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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Roques Pierre Auguste

Roques Pierre Auguste Pierre Auguste Roques, né à Marseillan (Hérault) le 28 décembre 1856 et mort à Saint-Cloud le 26 février 1920, est un général français, l'un des premiers organisateurs de l'aviation militaire française. Fils d'une famille modeste, enfant d'une vive intelligence, il bénéficie d'une bourse d'études qui lui permet de préparer le concours d'entrée à l'École polytechnique, où il devient l'ami de Joffre et où il deviendra artilleur. Ayant choisi à sa sortie l'arme du Génie, plus ingénieur que militaire, il crée lors de ses campagnes coloniales de nombreuses structures (voies ferrées, ponts, routes) au Tonkin, en Algérie et surtout à Madagascar. Selon les historiens, l'île lui doit une grande partie de son aménagement.

Pierre Auguste Roques fut successivement lieutenant au 2e Régiment du Génie (1879), capitaine détaché à la colonne expéditionnaire du sud oranais en 1882, chef de bataillon en 1892, lieutenant-colonel en 1898. Colonel directeur du Génie et des travaux publics de Madagascar en 1901, il devient en 1906 directeur du Génie au ministère de la Guerre et inspecteur général de l’aéronautique militaire naissante. Il est promu général de brigade en 1906, puis général de division en 1909, il est le plus jeune chef d’armée avec ses succès sur la Marne et en Lorraine. Proche du général Joseph Joffre, il remplaça le général Galliéni comme ministre de la Guerre du 16 mars au 12 décembre 1916 puis fut remplacé par Lyautey. Il prend ensuite le commandement de la IVe Armée jusqu’à la fin de 1917. Le général Roques prit sa retraite en 1919.

En tant que directeur du Génie, il s'occupe à partir de 1906 de la gestion de l'aéronautique naissante. Il est le créateur et le véritable organisateur de l'aviation militaire française. En 1911, année où se déroule le concours d'aéroplanes militaires de Reims – une première mondiale en la matière – qui permet à l'aéronautique française d'acheter « scientifiquement » ses premiers aéroplanes, il décide que les « établissements d'aéronautique » porteraient dorénavant le nom d'« escadrilles » et que les « aéroplanes » seraient désormais appelés « avions » d'après le nom choisi par Clément Ader pour son propre appareil et en hommage à cet ingénieur visionnaire avec lequel il correspond régulièrement. On lui doit également le « carnet d'emploi du temps des pilotes » devenu par la suite le « carnet de vol » encore en usage aujourd'hui. Il meurt à Saint-Cloud le 26 février 1920. Inhumée tout d'abord à Marseillan, sa dépouille est ensuite transférée à l'Hôtel des Invalides à Paris, où elle se trouve aujourd'hui.

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