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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Hamas

Le Hamas (« ferveur, zèle »), acronyme partiel de ḥarakaẗ ʾal-muqāwma ʾal-ʾislāmiyya (« Mouvement de résistance islamique »), est un mouvement islamiste et nationaliste palestinien constitué d'une branche politique et d'une branche armée, les brigades Izz al-Din al-Qassam. Le Hamas est principalement actif dans la bande de Gaza qu'il administre seul depuis juin 2007, après sa victoire aux élections législatives de 2006 et l'éviction de l'Autorité palestinienne à la suite d'une brève guerre civile. Le Hamas est classé comme organisation terroriste par une trentaine de pays, quasi-exclusivement occidentaux, notamment les États-Unis, le Canada, l'Union européenne, le Royaume-Uni, l'Australie ou encore le Japon. La majorité des États membres de l'ONU ne classent pas le Hamas dans le groupe des organisations terroristes, à l'instar de la Chine, la Russie, le Brésil, la Norvège ou la Suisse. Quasiment aucun des pays arabo-musulmans, d'Afrique, d'Amérique du Sud ou d'Asie ne considère le Hamas comme une organisation terroriste. Enfin, quelques pays soutiennent diplomatiquement le Hamas, comme la Syrie, l'Algérie, le Soudan, la Malaisie, ou l'Afghanistan. L'Iran est le principal parrain du Hamas. Par le biais des Gardiens de la révolution islamique, Téhéran lui apporte un important soutien logistique, militaire et financier. Le Qatar lui fournit également un financement et accueille sur son sol depuis 2012 Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du mouvement. 

Hamas
Historique

Origines

Héritier des Frères musulmans dont il prolonge l'action caritative et sociale auprès des réfugiés de la bande de Gaza puis de l'ensemble de la Cisjordanie, le Mouvement de résistance islamique, créé à Gaza le 10 décembre 1987 par le cheikh Ahmad Yassine, a originellement pour objectif la lutte contre l'occupation israélienne des Territoires palestiniens depuis 1967 via la réislamisation de la société palestinienne et l'encadrement social. Grâce à son réseau diversifié d'actions caritatives, il parvient rapidement à s'ancrer profondément auprès des populations, notamment dans la bande de Gaza. Durant les années 1970 et jusqu'à la première Intifada, les membres des Frères musulmans qui n'ont pas encore intégré la lutte contre l'occupant à leur programme d'action politique, bénéficient de la bienveillance d'Israël, concentré sur la lutte contre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

L'action armée

Adoptée en 1988, la charte du mouvement prône le djihad et affirme que la Palestine historique est un waqf, un bien arabe et musulman qui ne peut être ni négocié ni cédé. Elle s'oppose en cela à la stratégie de négociations diplomatiques désormais suivie par l'OLP ainsi qu'au nouveau programme politique de la « Centrale » palestinienne, qui fait de la proclamation d'un État de Palestine sur les seuls territoires de la Cisjordanie et de la bande de Gaza son principal mot d'ordre politique. Le Hamas devient l'adversaire de l'OLP et est déclaré illégal par Israël, qui condamne son fondateur et chef spirituel, cheikh Ahmad Ismaïl Yassine, à une peine d'emprisonnement à vie pour son implication dans l'assassinat d'un soldat israélien (1989). Après avoir catégoriquement rejeté les accords d'Oslo (ou de Washington), conclus entre l'OLP et Israël en 1993, le Hamas se marginalise et rejoint les forces d'opposition politique. Dès lors, il s'implique – par l'intermédiaire de son bras armé, les brigades Izz al-Din al-Qassam – dans de nombreux attentats meurtriers en Israël. En 1997, une tentative d'assassinat ratée d'un de ses responsables en Jordanie, Khaled Mechaal, entraîne la libération d'Ahmad Yassine par le Likoud au pouvoir.

Redevenu le fer de lance de la lutte contre Israël lors de la seconde Intifada (septembre 2000), le Hamas organise, à partir de mars 2001, des attentats suicides contre la population civile israélienne, ce qui lui vaut d'être classé par les États-Unis puis par l'Union européenne « organisation terroriste », tandis que le Mossad élimine systématiquement ses cadres par des assassinats ciblés (Salah Chéhadé en 2002, cheikh Ahmad Yassine et Abdel Aziz al-Rantissi en 2004). La lutte armée n'a cependant jamais constitué le seul répertoire d'actions du mouvement. Depuis sa création en 1987, le Hamas maintient des activités caritatives, qui s'avèrent d'une aide précieuse pour les populations dans les moments de crise économique et politique. En outre, bien qu'opposés à la paix, certains membres militent pour l'implication du mouvement dans la vie politique nationale palestinienne ainsi qu'au sein des institutions de l'Autorité nationale palestinienne (ANP), quand bien même la ligne officielle du Hamas est de boycotter les élections et les institutions nées des accords d'Oslo.

Le Hamas au pouvoir

Ainsi, en 1996, lors des premières élections générales organisées dans les territoires autonomes, le Hamas a appelé candidats et électeurs au boycott, sous prétexte qu'elles se déroulaient dans le cadre des accords d'Oslo. Mais plusieurs de ses membres se sont présentés et fait élire sous l'étiquette d'indépendants. Dix ans plus tard, dans un contexte distinct d'échec du processus de paix et de vide politique lié à la mort du leader Yasir Arafat (11 novembre 2004), le Hamas change de stratégie et décide de jouer le jeu des institutions démocratiques. Il réalise d'abord d'excellents scores aux élections municipales de 2004-2005, en faisant une poussée remarquée dans les principales villes de Cisjordanie. Puis il retire les dividendes de la lutte armée et profite du rejet que suscite une Autorité nationale palestinienne jugée corrompue lors des élections générales de janvier 2006. Sa large victoire aux élections législatives, à l'issue desquelles il remporte la majorité absolue au Conseil législatif avec 74 sièges sur 132, est suivie de la formation d'un gouvernement dirigé par Ismaïl Haniyeh, tête de la liste « nationale » du parti aux élections et ex-secrétaire particulier d'Ahmad Yassine. Après plusieurs mois de violents affrontements avec le Fatah, le Hamas et les partisans du chef de l'Autorité nationale palestinienne, Mahmud Abbas, s'entendent, le 8 février 2007, pour former un gouvernement d'union nationale.

La « mésentente » nationale (2007-2011)

Mais cette entente est de courte durée et débouche sur de nouveaux affrontements armés entre le Fatah et le Hamas. À la mi-juin 2007, le Hamas s'empare militairement du contrôle de la bande de Gaza mais se trouve interdit d'action de facto en Cisjordanie, désormais tenue par le Fatah. Parallèlement, il doit gérer les effets économiques et sociaux du lourd embargo auquel l'État d'Israël et la communauté internationale le contraignent dans la bande de Gaza. Ces derniers conditionnent, en effet, la fin du boycott à l'acceptation des accords d'Oslo, à l'arrêt de la lutte armée et à la reconnaissance de l'État d'Israël. Or le mouvement islamiste ne peut envisager de se plier aux « diktats » sans risquer de perdre une partie de son soutien populaire. De ce fait, pour alléger les effets de la fermeture de la bande de Gaza, le Hamas négocie avec l'État d'Israël un accord de cessez-le-feu qui prend effet en juin 2008 pour six mois.

Celui-ci s'achève sur fond de tensions politiques et débouche sur une offensive militaire israélienne d'envergure, aérienne puis terrestre, lancée le 27 décembre 2008 dans la bande de Gaza, qui a pour objectif de déstabiliser, voire d'éradiquer le Hamas. L'opération (dite Plomb durci) dure 3 semaines et se révèle très meurtrière côté palestinien (1 400 morts et plus de 5 000 blessés). Le coût matériel de la guerre de Gaza est également important (entre 700 et 900 millions de dollars selon la communauté internationale). Pourtant, dès la proclamation du cessez-le-feu, chaque partie crie victoire. Pour l'organisation islamique en particulier, le fait de se tenir encore « debout » à l’issue des combats constitue une preuve de sa combativité. Le mouvement négocie néanmoins un cessez-le-feu tacite avec l'État d'Israël à compter de février 2009, enjoignant à ses militants de le respecter, conscient qu'il ne peut répondre à une nouvelle offensive militaire du même type dans l'immédiat.

Il se concentre ainsi sur la gestion de la crise humanitaire d'ampleur qui sévit dans la bande de Gaza – la reconstruction des infrastructures détruites durant le mois de conflit étant rendue difficile par le maintien du blocus de la bande de Gaza par l'État d'Israël. À cet égard, l'ouverture du terminal frontalier de Rafah au sud de la bande de Gaza par le gouvernement égyptien « post-Moubarak », en juin 2011, suscite un sentiment d'espoir et d'amélioration de la situation socio-économique. Au-delà, le traumatisme causé par la guerre et l’ampleur des dégâts à Gaza rendent l’opinion publique palestinienne particulièrement désireuse de mettre un terme à la « mésentente » nationale. Des négociations en ce sens sont impulsées sous l’égide de l’Égypte dès la fin de l’offensive israélienne, mais sont ajournées en octobre 2009. Plusieurs points de blocage subsistent entre les deux factions : la reconnaissance du bien-fondé des accords d'Oslo par le Hamas, la répartition des pouvoirs en matière de sécurité et le contrôle des forces de police, le calendrier électoral et les modes de scrutin utilisés, et l'entrée éventuelle du Hamas au sein de l'OLP.

Ainsi, l’absence de perspective de réconciliation nationale conduit de facto à une institutionnalisation de la scission politique et territoriale. De part et d’autre, les gouvernements en place jouent la carte du statu quo, chacun estimant que le facteur temps joue contre l’autre. Les dirigeants du Hamas comme ceux du Fatah (re)créent des réseaux de clientèles qui prennent appuient sur la canalisation des ressources financières et politiques existantes. Chacun des deux gouvernements rivaux accentue de la sorte son contrôle sur les populations de sa « zone », en limitant les espaces de la contestation politique et en arrêtant les opposants – ce qui nuit de plus en plus à leur popularité. Le Hamas fait également l'objet d'une contestation sur le contenu de son programme politique. Certains groupes salafistes reprochent au gouvernement d'Ismaïl Haniyeh de ne pas aller assez loin dans la transformation des législations en vigueur et de faire obstruction à la mise en place d'un État véritablement islamique, tandis que des organisations de défense des droits de l'homme proches des milieux de gauche médiatisent tout ce qui leur apparaît comme des tentatives d'islamisation de la société (par exemple, le projet de loi visant à interdire aux femmes de fumer le narguilé dans les lieux publics).

Par ailleurs, l'absence d'une levée significative du blocus économique, couplée à l'imposition d'une trêve militaire vis-à-vis d'Israël, suscite une montée des protestations de la part de groupements politiques de faible ampleur et peu structurés, adeptes de la lutte armée. Ces derniers accusent le Hamas de faire le jeu d’Israël et d’abandonner son agenda nationaliste. En réalité, c’est la menace permanente d’une intervention militaire israélienne qui pousse l’équipe au pouvoir dans la bande de Gaza à endosser le rôle de « police des frontières » et à surveiller les différents groupes d’opposition. Mais il est certain que le Hamas est, de ce fait, placé dans une situation d’ambivalence délicate, entre gestion de l’occupation et lutte contre l’occupation. Ainsi, confronté à une impasse politique à l'intérieur même du territoire qu'il a placé sous son contrôle depuis 2007 et sommé de répondre aux suppliques des manifestants qui, dans le sillage des « révoltes arabes » du printemps 2011, exigent de leurs responsables politiques qu'ils signent un accord de réconciliation nationale, le Hamas s'engage en mai 2011, dans des pourparlers avec le Fatah visant à la formation d'un gouvernement d'union nationale.

Le Hamas et le conflit syrien

Mais les négociations en la matière achoppent de nouveau. Et c’est dans un tel contexte que le Hamas doit affronter une importante crise organisationnelle due largement à l’évolution du contexte régional. En effet, la brutalité de la répression de la révolte populaire en Syrie conduit progressivement le mouvement islamiste palestinien à repenser ses liens d’amitié politico-stratégiques avec le régime de Bachar al-Asad, qui l’accueille pourtant depuis 2000. Cette prise de distance lui impose ensuite rapidement de rechercher un nouveau lieu d’implantation pour ses quartiers généraux. Elle l’oblige également à rechercher de nouveaux soutiens financiers, dans la mesure où l’Iran, allié de Damas et bailleur de fonds important du Hamas, n’a guère apprécié le changement d’alliance de ce dernier. Elle le trouve en la personne de l’émir du Qatar. 

Sur le plan politique, le Hamas – et notamment, l’Autorité de Gaza placée sous son contrôle – reçoit le soutien de l’Égypte dirigée par les Frères musulmans du président Mohamed Morsi à partir de juin 2012. Mais il le perd un an plus tard, en juillet 2013, lors de la prise de pouvoir par la force de l’armée et du général al-Sissi. Isolé diplomatiquement, le mouvement doit ainsi redéfinir ses alliances, tâche incertaine et complexe dans un environnement régional en recomposition. Outre le Qatar – qui doit cependant répondre aux pressions de Ryad et du Caire pour qu’il cesse son soutien à la mouvance des Frères musulmans –, le Hamas conserve également l’appui de la Turquie.

Vers la réconciliation nationale ?

En panne de soutien international, le mouvement du Hamas est aussi affaibli sur le plan interne : sa politique de trêve militaire illimitée avec l’État d’Israël est loin de faire consensus localement, sans compter que les perspectives d’amélioration des conditions de vie économiques et sanitaires des populations s’étiolent, face aux mesures égyptiennes de rétorsion qui conduisent à la fermeture des tunnels de contrebande alimentant la bande de Gaza. C’est dans ce contexte que le mouvement est conduit à négocier avec le président de l’Autorité palestinienne, M. Abbas, un accord en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Au-delà, l’enjeu de la réconciliation porte sur l’entrée du Hamas au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et la représentation du mouvement auprès des communautés de réfugiés établis en dehors de la Palestine. Les mésententes perdurent comme en témoigne la difficulté du gouvernement d’union formé en juin 2014 par Rami Hamdallah à imposer son autorité sur le territoire de Gaza dont la reconstruction est l’un des principaux défis depuis la rupture de la trêve et la nouvelle opération israélienne « Bordure protectrice » en juillet-août. Se soldant par de nombreuses victimes et d’importantes destructions, cette guerre ressoude provisoirement le camp palestinien. Bien que relancé en 2017, le processus de « réconciliation » s’enlise et l’organisation de nouvelles élections dans les territoires semble être nécessaire pour départager les deux « frères ennemis ».

Mohammed Deif: le commandant discret du Hamas

Mohammed Deif: le commandant discret du Hamas

Relations internationales

Relations avec la Syrie

La Syrie baasiste, malgré sa forte aversion pour les Frères musulmans (dont la branche syrienne a été écrasée suite au Massacre de Hamas 5 ans avant la formation du Hamas) dont est issu le Hamas, a soutenu le groupe dès sa création lorsqu'il est devenu le groupe le plus actif contre Israël, ennemi de la Syrie, en finançant et en armant le Hamas. Ainsi, avant la guerre civile syrienne, le Hamas est le groupe palestinien le plus soutenu par la Syrie malgré l'antagonisme idéologique entre le baasisme fortement laïc et les fréristes islamistes qui se sont à plusieurs reprises affrontés. En 2011, Bachar el-Assad qui patronnait le Hamas avait exigé que le Hamas lui apporte un soutien public, cette demande a provoqué le départ de Khaled Mechaal l'un des chefs de cette organisation qui était installé à Damas pour le Qatar. Au contraire, le mouvement islamiste palestinien a soutenu activement les rebelles syriens opposés au régime baasiste dans le cadre de la guerre civile syrienne. En 2022, le Hamas renoue avec le régime de Bachar el-Assad. Le 19 octobre 2022, une délégation du Hamas est accueillie à Damas. En 2023, la Syrie fait partie des pays soutenant l'opération Déluge d'Al-Aqsa, une offensive à grande échelle de plusieurs factions palestiniennes, dont principalement le Hamas, contre le territoire israélien. 

Relations avec l'Iran

L'Iran soutient activement le Hamas en lui procurant une aide militaire, financière et politique. La rhétorique iranienne appelle les Israéliens à « retourner d’où ils sont venus » et affirme que « la disparition de l’État hébreu est inéluctable ». Gabriel Tabarani, expert du Moyen-Orient et rédacteur en chef de Miraat Al Khaleej rapporte que l'Iran soutient financièrement le Hamas en plus d'un entrainement militaire. Il estime que les subventions iraniennes annuelles depuis 1993 sont de l'ordre de 30 millions de dollars. En 1995 le directeur de la CIA, James Woolsey a quant à lui déclaré devant une commission du Sénat américain que le montant était de 100 millions de dollars sans préciser pour quelle période. En novembre 2006 à la suite de l'embargo international après la prise du pouvoir du Hamas à Gaza, le Hamas a déclaré avoir reçu 120 millions de dollars, puis en décembre de la même année, lors d'une visite d'Ismaël Haniyeh à Téhéran le gouvernement iranien s'est engagé à apporter au Hamas une aide complémentaire de 250 millions de dollars. 

La guerre civile syrienne a un impact croissant sur les finances du Hamas. Le ministre des Finances du Hamas, Ziad Zaza a reconnu les difficultés financières de son gouvernement mais en tient pour responsables les restrictions israéliennes. Il nie que le Hamas a reçu des fonds de l'Iran et estime que les « dons de l'étranger sont encore dans la fourchette normale de 5 millions de dollars à 12 millions de dollars par mois. ». Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas, a déclaré au The Daily Telegraph que les relations avec l'Iran étaient « mauvaises » et que son organisation avait « perdu beaucoup » en apportant son soutien à la « révolution syrienne ». Depuis sa prise du pouvoir en 2007, le Hamas maintient l’opacité sur les dépenses de son gouvernement. En novembre 2012, à la suite de l'opération Pilier de défense, il avait remercié l'Iran pour son soutien financier et en armes. Mahmoud al-Zahar avait dans le même temps appelé les pays du Golfe à « rivaliser avec l'Iran en nous donnant des armes et de l'argent ». 

La prise du position du Hamas en faveur de l'opposition syrienne durant la guerre civile syrienne contre le gouvernement baasiste a incité l'Iran à réduire son aide aux Hamas et à soutenir le Front populaire de libération de la Palestine en récompense pour avoir soutenu le régime syrien. Par la suite, le Hamas a exprimé son soutien au gouvernement yéménite et la coalition saoudienne contre les rebelles chiites Houthis, proches de l'Iran, pendant la guerre civile yéménite et a soutenu l'Opération Tempête décisive de la coalition saoudienne. Il a été alors déclaré à l'époque que le Hamas s'éloignait de l'influence iranienne. Toutefois en 2017, le Hamas renoue avec l'Iran. Par la suite le Hamas et les Houthis ont normalisés leurs relations en 2021. 

Relations avec l’Égypte

Le 5 août 2012 un poste-frontière entre l’Égypte et Israël est attaqué par 35 hommes armés à bord de 3 véhicules tout-terrain. 16 gardes-frontières égyptiens ont été tués et un véhicule blindé égyptien a été capturé pour attaquer le point de passage de Kerem Shalom à l'intersection des frontières de Gaza, de l'Égypte et d'Israël. Un deuxième véhicule transportant une demi-tonne d'explosifs a été détruit avant d'atteindre le poste-frontière israélien et les hommes étaient en possession de vestes explosives. À la suite de l'attaque, l'Égypte a fermé « sine die » le terminal de Rafah à la frontière avec la bande de Gaza. Ce terminal est l'unique point de passage entre cette enclave contrôlée par le Hamas à ne pas être contrôlé par Israël. Le 13 août, « abasourdi » par les mesures prises par le gouvernement islamiste du Caire, le Hamas, a déclaré que ces mesures imposaient « la même douleur sur l'enclave palestinienne qu'à l’époque d'Hosni Moubarak ». « Nous avons souffert du régime injuste de Moubarak qui a participé au blocus (israélien) de Gaza. Pourquoi devrions-nous souffrir maintenant à l'ère de la révolution en Égypte et de la démocratie ? », a déclaré Fathi Hammad le ministre de l'Intérieur du Hamas. Son ministère a publié un communiqué de presse indiquant que les autorités égyptiennes doivent permettre aux voyageurs dans les deux directions de passer par le passage de Rafah. Le Hamas affirme qu'il n'y a plus aucune raison pour les Palestiniens de se voir refuser l'accès au Sinaï, la source de la police israélienne.

Le 19 février 2013, les dirigeants du Hamas de Gaza ainsi que les contrebandiers exploitant les tunnels, ont accusé l’Égypte d'inonder des dizaines de tunnels en y déversant des eaux usagées. Selon Ibrahim Barzak de l'Associated Press l'objectif de ces inondations est la fermeture des voies de transit illégales pour permettre un meilleur contrôle frontalier. Cette décision fait suite à un accord entre l’Égypte et Israël qui a permis l'assouplissement des restrictions israéliennes sur l'acheminement de matériaux de construction vers la bande de Gaza. Le 26 février 2013, un tribunal du Caire a estimé « que les autorités égyptiennes devaient détruire la totalité des tunnels reliant la péninsule du Sinaï à la bande de Gaza », par crainte qu'ils ne constituent un risque pour la sécurité de l’Égypte, en particulier pour le Sinaï. Cette recommandation a été faite en réponse à une pétition présentée par « un groupe d'avocats et de militants » après l'attaque contre un poste-frontière entre l'Égypte et Israël en 2012 perpétrée le 5 août par 35 militants islamistes qui ont tué 16 gardes-frontières égyptiens.

Le 17 juin 2013 des centaines de manifestants égyptiens se sont rassemblés au Caire pour protester contre la visite du premier ministre du Hamas Ismaël Haniyeh, Khaled Mechaal et son adjoint Moussa Abou Marzouk. Les manifestants réunis devant l’hôtel où ils séjournaient ont scandé des slogans anti-Hamas accusant cette organisation de « traitrise » en allusion à l'implication du Hamas à des activités terroristes dans le Sinaï. Selon le quotidien égyptien Al-Youm A-Sabi. Les manifestants ont tenté de prendre d'assaut l’hôtel pour capturer la délégation du Hamas afin de les échanger contre des officiers [égyptiens] enlevés dans le Sinaï. Un responsable de l'opposition au président égyptien Mohamed Morsi a déclaré au quotidien égyptien indépendant El Watan « que l'entrée du Hamas en Égypte constituait une menace à la sécurité nationale » L'opposition au président égyptien accuse le Hamas de s’« ingérer dans des questions internes égyptiennes en faveur du président égyptien Mohamed Morsi et des Frères musulmans ». Les médias égyptiens ont affirmé que « le Hamas maintient un contact constant avec des cellules salafistes opérant dans la péninsule du Sinaï - les mêmes cellules qui ont mené des attaques terroristes contre les services de sécurité égyptiens. ». La tension entre les groupes salafistes du Sinaï et l'armée égyptienne est liée à la destruction par l’armée des tunnels reliant la bande de Gaza à la ville égyptienne de Rafah. 

Les médias égyptiens ont rapporté que les chefs de l'armée égyptienne ont rejeté la demande de Mechaal de les rencontrer « en raison d'allégations d'implication du Hamas dans les questions nationales en Égypte, en particulier dans la région du Sinaï ». Selon Gulf News un quotidien anglophone publié à Dubaï, les dirigeants du Hamas avaient été officiellement invités à changer d'hôtel à l'avance en prévision de ces manifestations. Le but officiel de cette visite était de tenir des discussions pour tenter de réconcilier le Hamas avec le Fatah sous le patronage égyptien. Selon l'opposition le but réel de cette rencontre était de « coordonner un effort islamiste pour repousser les manifestations antigouvernementales massives » prévues pour le 30 juin 2013. Des sources au Caire ont déclaré au quotidien israélien Haaretz que la réunion, qui a été classée comme urgente, s'est tenue en raison de différences d'opinion internes concernant la crise en Syrie. Le Hamas a rejeté « ces allégations de l'implication du groupe dans les questions intérieures de l’Égypte » et a déclaré que « la coordination de la sécurité avec les services de renseignement égyptiens était destinée à empêcher le franchissement illégal des frontières à Gaza, et pour empêcher les tirs de roquettes dans la région du Néguev occidental d'Israël et généralement préserver le calme le long de la frontière ». 

Après le coup d'État contre Mohamed Morsi

Le 23 juin 2013, un tribunal égyptien a déclaré que les membres des Frères musulmans ont conspiré avec le Hamas, le Hezbollah et des militants islamistes locaux dans le but de prendre d'assaut la prison Wadi el-Natroun au nord-ouest du Caire profitant du chaos durant la révolution de janvier 2011 afin de faire évader 34 dirigeants des Frères musulmans dont le futur président Mohamed Morsi. Deux autres prisons, dans lesquelles des membres du Hamas et du Hezbollah étaient emprisonnés, ont également été attaquées. Le juge Khaled Mahgouba a affirmé que les assaillants s’étaient emparés de grandes quantités d'armes se trouvant dans les prisons, il a ajouté que les alliés du Hamas dans le Sinaï avaient préparé l'entrée de ses militants dans la péninsule égyptienne en perpétrant des attaques contre les forces de sécurité égyptiennes surveillant les tunnels de contrebande entre l’Égypte et la bande de Gaza. Selon ce juge des combattants du Hamas et du Hezbollah avaient pénétré Égypte en utilisant ces tunnels le 28 janvier 2011.

Le 14 juillet 2013, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont appelé au jihad en Égypte. Dans ce communiqué ils appellent Mohamed Morsi « notre moudjahid et notre président » et demandent sa libération « au prix du sacrifice du sang, en menant la guerre aux militaires égyptiens, alliés d'Israël ». Ils déclarent que la « déposition de Morsi est un danger pour le projet islamique ». Le site d'information algérien, Algérie Express estime que « l’appel du Hamas est certainement pris en compte par la sécurité intérieure de Égypte qui a ouvert une enquête sur l’implication du même Hamas palestinien ou du Hezbollah libanais dans l’évasion de prison de Morsi au début 2011 ». Le 4 mars 2014, un tribunal du Caire a proscrit les activités et la présence du Hamas en Égypte, ses représentations devront être fermées, le considérant comme la branche palestinienne des Frères musulmans. Le Hamas a quant à lui estimé que cette décision était « une atteinte à la cause palestinienne ». 

Après l'élection d'Abdel Fattah al-Sissi

Après l'élection d'Abdel Fattah al-Sissi, les relations entre l'Égypte et le Hamas s'enveniment. Le 29 janvier 2015 la justice égyptienne a classé la branche militaire du Hamas comme organisation terroriste l'accusant de soutenir l'insurrection Jihadiste dans le Sinaï. Le 3 février 2015, le ministère de l'Intérieur dans la bande de Gaza, a affirmé dans un communiqué que « l’armée égyptienne a tiré ce matin sur deux positions de nos forces de sécurité le long de la frontière sud de la bande de Gaza ». Il a ajouté que « ces tirs, directs ont eu lieu brusquement sans justification et sans qu’aucune violation n’ait eu lieu auparavant côté palestinien » en réclamant une enquête immédiate. 

Relations avec l'État islamique

À partir de 2014, le Hamas s'oppose à l'État islamique (EI), qui tente de s'imposer dans la bande de Gaza, par le biais d'allégeances de mouvements islamistes divers, comme Jaïch al-Islam. En 2015, lors de la guerre civile syrienne, dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk en Syrie, de violents combats opposent le Hamas et différentes factions palestiniennes à l'État islamique. En 2015, le Hamas condamne les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis en affirmant que l'« islam rejette les meurtres indiscriminés ». Selon le journaliste Yoni Ben-Menachem un accord avait bien été conclu entre le Hamas et l'État islamique. « Le Hamas devait entraîner les jihadistes du Sinaï et leur procurer des médicaments et des soins si besoin. En échange, l'État islamique aidait le Hamas à faire passer des armes à Gaza par les tunnels sous la frontière égyptienne ». Mais depuis juin 2017, le Hamas a rompu, du moins officiellement, ses liens avec l'État islamique, condition imposée pour son rapprochement surprise avec l’Égypte. En signe de bonne foi, le Hamas a notamment entamé la construction d’une barrière souterraine à sa frontière avec l’Égypte pour empêcher l’infiltration de terroristes de l'État islamique au sein de la bande de Gaza.

Cependant pour le journaliste Wassim Nasr, des combats entre le Hamas et des Palestiniens partisans de l'État islamique ont lieu dés 2014 et 2015 dans la bande de Gaza. L'État islamique qualifie les membres du Hamas d'« apostats », tandis que le Hamas considère les membres de l'État islamique comme des « déviants ». Face à la répression du Hamas, un certain nombre de Palestiniens pro-EI passent en Égypte pour rejoindre les forces de l'État islamique au Sinaï. Ce dernier groupe publie notamment une vidéo où un Palestinien est mis à mort pour avoir fait passer des armes au Hamas à Gaza. En 2014 et 2015, Israël et l'Égypte fournissent même de l'aide au Hamas pour combattre l'État islamique. Le 5 janvier 2018, dans une vidéo de propagande, l'État islamique au Sinaï appelle ses partisans à attaquer ceux du Hamas et « déclare la guerre » au groupe islamiste palestinien. Les liens unissant le Hamas à l'Axe de la résistance dominé par des chiites, attise également l'hostilité pour l'EI, fortement anti-chiite, envers le Hamas palestinien, jugé déviant. Le Hamas a notamment tenté à plusieurs reprises d'éradiquer les groupes salafistes djihadistes dont ceux affiliés à l'État islamique de la bande de Gaza

En 2023

Principaux responsables ciblés

La guerre Israël-Hamas déclenchée le 7 octobre 2023 laisse apparaître les figures d'un certain nombre de responsables (dirigeants politiques, cadres du mouvement, chefs de la branche armée…) que l'armée israélienne cible aux fins d'anéantir le Hamas responsable des massacres du 7 octobre sur le sol israélien. 

  • Mohammed Deif : Commandant suprême de la branche militaire du Hamas : les Brigades Ezzedine al-Qassam : Cerveau des attaques du 7 octobre 
  • Ismaïl Haniyeh alias Abou al-Abd : Chef de la branche armée du Hamas jusqu'en 2017. Responsable du bureau politique du Hamas depuis 2017. En 2023, vit en exil volontaire entre le Qatar et la Turquie. Partisan actif de la lutte armée, y compris contre les civils
  • Marwan Issa alias Abu Baraa : Commandant en chef adjoint des Brigades Izz ad-Din al-Qassam. Représentant des Brigades au sein du bureau politique du Hamas Bras droit de de Mohammed Deif. Terroriste
  • Yahya Sinwar : Chef du Hamas dans la bande de Gaza depuis 2017 : Fondateur des brigades Ezzedine al-Qassam et de la section de renseignement Majd. Activités terroristes. Meurtrier de collaborateurs d'Israël. Organisateur des attaques du 7 octobre.
  • Saleh Al-Arouri : Numéro 2 du Hamas : vice-président du bureau politique depuis 2017. En octobre 2023, se cacherait au Liban. Directeur et trésorier pour les opérations militaires du Hamas en Cisjordanie. Impliqué dans la planification de l'enlèvement et le meurtre de trois adolescents israéliens en 2014
  • Khaled Mechaal : Chef en exil volontaire (en 2023 à Doha au Qatar) du Hamas puis figure tutélaire du Hamas. Directeur de la branche politique du Hamas depuis 1996. Opposant farouche à la reconnaissance d'Israël et au processus de paix, chef de file des radicaux du Hamas. Engagé auprès des Frères musulmans. Développeur du Hamas et membre influent du groupe
  • Zakaria Mouammar : Directeur de la section économique du Hamas : Terroriste : Exécuté le10/10/2023
  • Jawad Abou Shamala : Chef du département des relations nationales et coordinateur les liens avec les autres factions palestiniennes. Haut responsable du commandement naval du Hamas. Responsable des tunnels de contrebande à Rafah
  • Mourad Abou Mourad : Commandant de l'armée de l'air à Gaza : Responsable d'une partie de l'offensive meurtrière du 7 octobre : Exécuté le14/10/2023
  • Ali Qadi : Commandant de l'unité Nukhba du Hamas : Meneur de l'attaque contre les villages israéliens le 7 octobre
  • Bilal el Kadra : Commandant de la force Noh'ba du bataillon South Khan Yunis : Responsable du massacre de Nirim et de Nir Oz : Exécuté le15/10/2023
  • Matez Eid : Commandant du district sud de la sécurité nationale du Hamas : Terroriste
  • Ossama Mazini : Chef du Conseil de la Choura (Conseil de la Consultation) du Hamas à Gaza. Ancien ministre de l’Éducation et membre du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza. Responsable des prisonniers retenus par le Hamas : Exécuté le16/10/2023
  • Aymane Nofal : Commandant du conseil militaire supérieur des Brigades Al-Qassam : Directeur de nombreuses attaques terroristes contre les civils et les forces de sécurité israéliens. Superviseur de la confection d'armes. Membre de l'organisation ayant kidnappé Gilad Shalit en 2006. Exécuté le 17/10/2023
  • Jamila Chanti : Membre élu au bureau politique du Hamas et structures organisationnelles. Ministre des Affaires féminines du gouvernement Hamas de Gaza en 2013. Membre du mouvement des Frères musulmans en Égypte en 1977 : Exécuté le 18/10/2023
  • Muhammad Alwadia : Commandant de l'unité antiaérienne de la Brigade du Hamas à Gaza : Terroriste
  • Akram Hijaz : Activiste dans l'unité navale du Hamas : Trafiquant d'armes et de fonds terroristes. Coordinateur d'attaques terroristes en Israël
  • Jehad Muheisen : Commandant des forces de sécurité paramilitaires nationales du Hamas. Haut responsable de la sécurité palestinienne. Sorte de commissaire de police pour le compte du Hamas : Exécuté le 19/10/2023
  • Rafat Harev Hussein Abu Hilal : Chef de la branche militaire de l'organisation terroriste « Comités de résistance populaire » à Rafah. Commandant des brigades al-Nasser Salah al-Din dans la bande de Gaza. Terroriste
  • Mahmoud Zabih : Haut responsable du Hamas. Ingénieur principal et chef d'une unité du département des projets et du développement au siège de production de l'organisation: Terroriste : Exécuté le 20/10/2023
  • Talal al-Hindi : Haut dirigeant des brigades al-Qallam du Hamas : Terroriste : 21/10/2023
  • Muhammad Katamesh : Commandant adjoint de la formation d'artillerie de toute la bande de Gaza : Terroriste : Exécuté le 22/10/2023
  • Ibrahim Al-Sahar : Chef du système antichar du Hamas dans le nord de la bande de Gaza : Responsable du missile ayant tué le sergent israélien Omar Tabiv : Exécuté le 23/10/2023
  • Abd al-Rahman : Commandant adjoint du bataillon Nuzirat : Assaillant lors du massacre du kibboutz Be'eri : Exécuté le 24/10/2023
  • Khalil Mahjaz : Commandant adjoint du bataillon Shati : Terroriste
  • Khalil Tathari : Commandant adjoint du bataillon Sheikh Radwan : Terroriste
  • Tisir Mabasher : Commandant du bataillon du secteur Nord de Khan Yunis. Membre de nombreux postes au sein du Hamas. Directeur de nombreuses attaques contre Israël. Proche de Muhammad Deif : Exécuté le 25/10/2023
  • Hassan Al-Abdallah : Commandant du réseau de tir de roquettes nord de Khan Yunis : Responsable de lancements de roquettes sur Israël : Exécuté le 26/10/2023
  • Shadi Barud : Chef adjoint du département de renseignement du Hamas : Co-planificateur avec Yahya Sanwar des attaques terroristes du 7 octobre
  • Darj Tafah : Chef de bataillon du Hamas. Membre de la Brigade de la ville de Gaza : Meneur d'assaillants ayant pris une part significative dans les attaques aux alentours de la bande de Gaza.
  • Madhat Mabasher : Commandant du bataillon ouest de Khan Yunis de l'organisation terroriste Hamas : Activiste lors d'attaques (par tirs isolés ou gros explosifs) contre les forces de Tsahal et les villages israéliens : Exécuté le 27/10/2023
  • Atsam Abu Raffa : Chef de l'armée de l'air du Hamas : Co-planificateur et exécuteur de massacres dans les localité entourant Gaza : Exécuté le 27 ou 28/10/2023
  • Rathev Abu Tshaiban : Commandant de la force navale de la Brigade Hamas à Gaza : Commandant de la tentative de pénétration par voie navale dans la zone de Zikim en Israël
  • Nasim Abu Ajina : Haut responsable du Hamas. Commandant du bataillon Beit Lahia Anciennement commandant du système aérien du Hamas : Développeur des capacités des drones de combat et des parapentes du Hamas Directeur des massacres du 7 octobre aux kibboutz Erez et moshav Netiv HaAsara : Exécuté le 31/10/2023
  • Ibrahim Biari : Commandant de la brigade du bataillon central de Jabaliya : Responsable à partir des tunnels des attaques du 7 octobre
  • Jamal Moussa : Officier responsable de sécurité spéciale du Hamas : Terroriste ayant mené en 1993 une attaque contre des soldats de Tsahal en patrouille à Gaza : Exécuté le 05 ou 06/11/2023
  • Ezz al-Din Awad : Haut gradé de l'infrastructure du Hamas basée à Tulkarem (Cisjordanie). Commandant de la branche militaire du Hamas à Tulkarem : Terroriste ayant notamment travaillé à la production de charges explosives et de roquettes : Exécuté le 06/11/2023
  • Jihad Haraj Shahada : Commandant des Brigades des martyrs d'al-Aqsa à Tulkarem. Commandant du « Bataillon de réaction rapide », une des milices armées de Tulkarem et de son camp de réfugiés. Terroriste ayant participé à de nombreuses fusillades en Judée et Samarie
  • Wahel Asefa : Commandant du bataillon Deir al-Balah du Hamas dans la Brigade des camps centraux : Impliqué dans le terrorisme sur le sol israélien dans les années 1990. Promoteur de nombreuses attaques contre des civils israéliens et les forces de Tsahal. Co-responsable des massacres du 7 octobre avec l'envoi de paramilitaires de Nouchba et planifiant d'autres attaques après cette date
  • Abu-Zina : Figure de proue du Hamas dans la production de munitions. Spécialisé dans l'armement stratégique et la fabrication de roquettes : Principal responsable de la production de munition et l'approvisionnement en armes du Hamas : Exécuté le 08/11/2023
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