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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Herzog Roman

Roman Herzog, né le 5 avril 1934 à Landshut et mort le 10 janvier 2017, est un homme d'État allemand membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), 7e président fédéral de 1994 à 1999.

 

Herzog Roman
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Ministre de l'Éducation puis de l'Intérieur du Land du Bade-Wurtemberg entre 1978 et 1983, il est devenu juge au Tribunal constitutionnel fédéral, dont il fut le vice-président jusqu'en 1987, puis le président. En 1994, il est élu président fédéral d'Allemagne par la première Assemblée fédérale de l'Allemagne réunifiée. Il n'a pas sollicité un second mandat et s'est retiré de la vie publique après avoir quitté le château de Bellevue. Après avoir passé son Abitur en 1953, il suit des études supérieures de droit à l'université de Munich, où il obtient en 1957 son premier diplôme juridique d'État. Il reçoit un doctorat de droit l'année suivante, devient assistant de recherche du professeur de droit public Theodor Maunz à la faculté de droit, puis passe avec succès son second diplôme juridique en 1961. Quatre ans plus tard, il obtient son habilitation à diriger des recherches mais ne se voit accorder aucune chaire. Il lui faut attendre un an pour décrocher un poste de professeur des universités de droit administratif et de sciences politiques à l'université libre de Berlin (FUB).

Doyen, puis vice-doyen, de la faculté de droit de la FUB entre 1967 et 1969, il est ensuite muté à l'école supérieure de sciences administratives de Spire afin d'y enseigner la théorie générale de l'État et les sciences politiques. En 1971, il est désigné recteur pour un an. Roman Herzog est né en Bavière dans une famille protestante. Son père était commerçant, avant de devenir archiviste de la ville de Landshut, et sa mère employée de banque. En 1958, il épouse Christina Krauß, de deux ans sa cadette. Le couple aura deux enfants : Markus, né en 1959, et Hans Georg, venu au monde cinq ans plus tard. Sa femme décède en 2000, et il se remarie avec Alexandra Freifrau von Berlichingen, née en 1941, l'année suivante. Il meurt le 10 janvier 2017 à 82 ans. Il rejoint l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) en 1970. En 1979, il est élu membre du comité directeur fédéral, puis prend la tête quatre ans plus tard du groupe de travail protestant de la CDU/CSU.

En 1994, à la suite de son élection au poste de président fédéral, il suspend son adhésion au parti. Cela ne l'a pas empêché de présider, en 2003, la « commission Herzog », où siégeaient, entre autres, Georg Milbradt, Ursula von der Leyen ou Horst Seehofer, chargée d'élaborer les propositions de la CDU/CSU en matière de réforme de la sécurité sociale. Nommé secrétaire d'État, délégué du Land de Rhénanie-Palatinat auprès du gouvernement fédéral par Helmut Kohl en 1973, et maintenu à ce poste lors de l'arrivée au pouvoir de Bernhard Vogel en 1976, Roman Herzog est désigné ministre de l'Éducation et des Sports du Bade-Wurtemberg par Lothar Späth deux ans plus tard. En 1980, il est élu député au Landtag, puis choisi comme nouveau ministre de l'Intérieur. Il démissionne en 1983. Cette année-là, il est élu membre du Tribunal constitutionnel fédéral, dont il devient aussitôt vice-président. Il en prend la présidence quatre ans plus tard, le 16 novembre 1987.

En 1994, il est choisi comme candidat de la CDU/CSU à l'élection présidentielle fédérale du 23 mai 1994, à la suite du retrait de Steffen Heitmann (de), ministre de la Justice de Saxe. Élu au troisième tour de scrutin face au social-démocrate Johannes Rau, Roman Herzog prête serment le 1er juillet. Il est alors le premier président fédéral élu par une Assemblée fédérale représentant l'ensemble du pays. Au cours de son mandat, il s'efforce de favoriser l'unité intérieure d'une Allemagne récemment réunifiée et de rapprocher le pays de l'ancien bloc soviétique. Il est désigné « homme politique le plus populaire de l'année » en 1996. Trois ans plus tard, il fait le choix de ne pas se représenter, notamment du fait que la coalition noire-jaune l'ayant élu avait perdu sa majorité. Il est alors remplacé par Johannes Rau. À la suite de sa présidence, il se retire de la vie politique active. En 2000, il est désigné président de la convention chargée de rédiger la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Il s'est par ailleurs vu décerner le prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle en 1997. Roman Herzog était membre de l'Académie roumaine.

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