Matvienko Valentina

Publié le par Mémoires de Guerre

Valentina Ivanovna Matvienko, née Toutina, est une femme politique russe, née le 7 avril 1949 à Chepetivka (oblast de Khmelnitski, RSS d'Ukraine). Elle est l'actuelle présidente du conseil de la Fédération (Chambre haute). 

Matvienko Valentina
Carrière

Considérée comme une « proche » du président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, elle occupe, à partir du 5 octobre 2003, les fonctions de gouverneur de Saint-Pétersbourg, dans lesquelles elle a succédé à Vladimir Yakovlev, démissionnaire depuis le 24 juin. Soutenue par le parti présidentiel Russie unie, Valentina Matvienko remporte 48,61 % des suffrages exprimés, lors du premier tour de l'élection, le 21 septembre 2003 puis 63,12 %, le 5 octobre, lors du second tour qui l'oppose à Anna Markova, une proche de l'ancien gouverneur, qui obtient 24,2 % des voix. Valentina Matvienko a été citée par les médias comme susceptible (parmi d'autres possibles successeurs) de succéder à Vladimir Poutine, au printemps 2008, au poste de président de la Fédération russe.

En août 2011, Valentina Matvienko annonce sa démission du poste de gouverneur. Elle est nommée par son successeur Gueorgui Poltavtchenko au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement qui représente les sujets de la Fédération). En septembre 2011, elle est candidate pour l'élection au poste de président du Conseil de la Fédération et élue le 21 septembre. Elle est membre du comité honoraire du Centre international pour enfants disparus et sexuellement exploités. Elle fait partie des personnalités politiques russes que l'administration de Barack Obama a suspendues de visa et dont elle a gelé les éventuels avoirs aux États-Unis, en représailles au rattachement de la Crimée à la fédération de Russie, le 16 mars 2014. 

En réponse à cette mesure, elle déclare: « les sanctions contre de hauts officiels russes remplissant leurs fonctions d'État constituent en une décision sans précédent ; rien de tel ne s'est passé pendant la Guerre froide. Si l'on appelle cela par son nom, il s'agit d'un chantage politique. Les États-Unis sont bien conscients que je n'ai ni compte, ni actif, ni propriété à l'étranger. Je n'ai jamais eu d'affaires à l'étranger. C'est pourquoi je considère que ces mesures à mon encontre sont des tentatives de pression contre ma position de principe. ». Le vice-président du Conseil de la Fédération, Sergueï Jelezniak, est également frappé des mêmes mesures, mais cette fois-ci de la part de l'Union européenne, pour le même motif. Suivant les États-Unis, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne frappent quelque temps plus tard Valentina Matvienko des mêmes sanctions. 

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