Né le 27 novembre 1900 à Berlin, Schulz suit ses études à Berlin et se porte volontaire en 1918, mais n’est pas engagé car il termine sa formation militaire en novembre 1918. Il est cependant engagé contre le mouvement spartakiste à Berlin.
Il passe son bac, mai son père ne pouvant payer ses études de médecine, il commence des études de droit mais rapidement s’engage dans le Freikorps Oberland qui combat les Polonais en Haute Silésie.
Retour à la vie civile en 1922, il travaille à la Dresdner Bank puis part pour Hambourg et Brème où il entre dans la police. En 1926 il est lieutenant de la Schutzpolizei. En 1930 il passe dans la police politique et milite pour le parti nazi. Il adhère au Parti en 1933. Le 13 novembre 1933 il devient chef de la Gestapo de Brême puis devient membre de la SA et de la SS où il est promu SS-Sturmbannführer en mars 1938.
En 1940 il est inspecteur de l’Ecole d’administration de la SIPO et du SD à Berlin. De mai 1941 à septembre 1941 il est commandant de l'Einsatzkommando 5 (Einsatzgruppe C), l’une des unités mobiles de tuerie les plus sanguinaires de la guerre qui sévit à Lemberg (Lwow), Dubno, Jitomir et Berditchev. 3 000 personnes le 23 juin, autant en juillet et août, 10 000 en septembre… On lui reproche malgré tout à Berlin sa « molesse », car il rechigne à faire tirer sur les femmes et les enfants… Revenu à Berlin, il est cenpendant promu en novembre 1941 SS-Oberführer.
Par la suite, il est chef de la police et du SD dans le district « Alpenland » tout en restant inspecteur de l’école de la SIPO. A Nuremberg, il est condamné en 1948 à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Sa peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence et il est libéré en 1954. Il meurt le 11 novembre 1981 à Brême.