Lambert Jérôme
Jérôme Lambert, homme politique français, né le 7 juin 1957 à Vincennes (Val-de-Marne). Il est un petit-neveu de l'ancien Président de la République française François Mitterrand et du général
Jacques Mitterrand et cousin de Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture. Diplômé de l'Université de Paris 1, maitrise de Droit des Affaires, il a suivi des études de Sciences
Politiques à Paris 1- Diplômé de l'Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure (11ème session), diplômé du Centre des Hautes Etudes de l'Armement (37ème session) et de l'Institut des
Hautes Etudes de la Défense Nationale (58ème session). Adhérent de la Jeunesse Etudiante Chrétienne, dès l'âge de 13 ans, il adhère au Parti Socialiste en 1972, à l'âge de 15 ans. Il fut membre
du Secrétariat National des Jeunesses socialistes.
Animateur du Mouvement Motard, dès 1977, porte parole du Comité de Lutte des Motards de la Bastille, il participe à la création de la Fédération française des motards en colère (FFMC), en 1979,
dont il fut le premier directeur de ses publications. Il est élu député, benjamin de l'Assemblée Nationale, le 19 mars 1986 au scrutin proportionnel départemental, puis en 1988 - 1997 - 2002 -
2007 et 2012 dans la troisième circonscription de la Charente. Il fait partie du groupe socialiste. Rapporteur budgétaire de la Commission des Lois (1990-1993 puis 1997-2002) pour les
Départements d'Outre Mer, puis (2007-2012) pour l'Administration Générale et Territoriale de l'État. Vice-président de la Commission des Affaires Européennes (2010-2012). Colonel de la Réserve
Citoyenne de la Gendarmerie Nationale, il préside le Groupe d'Etudes des Réservistes Citoyens de l'Assemblée Nationale.
Président du Groupe d'Amitié avec le Bélarus. Vice Président des Groupes d'Amitié avec l'Algérie, la Syrie, la Libye, le Vatican. Il fut délégué général du Parti Socialiste, en charge des
Fédérations et du Contentieux, puis des Elections, jusqu'en 1997, à ce titre il a été le collaborateur de nombreux dirigeants socialistes, dont Louis Mermaz, Paul Quilès, Marcel Debarge, Bertrand
Delanoë, Daniel Vaillant et Jean-Pierre Bayle. Vice Président du Mouvement européen-France, à partir de 2010, aux côtés de Christian Philipp. En décembre 2012, il demande la confiscation des
biens de Gérard Depardieu suite à la décision de celui-ci de quitter la France pour la Belgique pour ne pas avoir à payer « 85 % d'impôts ». Sa réaction déclenche une forte polémique.
En janvier 2013, il déclare son opposition au projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe et votera contre ce projet. Il déclare que « Ce n'est pas l'élection du
Président de la République qui fait la loi, c'est l'assemblée nationale. Quand j'entends dire que les Français ont tranché le 6 mai, je dis non. Avoir voté comme moi pour François Hollande ne
signifie pas forcément être d'accord avec toutes les propositions du candidat. Parmi ses soixante propositions, trois ou quatre me dérangeaient, en particulier celle du « mariage pour tous ».
[...] Dans mon environnement charentais, cela fait des mois que je parle de mes doutes sur cette reforme. Quand je m'adresse à des gens de gauche, plus de 80 % comprennent les raisons pour
lesquelles je redoute les conséquences du « mariage homosexuel » ; 99 % des commentaires que je reçois par mail ou par courrier me sont favorables ! [...]
Je n'admets pas dans ce projet de loi son impact sur la filiation : je refuse de donner à des enfants une double filiation paternelle ou une double filiation maternelle. Je crois que la loi peut
corriger les erreurs ou les excès de la nature, sinon ce serait la loi de la jungle. Mais la loi ne peut pas changer la nature d'un homme et d'une femme. ». Le 12 février 2013, il fait parti des
4 députés du groupe socialiste ayant voté contre le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe.