Lucie Madeleine D'Estaing
Lucie Madeleine d'Estaing, dame de Ravel, (10 mai 1743 à Paris-7 avril 1826 à Clermont-Ferrand).
Elle était fille bâtarde de Charles François d'Estaing, vicomte de Ravel, marquis de Sailhant, et de Magdeleine Erny de Mirfond, et la demi-sœur de l'amiral d'Estaing, lequel, dernier descendant en ligne légitime et masculine de sa maison, sans postérité, la fit légitimer en 1768 puis en fit son héritière. Elle a été une maîtresse du roi Louis XV, dont elle a eu deux filles naturelles, reconnues en 1774 par lettres patentes du roi Louis XVI comme étant des « demoiselles issues de la plus ancienne noblesse de France » :
- Agnès-Lucie Auguste (14 avril 1761 à Paris - 4 juillet 1822 au château de Boysseulh), épouse à Paris en 1777 Charles, vicomte de Boysseulh, écuyer du Roi en sa Petite Ecurie, dont deux fils.
- Aphrodite-Lucie Auguste (7 février 1764 à Versailles - 22 février 1819 à Artonne), épouse à Paris en 1784 Jules de Boysseulh, colonel aide-major de la Gendarmerie, dont une fille.
Elle a épousé en 1768 le comte François de Boysseulh (1728-1807), colonel du régiment de Noailles, mestre de camp de cavalerie, dont elle a eu quatre enfants :
- Marthe de Boisseulh (1770-1801), mariée à Gilbert-Fidèle Mallet, marquis de Vandègre, dont postérité.
- Lucie-Marthe de Boisseulh (1772-1846), mariée à, d'abord, Simon-Narcisse d'Aurelle, comte de Terreneyre, baron de La Garde, chevalier de Saint-Louis, ensuite à Antoine-Xavier Aragonnès d'Orcet, maire de Saint-Genès l'Enfant.
- Alexandre de Boisseulh (1776-1794), sous-lieutenant, mort en émigration.
- Auguste-Louis, comte de Boisseulh (1782-1861), chef de bataillon des Gardes de la Porte du Roi, membre de la Société cantalienne, chevalier de la Légion d'Honneur, marié à Aménaïde Dufour de Pradt, fille d'Anne Dufour, comte de Pradt, et de Marie-Michelle de Retz de Bressole, nièce de l'Abbé de Pradt, aumônier de Napoléon
Elle fut aussi, par procuration, la marraine de Lucie-Madeleine d'Estaing de Réquistat du Buisson, épouse du comte de la Tour Fondue et aïeule dont la famille Giscard d'Estaing obtint de relever le nom en 1922 et 1923.