Steele Karen

Publié le par Mémoires de Guerre

Karen Steele (née le 20 mars 1931 Honolulu, sur l’île américaine d’Hawaii et morte le 12 mars 1988) est une actrice et mannequin américaine.

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Son père, Percy Davis Steele, est officier de marine et occupera, à partir de 1956, un poste important au gouvernement des îles Marshall alors sous tutelle des Etats-Unis; sa mère, Ruth née Merritt, s’occupe du foyer et de l’éduction de Karen et de ses deux sœurs. Après des études à l’Université d’Hawaii, la jeune fille part en Floride au Collège Rollins. Pendant des vacances dans la maison familiale de Californie, à la fin des années quarante, devenue une très jolie femme, elle devient modèle et pose pour des magazines. Elle débute sa carrière d’actrice dans «Let George do it», une série dramatique radiophonique policière. En 1952, la première brève apparition cinématographique de Karen Steele, en blonde platine sculpturale, dans la production de la MGM «Le clown» de Robert Z. Leonard, dont Red Skelton est la vedette, lui permet de jouer des rôles plus étoffé dans «Man Crazy» (1953), auprès de Neville Brand et dans «Marty» aux côtés de Ernest Borgnine et Betsy Blair.

D’une beauté à couper le souffle, doté en plus d’une belle voix grave très glamour, Karen Steele va tourner dans une douzaine de films jusqu’au milieu des années soixante-dix. Jouant volontairement sur son image sexy, on la voit en 1956, partenaire de William Holden dans «Face à l’enfer» de Mervyn LeRoy et de Victor Mature dans «Opération requins» de Jerry Hopper. Elle tourne ensuite dans quatre films réalisés par Budd Boetticher: trois westerns avec Randolph Scott en tête d’affiche («Le vengeur agit au crépuscule» - 1957, «Le courrier de l’or» - 1958, «Le vengeur solitaire» - 1959) et le film policier «La chute d’un caïd» (1959) avec Ray Danton. En 1962, Norman Jewison lui offre un rôle, auprès de Tony Curtis et Suzanne Pleshette, dans sa première mise en scène pour le cinéma, «Des ennuis à la pelle». Par la suite, elle tourne encore quelques films sans jamais décrocher le rôle qu’elle mérite.

La télévison occupe également une place importante dans le parcours artistique de Karen Steele. Un soixante de rôles dans des feuilletons ou des shows télévisés dès 1954. Elle est engagée, entre autres, pour des épisodes de séries telles que: «Dragnet» (1956) avec Jack Webb, «La grande caravane» (1957) avec Ward Bond, «The Alaskans» (1959) avec Roger Moore, «Bonanza» (1961) avec Lorne Greene, «Perry Mason» (1957 et 1965) avec Raymond Burr, «Le proscrit» (1965) avec Chuck Connors, «Max la Menace» (1965) avec Don Adams, «Star Trek» (1966) avec William Shatner, «Flipper» (1967) avec Brian Kelly, ou «Mannix» (1970) avec Mike Connors.

Il est évident qu’un tel sex-appeal ne laisse pas la gente masculine indifférente. La presse lui prête de multiples liaisons, dont quelques unes plus sérieuses avec Victor Mature, Budd Boetticher (qui l’a dirigé à quatre reprises) ou Stewart Granger. Karen Steele finit par se marier à Las Vegas, le 17 juin 1973, avec Maurice Boyd Ruland, psychiatre à la «Mohave Mental Health Clinic» en Arizona. La toujours très belle actrice va s’installer à Kingman, proche du lieu de travail de son mari, et met un point final à sa carrière. Clouée au lit par un cancer au milieu des années 1980, elle meurt prématurément dans la clinique de son époux, le 12 mars 1988, huit jours avant son 57ème anniversaire. 

Filmographie

Publié dans Acteurs et Actrices

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