Deuve Jean
Le colonel Jean Deuve est un écrivain français qui a
consacré de nombreux ouvrages au Laos où il a passé vingt ans. Né en Normandie en 1918 et mort en décembre 2008, marqué par le scoutisme, Jean Deuve participe à la Seconde Guerre mondiale en tant
qu'officier.
Blessé près de Sedan lors de la campagne de France, il est d'abord affecté au Niger, puis il rejoint en Inde dès 1943 une unité spéciale placée sous commandement britannique, la Force 136 du Special Operations Executive, chargée par le haut commandement allié, sous les ordres de Lord Louis Mountbatten, des opérations clandestines dans les territoires du sud-est asiatique contrôlés par les Japonais, alors les maîtres absolus de toute l’Asie du Sud-Est, tant continentale qu’insulaire.
Cette unité d’élite fit sauter, entre autres, Le Pont de la rivière Kwai, immortalisée par le roman éponyme de Pierre Boulle et surtout par le film de David Lean dont il fut tiré. Son parachutage, avec neuf autres membres de la Force 136, dans la nuit du 21 au 22 janvier 1945 dans la province Nord du Laos, à Paksane est simultanément un saut dans vingt ans d'intrigues politiques laotiennes et de manœuvres diplomatiques régionales et internationales.
D'abord chef d'un groupement de guérilla anti-japonais, puis chef de service de renseignements, directeur de la police lao, conseiller politique du premier ministre du royaume jusqu'en 1964, puis plus tard membre de plusieurs unités de recherche associées au CNRS et à l'École Pratique des Hautes Études, Jean Deuve s'avère un témoin exceptionnel de l'histoire du Laos.
De 1965 à 1968, Jean Deuve devient chef de poste (responsable de l'Extrême-Orient) du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) au Japon sous couverture d’attaché militaire. En 1969 il revient en France et est affecté à la Direction générale de ce service avec le grade de colonel. Il est alors responsable des Pays de l'Est, de l'Asie et de l'Océanie.
De 1974 à 1978, il est haut fonctionnaire, directeur de l'ensemble de la recherche du renseignement et de toutes les infrastructures du SDECE à l'étranger. Après 1979 et jusqu'à son décès en 2008, il se consacre à la rédaction d'une quinzaine d'ouvrages et de nombreux articles dans des revues spécialisées sur l'histoire contemporaine du Laos et sur l'histoire médiévale du Duché de Normandie.
Spécialiste renommé des serpents d'Indochine, il est nommé Attaché au Muséum National d'Histoire Naturelle. En 1991, pour Les services secrets normands paru chez Corlet, Jean Deuve a reçu le Prix Guillaume le Conquérant de la Société des auteurs de Normandie.
Blessé près de Sedan lors de la campagne de France, il est d'abord affecté au Niger, puis il rejoint en Inde dès 1943 une unité spéciale placée sous commandement britannique, la Force 136 du Special Operations Executive, chargée par le haut commandement allié, sous les ordres de Lord Louis Mountbatten, des opérations clandestines dans les territoires du sud-est asiatique contrôlés par les Japonais, alors les maîtres absolus de toute l’Asie du Sud-Est, tant continentale qu’insulaire.
Cette unité d’élite fit sauter, entre autres, Le Pont de la rivière Kwai, immortalisée par le roman éponyme de Pierre Boulle et surtout par le film de David Lean dont il fut tiré. Son parachutage, avec neuf autres membres de la Force 136, dans la nuit du 21 au 22 janvier 1945 dans la province Nord du Laos, à Paksane est simultanément un saut dans vingt ans d'intrigues politiques laotiennes et de manœuvres diplomatiques régionales et internationales.
D'abord chef d'un groupement de guérilla anti-japonais, puis chef de service de renseignements, directeur de la police lao, conseiller politique du premier ministre du royaume jusqu'en 1964, puis plus tard membre de plusieurs unités de recherche associées au CNRS et à l'École Pratique des Hautes Études, Jean Deuve s'avère un témoin exceptionnel de l'histoire du Laos.
De 1965 à 1968, Jean Deuve devient chef de poste (responsable de l'Extrême-Orient) du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) au Japon sous couverture d’attaché militaire. En 1969 il revient en France et est affecté à la Direction générale de ce service avec le grade de colonel. Il est alors responsable des Pays de l'Est, de l'Asie et de l'Océanie.
De 1974 à 1978, il est haut fonctionnaire, directeur de l'ensemble de la recherche du renseignement et de toutes les infrastructures du SDECE à l'étranger. Après 1979 et jusqu'à son décès en 2008, il se consacre à la rédaction d'une quinzaine d'ouvrages et de nombreux articles dans des revues spécialisées sur l'histoire contemporaine du Laos et sur l'histoire médiévale du Duché de Normandie.
Spécialiste renommé des serpents d'Indochine, il est nommé Attaché au Muséum National d'Histoire Naturelle. En 1991, pour Les services secrets normands paru chez Corlet, Jean Deuve a reçu le Prix Guillaume le Conquérant de la Société des auteurs de Normandie.