis Francesco Scotti ; en Lombardie, Pietro Vergani ; En Ligurie, Luigi Pieragostini et, après son arrestation le 27 décembre 1944, Carlo Farini ; en Émilie-Romagne, Ilio Barontini ; en Vénétie, Pratolongo puis Aldo Lampredi ; en Toscane, Luigi Gaiami d'abord, puis Francesco Leone et Antonio Roasio ; dans les Marches, Alessandro Vaia ; en Ombrie, Celso Ghini. Luigi Frausin et Vincenzo Gigante militent à Trieste et, en collaboration avec le commandement général, entretiennent des relations avec le mouvement de libération yougoslave, plaidant pour la nécessité de reporter les questions territoriales à la fin du conflit et de mener ensemble la guerre contre l'ennemi. Frausin et Gigante sont capturés par le SD allemand les 28 août et 15 novembre 1944, déportés et très probablement tués dans le camp de Risiera di San Sabba. 

Une caractéristique de l'activité du commandement des Brigades Garibaldi était la tentative constante de transformer les formations partisanes en avant-garde et en élément constitutif du processus d'intégration de la masse de la population à l'antifascisme actif, par un effort constant d'intégration de la lutte armée et de la mobilisation civile des citoyens, par l'intermédiaire de leurs représentants[18]. Par un effort organisationnel supplémentaire, les dirigeants communistes du noyau milanais créèrent, à partir de juin 1944, à l'échelle régionale, les « triumvirats insurrectionnels » afin de coordonner la lutte politique du parti dans les villes occupées et sur les lieux de travail avec l'action concrète des formations partisanes de montagne en vue de l'insurrection générale espérée.

Insurrection et fin de la guerre

Le 10 avril 1945, le commandement général des Brigades Garibaldi publia la « Directive n° 16 », alertant tous les combattants des formations de se préparer à une insurrection générale dans tout le nord de l'Italie afin de précéder l'arrivée des troupes alliées et de coopérer à la défaite des forces nazies-fascistes restantes. Le commandement général des brigades et le Parti communiste soulignèrent l'importance de l'insurrection, qui devait être menée à tout prix, sans accepter d'accords, de propositions ou de trêves avec l'ennemi susceptibles de limiter l'action des forces partisanes. Des plans détaillés furent élaborés pour pénétrer dans les villes, protéger les usines et empêcher la fuite des forces nazies-fascistes. L'insurrection débute alors les 24 et 25 avril dans les grandes villes du Nord, après la diffusion du message codé communiqué par les différents commandements régionaux : « Aldo dit 26x1 ».

Dans cette phase finale, les unités de Garibaldi, désormais organisées en « Divisions » et « Groupes de Divisions » (comme les groupes de Valsesia, Verbano et Ossola dirigés par Moscatelli et Gastone), jouèrent un rôle central dans les combats qui eurent lieu dans plusieurs villes du nord de l'Italie. Les brigades de partisans montagnards descendirent dans les plaines et marchèrent sur les principales villes, tandis que dans les centres urbains, une grève insurrectionnelle fut proclamée et les unités du GAP et du SAP entrèrent en combat. En Ligurie, les divisions « Cichero », dirigées par « Bisagno » (Aldo Gastaldi) et « Miro » (Antonio Ukmar), les divisions « Pinan-Cichero » et « Mingo » jouèrent un rôle décisif dans la libération de Gênes, empêchant la destruction du port et acceptant la reddition des forces allemandes du général Günther Meinhold.

Dans le Piémont, les divisions garibaldiennes de Pompeo Colajanni « Barbato », Vincenzo Modica et Giovanni Latilla « Nanni » entrèrent à Turin avec les autonomistes de « Mauri », tandis que les puissantes divisions « Pajetta » et « Fratelli Varalli » de Gastone et Moscatelli, après avoir libéré Novare, entrèrent le 28 avril à Milan, déjà atteinte la veille par les garibaldiens de l'Oltrepò Pavese dirigés par Italo Pietra et Luchino Dal Verme. En Lombardie, la 2e division garibaldienne « Redi » (commandée par Aldo Aniasi « Commandant Iso ») et les divisions « Lombardia », coordonnées par Pietro Vergani (« Fabio », vice-commandant de la CVL), bloquèrent les cols alpins et occupèrent la Valteline, empêchant la fuite des chefs fascistes. Benito Mussolini fut capturé par la 52e brigade Garibaldi « Luigi Clerici », commandée par « Pedro » (Pier Luigi Bellini delle Stelle), dépendant de la 1re division Garibaldi de Lombardie, et fusillé par les envoyés du commandement Garibaldi à Milan, Walter Audisio et Aldo Lampredi ; les autres chefs furent capturés et fusillés à Dongo par les partisans de la 3e division Garibaldi de Lombardie, commandée par Alfredo Mordini « Riccardo ».

En Vénétie, les puissantes divisions « Garemi », « Nannetti » et « Ortigara » bloquèrent la retraite allemande après des combats acharnés et coûteux et libérèrent Padoue, Valdagno et Belluno. De graves problèmes de collaboration entre les partisans italiens et les formations de l'Armée populaire de libération slovène surgirent à la frontière orientale, où de forts courants chauvins slaves, les difficultés des dirigeants communistes italiens et les aspects contradictoires de leurs politiques engendrèrent des divisions et un ressentiment antislave au sein des forces de résistance non communistes. Le 20 septembre 1944, le commandement général de l'Armée populaire de libération slovène annula unilatéralement les accords avec le CLN d'avril de la même année, qui prévoyaient un « Commandement conjoint » italo-slovène pour ces unités. Cet acte détermina « le transfert des unités italiennes sous la dépendance directe, et non plus seulement opérationnelle, de l'Armée populaire de libération slovène.

Ainsi, la « Trieste », issue de la 14e brigade de la Résistance italienne, deviendra la 20e brigade d'assaut Garibaldi-Trieste de l'armée slovène, intégrée à la 30e division slovène et cessant ainsi d'être une formation du Corps des volontaires italiens pour la liberté ». Le commandant et le commissaire politique soutenaient la solution politique et nationale yougoslave, et le bureau politique du PCI soutenait ce choix, qui n'impliquait toutefois que les militants communistes. Lors du soulèvement final, la division « Trieste », rattachée à la division Garibaldi « Natisone » depuis le 27 février 1945, prit part aux combats et une de ses unités entra dans Trieste le 7 mai, tandis que le gros de la division, engagé dans la marche vers Ljubljana, y entra le 20 mai, en raison de l'ordre du Parti communiste slovène d'empêcher la participation des unités de partisans italiens à la libération de Trieste.

Après la fin des opérations militaires (début mai 1945), les Alliés et le CLN ordonnèrent la reddition des armes et la dissolution des unités de partisans. Les brigades Garibaldi, comme les autres formations de partisans, furent officiellement dissoutes et 215 000 fusils, 12 000 mitraillettes, 5 000 mitrailleuses, 5 000 pistolets et 760 bazookas furent remis aux Alliés. En réalité, la méfiance et la crainte d'un retour des forces réactionnaires se répandirent, notamment parmi les partisans de Garibaldi ; seuls 60 % environ des armes furent effectivement restituées, tandis que les partisans communistes conservèrent, outre des quantités considérables d'armes légères, des casquettes, des vestes, des mouchoirs rouges, des sacs à dos et des cartouchières. La dissimulation des armes fut en partie autorisée par certains dirigeants garibaldiens du Nord, en prévision d'une éventuelle reprise de la guerre de libération ; tout au long des années 1950, l'espoir d'un retour au combat dans les montagnes pour s'opposer à l'État bourgeois, désormais fermement ancré dans le camp capitaliste, subsista.

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Commandant des Brigades Garibaldi d'Ossola (le premier à partir de la gauche est Aldo Aniasi)

Commandant des Brigades Garibaldi d'Ossola (le premier à partir de la gauche est Aldo Aniasi)

Liste des Brigades Garibaldi

  • 1ª Brigata Garibaldi "Friuli" dall'ottobre 1943 operante sulle Prealpi Giulie e le Prealpi Carniche
  • 1ª Brigata Garibaldi "Silvano Belgrano" presente nell'Albenganese (SV)
  • 1ª Brigata SAP "Irma Bandiera" attiva a Bologna
  • 2ª Brigata Garibaldi "Ermanno Angiono" (già "Biella") operante nel Biellese
  • 2ª Brigata SAP "Paolo" operante a Bologna
  • 3ª Brigata Garibaldi "Liguria" fino all'aprile 1944 (eccidio della Benedicta) operante nell'Ovadese (AL)
  • 3ª Brigata Garibaldi "Candida" attiva nell'Acquese (AL)
  • 3ª Brigata Garibaldi "Libero Briganti" operante nel Savonese
  • 3ª Brigata Garibaldi "Jori" operante in alta Val Trebbia (PC-GE)
  • 3ª Brigata Garibaldi operante nel livornese (LI)
  • 4ª Brigata Garibaldi "Cuneo" operante dalla Val Po fino alle Langhe (CN)
  • 4ª Brigata Garibaldi "C. Cristoni" (già "Daniele Manin") presente nel Savonese
  • 4ª Brigata Garibaldi Apuana "Gino Menconi" presente nell'alta Lunigiana (MS)
  • 4ª Brigata SAP "Venturoli" operante a Bologna
  • 4ª Brigata Garibaldi fino al giugno 1944 attiva sull'Appennino umbro-marchigiano (Foligno-Gualdo Tadino)
  • 5ª Brigata Garibaldi "Pesaro" fino al settembre 1944 operante in provincia di Pesaro Urbino
  • 5ª Brigata Garibaldi "Fratelli Figuccio" (già "Baltera") attiva nel Savonese
  • 6ª Brigata Garibaldi "Nello" attiva nella Repubblica della Valsesia e operante nell'Ossola e nel Cusio
  • 6ªbis Brigata Garibaldi "P. Crosetti" (già "Nino Bixio") operante nel Savonese
  • 7ª Brigata Garibaldi "Valsesia" attiva nella Repubblica della Valsesia
  • 7ª Brigata SAP operante a Bologna
  • 8ª Brigata Garibaldi Romagna operante nel Forlivese
  • 8ª Brigata SAP "Balilla" operante in Val Polcevera (GE)
  • 9ª Brigata Garibaldi operante in Liguria
  • 10ª Brigata Garibaldi "Caiani" fino all'agosto 1944 presente nel Subappennino toscano (Monte Giovi)
  • 10ª Brigata Garibaldi "Gino Lombardi" attiva in Versilia
  • 10ª Brigata SAP "Gramsci" attiva in Piemonte
  • 11ª Brigata Garibaldi "Gardoncini" operante nelle Valli di Lanzo (TO)
  • 12ª Brigata Garibaldi "Fermo Ognibene" operante in alta Val di Taro (PR)
  • 13ª Brigata Garibaldi "Nino Nannetti" operante nel Trevigiano e Bellunese
  • 14ª (poi 20ª) Brigata Garibaldi Trieste dall'aprile 1944 operante col IX Korpus sloveno in Venezia Giulia e nel Tarnovano (e comprensiva, da maggio a dicembre 1944, del btg. autonomo "Alma Vivoda" attivo nel Capodistriano)
  • 14ª Brigata Garibaldi “Remo” attiva nella bassa modenese
  • 15ª Brigata Garibaldi Saluzzo attiva nel Saluzzese (CN)
  • 15ªbis Brigata Garibaldi operante nell'Ossola
  • 16ª Brigata Garibaldi "Giuseppe Perotti" operante nel Torinese
  • 16ªbis Brigata Garibaldi presente nell'Ossola
  • 17ª Brigata Garibaldi "Felice Cima" operante in bassa Val Susa (TO)
  • 18ª Brigata Garibaldi "Saverio Papandrea" operante nel Canavese (TO)
  • 19ª Brigata Garibaldi "Eusebio Giambone" operante nel Monferrato
  • 20ª Brigata Garibaldi "Paolo Braccini" presente in Val Grande (Valli di Lanzo) (TO)
  • 20ª Brigata SAP "Pino Casana" operante nel Torinese
  • 21ª Brigata Garibaldi Pasubiana operante sul Pasubio (VI-TN)
  • 21ª Brigata Garibaldi "Spartaco Lavagnini" (già "Antonio Gramsci") fino al giugno 1944 attiva nel Senese
  • 22ª Brigata Garibaldi "Lanciotto Ballerini" fino all'agosto 1944 operante nel basso Appennino pratese (Monte Morello)
  • 22ª Brigata SAP attiva a Torino
  • 22ª bis Brigata Garibaldi "Vittorio Sinigaglia" fino all'agosto 1944 operante a Firenze
  • 23ª Brigata Garibaldi "Guido Boscaglia" fino al giugno 1944 operante nella Maremma toscana
  • 23ª Brigata Garibaldi "Nevilio Casarosa" operante sul Monte Pisano
  • 23ª Brigata Garibaldi "Pio Borri" operante nella zona di Arezzo
  • 24ª Brigata Garibaldi "Ancona" fino al settembre 1944 attiva nelle Marche
  • 24ª Brigata Garibaldi "Fratelli Fontanot" dal dicembre 1944 operante col VII Korpus in Slovenia sud-orientale (Suha Krajina, Bela Krajina)
  • 24ª Brigata SAP "Lino Rissone" operante in Val Susa (TO)
  • 25ª Brigata Garibaldi "Spartaco" fino al settembre 1944 attiva nelle Marche
  • 26ª Brigata Garibaldi "Enzo Bagnoli" operante sull'Appennino reggiano
  • 27ª Brigata Garibaldi "Antonio Ferrari" operante sull'Appennino modenese
  • 28ª Brigata Garibaldi "Mario Gordini" operante nel Ravennate
  • 29ª Brigata GAP “Gastone Sozzi” attiva nel forlivese
  • 30ª Brigata Garibaldi "Fratelli Bandiera" operante nel Vittoriese (TV)
  • 30ª Brigata Garibaldi "Ateo Garemi" operante sui Monti Lessini-Pasubio (VI)
  • 31ª Brigata Garibaldi "Forni" operante nella Valle del Ceno (PR)
  • 31ª Brigata Garibaldi "Copelli" operante nella Valle del Ceno (PR)
  • 32ª Brigata Garibaldi "Monte Penna" operante nella Valle del Ceno (PR)
  • 33ª Brigata Garibaldi operante sull'Appennino modenese
  • 34ª Brigata Garibaldi "Dragone" attiva sull'Appennino modenese
  • 34ª Brigata SAP presente a Torino
  • 35ª Brigata Garibaldi "Rizzieri" operante nel Ferrarese
  • 36ª Brigata Garibaldi "Alessandro Bianconcini" presente sull'Appennino imolese-faentino
  • 37ª Brigata Garibaldi operante sull'Appennino parmense
  • 37ªB Brigata Garibaldi "Leone Borrini" attiva in Lunigiana (MS)
  • 38ª Brigata Garibaldi "Wladimiro Bersani" operante in Val d'Arda (PC)
  • 39ª Brigata Garibaldi attiva fino al giugno 1944 sul Monte Amiata (SI-GR)
  • 40ª Brigata Garibaldi operante in Valtellina (SO)
  • 41ª Brigata Garibaldi "Carlo Carli" operante in bassa Val Susa (TO)
  • 42ª Brigata Garibaldi "Walter Fontana" operante nella media Val Susa (TO)
  • 43ª Brigata Garibaldi operante in Liguria
  • 44ª Brigata Garibaldi "Val Po" attiva nell'alta Val Po (CN)
  • 45ª Brigata Garibaldi "Ateo Garemi" operante nell'Astigiano
  • 46ª Brigata Garibaldi "Massimo Vassallo" presente nelle Valli di Lanzo (TO)
  • 47ª Brigata Garibaldi "C. Monzani" operante nel Canavese (TO)
  • 48ª Brigata Garibaldi "Dante Di Nanni" attiva nella zona di Mondovì-Langhe (CN)
  • 49ª Brigata Garibaldi "D. Viano" operante nel Canavese (TO)
  • 50ª Brigata Garibaldi "Edis Valle" (già "Nedo") presente nel Biellese
  • 51ª Brigata Garibaldi "Arturo Capettini" attiva nell'Oltrepò pavese
  • 52ª Brigata Garibaldi "Luigi Clerici" operante sulla sponda ovest del Lago di Como e nelle zone di Bellagio (CO)[43]
  • 53ª Brigata Garibaldi "13 Martiri di Lovere" presente in Val Seriana e Val Cavallina (BG)
  • 54ª Brigata Garibaldi "Bortolo Belotti" operante in Val Saviore/Val Camonica (BS)
  • 54ª Brigata Garibaldi "Macario" presente sul Lago di Como
  • 55ª Brigata Garibaldi "Fratelli Rosselli" presente in Valchiavenna (SO)
  • 56ª Brigata Garibaldi presente in Valle Calepio (BG)
  • 57ª Brigata Garibaldi "Berto" presente in Val d'Aveto (GE)
  • 58ª Brigata Garibaldi "Oreste Armano" presente in Val Curone e Val Borbera (AL)
  • 59ª Brigata Garibaldi "Caio" (già "Giacomo Matteotti") presente in Val d'Aveto e Val Nure (GE-PC)
  • 60ª Brigata Garibaldi "Stella Rossa" presente in Val Nure (PC)
  • 61ª Brigata Garibaldi operante in Val Nure (PC)
  • 62ª Brigata Garibaldi "Camicie rosse" fino all'ottobre 1944 operante tra la Val Sàvena e la Val d'Idice (basso Appennino bolognese)
  • 62ª Brigata Garibaldi "Luigi Evangelista" operante in Val d'Arda (PC)
  • 63ª Brigata Garibaldi "Bolero" operante nel basso Appennino bolognese
  • 64ª Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci" attiva nell'Oltrepò pavese
  • 65ª Brigata Garibaldi "Tabacchi" operante nel Reggiano-Modenese
  • 66ª Brigata Garibaldi "Mario Jacchia" presente sull'Appennino bolognese
  • 73ª= vedi: 87ª Brigata Garibaldi
  • 75ª Brigata Garibaldi "Giuseppe Boggiani" (già "Maffei") presente nel Biellese
  • 76ª Brigata Garibaldi "Gallo Battisti" (già "Togni") operante in Valle d'Aosta
  • 76ª Brigata SAP "Angelo Zanti" operante nel Reggiano
  • 77ª Brigata Garibaldi operante nel Canavese (TO)
  • 77ª Brigata Garibaldi "Zemo" attiva nell'Alessandrino
  • 77ª Brigata SAP "Fratelli Manfredi" operante nel Reggiano
  • 78ª Brigata Garibaldi "Devic" (già "Stella rossa") attiva nelle Langhe (CN)
  • 78ª Brigata SAP operante nel Parmense
  • 79ª Brigata Garibaldi "A. Mazzarello" (già "Gollo") attiva nell'Acquese (AL)
  • 80ª Brigata Garibaldi "M. Peroglio" operante nel Canavese (CN)
  • 81ª Brigata Garibaldi volante "Silvio Loss" operante nella Repubblica della Valsesia
  • 82ª Brigata Garibaldi "Giuseppe Osella" presente nella Repubblica della Valsesia
  • 83ª Brigata Garibaldi "Comoli" operante nell'Ossola (Valle Antrona)
  • 84ª Brigata Garibaldi Strisciante "Musati" attiva nella Repubblica della Valsesia
  • 85ª Brigata Garibaldi "Valgrande Martire" operante nell'Ossola e nel Verbano
  • 86ª Brigata Garibaldi "Issel" operante in Val Taleggio e in Val Brembana (BG)
  • 86ª Brigata Garibaldi "Carrara"
  • 87ª Brigata Garibaldi "Crespi" attiva nell'Oltrepò pavese
  • 88ª Brigata Garibaldi "Casotti" operante nell'Oltrepò pavese
  • 89ª Brigata Garibaldi "Fratelli Poletti" presente sulla sponda orientale del Lago di Como (LC)
  • 90ª Brigata Garibaldi "Zampiero" operante nell'alto Lago di Como
  • 98ª Brigata Garibaldi "Martiri di Alessandria" operante nel Monferrato (AT)
  • 99ª Brigata Garibaldi "Fiore" operante nelle Langhe (CN)
  • 100ª Brigata Garibaldi "Vignale" operante nel Monferrato (AT)
  • 101ª Brigata Garibaldi "Marmore"[46] presente in Valle d'Aosta
  • 101ª Brigata SAP operante in Valle Olona (MI)
  • 102ª Brigata Garibaldi "Folgore" presente nel Monferrato-Langhe
  • 103ª Brigata Garibaldi "Nino Nannetti" operante nel Monferrato (AT)
  • 103ª Brigata SAP "V. Gabellini" attiva nel Vimercatese (MB)
  • 104ª Brigata Garibaldi "Carlo Fissore" presente nel Cuneese
  • 104ª Brigata SAP "G. Citterio" operante nel Vimercatese (MB)
  • 105ª Brigata Garibaldi "Carlo Pisacane" attiva in Val Pellice (Montoso) (CN)
  • 105ª Brigata SAP "Luigi Brambilla" operante a Brugherio (MB)
  • 106ª Brigata Garibaldi Sap "Venanzio Buzzi" presente nella media Val Susa (TO)
  • 107ª Brigata Garibaldi "Porro" attiva nel Monferrato (AT)
  • 107ª Brigata SAP operante a Sesto San Giovanni (MI)
  • 108ª Brigata Garibaldi "Pagella" attiva nel Monferrato (AT)
  • 108ª Brigata Garibaldi "Paolo Rossi" operante nel Tortonese (AL)
  • 108ª Brigata SAP presente a Sesto San Giovanni (MI)
  • 109ª Brigata Garibaldi "Piero Tellaroli" attiva nel Biellese]
  • 109ª Brigata SAP operante a Sesto San Giovanni (MI)
  • 110ª Brigata Garibaldi "Elio Fontanella" attiva nel Biellese]
  • 110ª Brigata SAP "Beppe Ottolenghi" operante a Milano
  • 111ª Brigata SAP operante a Milano
  • 112ª Brigata Garibaldi "Gabriele Bonel" operante in Valle d'Aosta
  • 112ª Brigata SAP "Bernini" attiva a Milano
  • 113ª Brigata Garibaldi operante in bassa Val Susa (TO)
  • 113ª Brigata SAP "Martiri di via Tibaldi" operante a Milano
  • 114ª Brigata Garibaldi operante in bassa Val Susa (TO)
  • 114ª Brigata SAP "Paolo Garanzini" attiva a Milano (4° settore)
  • 115ª Brigata Garibaldi "Peirolo" presente in alta Val Susa (TO)
  • 115ª Brigata SAP "Gramigna" operante fra Pavese e Milanese
  • 116ª Brigata Garibaldi "Giacomo Matteotti" attiva nell'Oltrepò pavese
  • 116ª Brigata SAP "Luigi Campegi" operante a Milano (zona Romana)
  • 117ª Brigata Garibaldi "Cornaggia" operante in Val Staffora (Oltrepò pavese)
  • 117ª Brigata Garibaldi "Barale" presente nel Cuneese
  • 117ª Brigata SAP "Marco Riccardi" operante a Milano (5° settore)
  • 117ª Brigata SAP "Jori" operante in Val Polcevera (GE)
  • 118ª Brigata Garibaldi "Remo Servadei" attiva nella Repubblica della Valsesia
  • 118ª Brigata SAP "Attilio Tessaro" attiva a Milano (5° settore)
  • 119ª Brigata Garibaldi "Castaldi" operante nel Verbano-Ossola
  • 119ª Brigata SAP operante in Brianza
  • 120ª Brigata SAP "Walter Perotti" operante a Milano
  • 121ª Brigata Garibaldi "Walter Marcobi" operante nel Varesotto
  • 121ª Brigata SAP "Luppi" attiva nell'Oltrepò mantovano
  • 122ª Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci" presente in Valle Trompia (BS)
  • 122ª Brigata SAP "Marino" attiva nell'Oltrepò mantovano
  • 123ª Brigata SAP "Corradini" operante nel Mantovano
  • 124ª Brigata Garibaldi "Pizio Greta" attiva nella Repubblica della Valsesia
  • 124ª Brigata SAP "Roberto Ricotti" operante a Milano (Calvairate)
  • 124ª Brigata SAP "Don Leoni" attiva nel Mantovano
  • 125ª Brigata Garibaldi presente nell'Ossola
  • 125ª Brigata SAP "Mincio Po" operante nel Mantovano
  • 126ª Brigata SAP "Fortunati" presente nell'alto Mantovano
  • 127ª Brigata SAP "Oglio Mincio" attiva nel Mantovano
  • 128ª Brigata SAP presente a Sesto San Giovanni (MI)
  • 129ª Brigata SAP attiva a Sesto San Giovanni (MI)
  • 135ª Brigata Garibaldi "Mario Betti" attiva nella Valle del Ceno (PR)
  • 141ª Brigata Garibaldi operante in Val d'Arda (PC)
  • 142ª Brigata Garibaldi presente in Val d'Arda (PC)
  • 143ª Brigata Garibaldi "Franchi" (già "Aldo") operante in alta Val Parma (PR)
  • 144ª Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci" operante sull'Appennino reggiano
  • 145ª Brigata Garibaldi "Franco Casoli" attiva sull'Appennino reggiano
  • 156ª Brigata Garibaldi "Bruno Buozzi" operante in Friuli, dal gennaio 1945 (entro la Divisione Garibaldi Natisone) in Slovenia occidentale col IX Korpus
  • 157ª Brigata Garibaldi "Guido Picelli" operante in Friuli, dal gennaio 1945 (entro la Divisione Garibaldi Natisone) in Slovenia occidentale col IX Korpus
  • 158ª Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci" operante in Friuli, dal gennaio 1945 (entro la Divisione Garibaldi Natisone) in Slovenia occidentale col IX Korpus
  • 165ª Brigata SAP operante nel Lodigiano
  • 166ª Brigata SAP presente nel Lodigiano
  • 168ª Brigata SAP "F. Parmigiani" operante nel Magentino
  • 169ª Brigata SAP "Scrosati" operante nella bassa Lomellina
  • 170ª Brigata Garibaldi "Guido Galimberti" presente nel Bergamasco
  • 170ª Brigata SAP "Alessandro Santagostino" poi "Gigi Borgomaneri" attiva nel Milanese
  • 171ª Brigata Garibaldi "Lolo Clavena" operante nel Lodigiano
  • 171ª Brigata SAP "Paci" operante nel Bergamasco
  • 174ª Brigata SAP "Oreste Garati" operante nel Lodigiano
  • 175ª Brigata SAP "Attilio Ravizza" operante nel Lodigiano
  • 175ªbis Brigata SAP "Romeo Guglielmetti" presente in Val Bisagno (GE)
  • 176ª Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci" operante in Valle d'Aosta
  • 176ª Brigata SAP operante a Milano
  • 177ª Brigata Garibaldi "Barale" attiva nel Cuneese
  • 178ª Brigata SAP attiva in Val Parma (PR)
  • 179ª Brigata Garibaldi "Lamberti" attiva nelle Langhe
  • 180ª Brigata Garibaldi "Marco Conterno" operante nelle Langhe
  • 181ª Brigata Garibaldi "Mario Morbiducci" presente in Val Varaita (CN)
  • 181ª Brigata Garibaldi "Alfredo Piacibello" operante nel Monferrato
  • 182ª Brigata Garibaldi "Piero Camana" operante nel Biellese
  • 183ª Brigata Garibaldi "Caralli" poi "Emile Lexert" attiva in Valle d'Aosta
  • 183ª Brigata SAP "Carlo Franchi"
  • 184ª Brigata SAP attiva a Sesto San Giovanni (MI)
  • 185ª Brigata SAP operante a Meda e Seveso (MI)
  • 187ª Brigata SAP "Parenti" operante a Genova
  • 196ª Brigata SAP operante nel Milanese
  • 209ª Brigata Garibaldi attiva in Val Grande (Valli di Lanzo) (TO)
  • 212ª Brigata Garibaldi "Maruffi" operante nelle Langhe
  • 219ª Brigata SAP "Longhi" attiva nel Ponente Genova
  • 285ª Brigata SAP "Montagna" attiva sull'Appennino reggiano
  • 288º Raggruppamento Brigate SAP "Ferruccio Ghinaglia" operante nel Cremonese
  • 292ª Brigata SAP "Giacomo Buranello" operante a Sampierdarena (Genova), afferente alla Divisione Mingo
  • 334ª Brigata SAP "Est" operante nel Ponente Genova
  • 395ª Brigata SAP "Gavino" attiva in Val Polcevera (GE)
  • 346ª Brigata SAP "Sergio Alpron" operante a Sestri Ponente (GE)
  • 368ª Brigata SAP "Masnata" presente in Val Polcevera (GE)
  • 413ª Brigata SAP "Mazzarello" attiva a Genova
  • 470ª Brigata SAP "Poggi" operante a Sori e sulle alture di Monte Cornua Genova
  • 576ª Brigata SAP "Giacinto Rizzolio" attiva a Genova ponente
  • 614ª Brigata SAP "Mirolli" attiva nel Levante Genova
  • 660ª Brigata SAP "Bruno Vanni" operante a Genova
  • 687ª Brigata SAP "Franchi" presente nel Levante Genova
  • 742ª Brigata SAP "Pinetti" attiva a Genova
  • 746ª Brigata SAP "Sordi" operante a Sestri Ponente (GE)
  • 818ª Brigata SAP "Rissotto" operante in Val Polcevera (GE)
  • 863ª Brigata SAP "Benucci" presente nel Levante Genova (Comandante Nora)
  • 912ª Brigata SAP "Antonio Gramsci" operante nel Ponente Genova
  • 927ª Brigata SAP "Antonio Sciolla" attiva nel Levante Genova
  • 928ª Brigata "Bruno Falaschi" attiva nel Sanminiatese Pisa
  • Brigata Garibaldi "Spartaco II" attiva nelle Valli di Lanzo (TO)
  • Brigata Garibaldi di manovra "Moro" operante nel Canavese (TO)
  • Brigata Garibaldi "Ennio Carando" attiva nel Fossanese (CN)
  • Brigata Garibaldi "Giovanni Burlando" presente nel Fossanese (CN)
  • Brigata Garibaldi "Titala" operante nel Fossanese (CN)
  • Brigata Garibaldi "Podestà" operante nell'Alessandrino
  • Brigata Garibaldi "Aldo e Romeo" presente nell'Ovadese (AL)
  • Brigata Garibaldi "Carlino" operante nell'Acquese (AL)
  • Brigata Garibaldi "Fronte della Gioventù-Eugenio Curiel" attiva nella Repubblica della Valsesia e operante nell'Ossola e nel Cusio
  • Brigata Risorgimento, a sud-est del Lago Trasimeno
  • Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci", attiva tra Umbria e Lazio
  • Brigata Garibaldi "Bruno Fanciullacci" operante a Firenze
  • Brigata Garibaldi "Francesco Innamorati" operante a Perugia
  • Brigata Garibaldi "L. Lavacchini" attiva nel Mugello (Firenze)
  • Brigata Garibaldi "Giacomo Buranello", Appennino ligure-piemontese
  • Brigata Garibaldi "Macchi", Appennino ligure-piemontese, afferente alla Divisione Mingo
  • Brigata Garibaldi "Pio", Appennino ligure-piemontese, afferente alla Divisione Mingo
  • Brigata Garibaldi "Oliveri", Appennino ligure-piemontese, afferente alla Divisione Mingo
  • Brigata Garibaldi "Val Lemme-Capurro" operante nel Novese e Tortonese (AL)
  • Brigata Garibaldi volante "Severino" operante in Valbisagno (GE)
  • Brigata SAP "Amedeo Lattanzi", Genova levante
  • Brigata SAP "Tito Nischio", Genova levante
  • Brigata SAP "Piva", Genova ponente
  • Brigata Garibaldi "Po-Argo" presente in Liguria
  • Brigata Garibaldi "Coduri" operante nel Tigullio (GE)
  • Brigata Garibaldi "Virginio Arzani" operante in Val Borbera e Val Curone (AL)
  • Brigata Garibaldi "Cento Croci" operante sull'Appennino spezzino
  • Brigata Garibaldi "Melchiorre Vanni" attiva nell'alta Val Magra (MS)
  • Brigata Garibaldi "Ugo Muccini" presente nel Sarzanese (SP)
  • Brigata Garibaldi "Fratelli Fenti" operante nel Cadore (BL)
  • Brigata Garibaldi "Fratelli Cairoli" operante nel Vittoriese (TV)
  • Brigata Garibaldi "Calvi" operante in Cadore (BL)
  • Brigata Garibaldi "Antonio Gramsci" (Feltre) operante nel Feltrino (BL)
  • Brigata Garibaldi "Cacciatori delle Alpi" attiva nel Cadore (BL)
  • Brigata Garibaldi "Leo De Biasi" operante nell'Agordino (BL)
  • Brigata Garibaldi "Beduschi" presente nell'Agordino (BL)
  • Brigata Garibaldi "Tollot" operante in Cadore (BL)
  • Brigata Garibaldi "Stella - div. Garemi" operante nel Vicentino - Valle Agno
  • Brigata Garibaldi "Pino - div. Garemi" attiva nel Vicentino - Altopiano Asiago
  • Brigata Garibaldi "Avesani - div. Garemi" presente nel Veronese - Zona Baldo
  • Brigata Garibaldi "Goffredo Mameli - div. Garemi" operante nel Vicentino - zona Zugliano/Carrè
  • Brigata Garibaldi "La Pasubiana - div. Garemi" operante nel Vicentino - zona Valle Astico-Altopiano Tonezza-Trentino
  • Brigata Garibaldi "Martiri della Val Leogra - div. Garemi" attiva sopra Schio (VI)
  • Brigata Garibaldi "Martiri di Grancona 2a - div. Garemi" attiva Colli Berici (VI)
  • Brigata Garibaldi "Luigi Pierobon - div. Garemi" attiva Valle del Chiampo-valli veronesi (VI-VR)
  • Brigata Garibaldi "Cacciatori della pianura" attiva nel Trevigiano
  • Brigata Garibaldi "Wladimiro Paoli" operante nel basso Trevigiano
  • Brigata Garibaldi "Oreste Licori" attiva nel Veneto
  • Brigata Garibaldi "Ciro Menotti" presente in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Veneziano" (già "Togliatti") presente in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Anthos" operante in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Ivo Bortolotti" operante in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Tagliamento" attiva in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Gino Modotti" operante in basso Friuli
  • Brigata Garibaldi "Zorzini" presente nell'Udinese
  • Brigata Garibaldi "Miglioranza" attiva in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Natisone" (già "Isonzo") dal giugno all'ottobre 1944 (quando dà vita all'omonima Divisione) operante nel Cividalese (UD)
  • Brigata Garibaldi "Udine" operante nell'Udinese
  • Brigata Garibaldi "Rosso" presente in Friuli
  • Brigata Garibaldi "Manin" attiva da marzo 1945 nella zona di Tarcento (UD)
  • Brigata Garibaldi "Carnia" operante in Carnia
  • Brigata Garibaldi "Val But" operante in Carnia (UD)
  • Brigata Garibaldi "Sante Gagliussi" operante in Sinistra Tagliamento (UD)
  • Brigata Garibaldi "Nino Bixio" presente in Destra Tagliamento (PN)
  • Brigata SAP "Francesco Biancotto" operante a Venezia
  • Brigata Garibaldi "Conti" operante a Venezia
  • Brigata Garibaldi "Martiri di Mirano" operante nel Veneziano
  • Brigata Garibaldi "Furlan" presente nel Veneziano
  • Brigata Garibaldi "L. Bavaresco" attiva in Veneto
  • Brigata Garibaldi "Ugo Bottacin" operante in Veneto
  • Brigata Garibaldi "Carlo Pisacane" operante in Veneto
  • Brigata Garibaldi "Veronese"
  • Brigata Garibaldi "Ferretto" operante nel Mestrino e nel Padovano
  • Brigata Garibaldi "Padova" operante nel Padovano
  • Brigata Garibaldi "Franco Sabatucci" attiva nel Padovano
  • Brigata Garibaldi "Mazzini" operante nel Vicentino
  • Brigata Garibaldi "Ruspo" attiva nel Portogruarese (VE)
  • Brigata Garibaldi "Ippolito Nievo" operante nel Portogruarese (VE) e Pordenonese
  • Brigata Garibaldi "Ampelio Iberati" attiva nel Portogruarese (VE)
  • Brigata Garibaldi "Venezia" operante nel Portogruarese (VE)
  • Brigata Garibaldi "Vecchia", afferente alla Divisione Mingo
  • Brigata Garibaldi "Gino Bozzi", operante nella zona dell'appennino pistoiese
  • Gruppo Brigate Garibaldi "Vittorio Veneto"

Personnalités « garibaldiennes »

  • Mario Abruzzese
  • Giorgio Amendola
  • Aldo Aniasi
  • Osvaldo Alasonatti
  • Walter Audisio
  • Ennio Bellini
  • Vladimiro Bersani
  • Mario Betto
  • Arrigo Boldrini
  • Nello Boscagli
  • Giancarlo Brugnolotti
  • Italo Calvino
  • Antonio Carini
  • Felice Cascione
  • Dante Castellucci
  • Ercole Chiolerio
  • Giotto Ciardi
  • Pompeo Colajanni
  • Orazio Costorella
  • Fernando Di Giulio
  • Dante Di Nanni
  • Mario Fantini
  • Riccardo Fedel
  • Sergio Flamigni
  • Armido, Licio e Vinicio Fontanot
  • Aldo Gastaldi
  • Eraldo Gastone
  • Giuseppe Gheda
  • Adriano Ghione
  • Mario Ginocchio
  • Antonio Giolitti
  • Enzo Giraldo
  • Renato Guatelli
  • Giorgio Jaksetich
  • Davide Lajolo
  • Aldo Lampredi
  • Giovanni Latilla
  • Giovanbattista Lazagna
  • Francesco Leone
  • Mario Lizzero
  • Luigi Longo
  • Alfio Marchini
  • Erasmo Marrè
  • Vincenzo Modica
  • Francesco Moranino
  • Alfredo Mordini
  • Cino Moscatelli
  • Attilio Musati
  • Germano Nicolini
  • Giovanni Padoan
  • Gian Carlo Pajetta
  • Floriano Papi
  • Ugo Pecchioli
  • Giovanni Pesce
  • Anna Maria Princigalli
  • Giannantonio Prinetti Castelletti
  • Mario Ricci
  • Nino Ricciardi
  • Antonio Roasio
  • Francesco Scotti
  • Pietro Secchia
  • Laura Seghettini
  • Emilio Sereni
  • Gino Simionato
  • Luciano Tavilla
  • Angelo Luciano Tondelli
  • Giuseppe Verginella
  • Pietro Vergani
  • Angelo Zanti
  • Lucillo Ranocchi

Article Source : https://it.wikipedia.org/wiki/Brigate_Garibaldi

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