Ligue antisémitique de France

Publié le par Roger Cousin

La Ligue antisémitique de France d'abord connue sous le nom de Ligue nationale antisémitique de France (dite aussi Ligue antisémite française) était une ligue antisémite et antimaçonnique française fondée et présidée par le journaliste Edouard Drumont en 1889. Le Marquis de Morès fut également l'un des fondateurs. Elle eut pour délégué général Jacques de Biez. Jules Guérin en fut l'un des membres les plus actifs. Son siège était situé à Paris, rue Lepic.

Guérin JulesLa fondation de la Ligue antisémitique succède au succès de la La France juive de Drumont, elle est également issue de la crise boulangiste. Parallèlement à son activité de propagande, la ligue organise des manifestations antisémites, elle distribue des tracts, pose des affiches en période électorale et provoque quelques émeutes.

Elle fut très impliquée dans la campagne boulangiste, la dénonciation du scandale de Panama, le combat antidreyfusard et la lutte contre la franc-maçonnerie dont elle a dénoncé les implications et les complots supposés dans la politique de la Troisième République.

En 1899, après une brouille entre Edouard Drumont et Jules Guérin, la Ligue antisémitique devient - sous l'initiative de ce dernier - le Grand Occident de France (toujours antisémite, mais plus explicitement antimaçonnique puisque ce nouveau nom est choisi en réaction contre le Grand Orient de France). Elle est alors liée essentiellemnt à L'Antijuif, le journal de Guérin. La ligue disparaît progressivement à la suite de l'épisode du Fort Chabrol et de l'arrestation de Guérin.

Les principaux organes qui soutiendront les activités de la ligue sont : 

 

  • La Libre Parole (Edouard Drumont),
  • L'Antijuif (Jules Guérin),
  • La Cocarde (Maurice Barrès),
  • L'Intransigeant (Henri Rochefort)
  • et le journal catholique La Croix
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