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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Les Frères Jacques

Les Frères Jacques est un quatuor vocal français, actif de 1946 à 1982, composé d'André Bellec, Georges Bellec, François Soubeyran et Paul Tourenne. Le groupe a atteint un sommet dans l'art de combiner le chant et le mime et a notamment interprété des chansons de Prévert et Kosma, de Serge Gainsbourg (Le Poinçonneur des Lilas) ou de Stéphane Golmann (La Marie-Joseph).

Les Frères Jacques
Les Frères Jacques
Les Frères Jacques
Les Frères Jacques

C'est en 1944 que les quatre futurs Frères Jacques ont créé leur ensemble. Il est composé de deux frères, André et Georges Bellec, de François Soubeyran et de Paul Tourenne. Les frères Bellec sont de Saint-Nazaire. André (12/2/14) a suivi une formation juridique avant de passer quelques années dans l'armée. Après l'Armistice de 1940, il devient instructeur d'art dramatique dans des chantiers de jeunesse. C'est là qu'il rencontre des compagnies théâtrales et qu'il se forme au chant, à la danse et au mime. Son frère Georges (18/3/18) a une formation plus artistique. Fan de jazz, il devient un excellent trompettiste. Parallèlement, il s'inscrit pendant la guerre aux Beaux-Arts de Paris. Pour échapper au STO (Service de Travail Obligatoire), il retrouve son frère André dans les chantiers de jeunesse du sud de la France. A la Libération, il retrouve les Beaux-Arts et la trompette. Mais son tempérament comique et sa superbe voix font de lui un candidat idéal pour le quatuor qu'André cherche alors à monter.

Outre Georges, il engage également François Soubeyran (19/8/19), le campagnard du groupe originaire de la Drôme. Ce dernier, mobilisé en 1939, rejoint les rangs de la Résistance en 1942. Après la guerre, il monte à Paris pour prendre des cours d'art dramatique. Sa voix lui permet de faire quelques remplacements dans des opérettes. André Bellec le rencontre par l'intermédiaire du comédien Yves Robert qui lui-même avait décliné la proposition de chanter. Enfin le quatrième larron est le Parisien Paul Tourenne (25/2/23). Marié et père à 20 ans, il est employé des Postes pendant la guerre. Lors d'un spectacle monté pendant des colonies de vacances dont il s'occupe, Paul est repéré par un créateur d'émissions de radio. Cette rencontre le mène à un poste de régisseur d'orchestre. Après la guerre, il travaille un temps à Travail et Culture, un organisme chargé de la promotion des Arts. C'est là qu'il rencontre André Bellec, lui-même administrateur au TEC. Le quatuor est alors au complet pour attaquer une longue carrière.

Tout à la fois comédiens et chanteurs, les Frères Jacques (de l'expression "Faire le Jacques", faire l'imbécile) intègrent la troupe Grenier-Hussenot, la première troupe de théâtre à se monter à la Libération. C'est là qu'ils rencontrent Pierre Philippe, pianiste de la compagnie, qui devient très vite le pianiste attitré des Frères Jacques et le cinquième membre du groupe. Pierre Philippe va mettre en place leur musicalité, leur sonorité si particulière. Il va les faire travailler très dur pour fignoler au maximum leurs morceaux. Outre Pierre Philipe, ils rencontrent aussi Jean-Denis Malclès, décorateur de théâtre qui créé leur célèbre costume : collants noirs, justaucorps d'une couleur différente pour chacun, gants et chapeaux multiples selon les chansons. Ce costume très inspiré par la danse et pour le moins moulant sera souvent source de blagues et de discussions, choquant les uns, amusant les autres. Mais les quatre hommes ne le quitteront jamais jusqu'à leur dernier tour de chant en 1982. Malclès est aussi l'auteur de leur décor qui ne connaîtra guère de variations au cours de leur carrière.

Pendant quelques années, les Frères Jacques allieront en permanence théâtre et chant. Les nuits sont longues entre les représentations théâtrales et les récitals dans divers cabarets de la Rive Gauche. Cette multitude de prestations leur donnent une notoriété assez rapide, du moins dans la capitale. Leur humour, leur style, leurs mises en scènes réglées au millimètre et bien sûr leurs costumes font d'eux des artistes qu'on remarque. Ils connaissent leur premier succès en 1946 sur la scène du cabaret d'Agnès Capri avec le titre "L'Entrecôte". Inspiré de la vie quotidienne, leur répertoire aborde souvent des thèmes apparemment très banals comme une entrecôte mais les mises en scène, l'orchestration et leur interprétation teintée d'humour met en valeur n'importe quel sujet. En 1947, les Frères Jacques font leur premier music-hall aux Folies-Belleville. Mais, c'est sur la scène du cabaret la Rose Rouge qu'ils vont se créer une vraie notoriété. Pendant cinq ans, ils collaborent essentiellement avec ce cabaret dont ils sont des piliers. Ils y multiplient leurs premiers succès, "le Manège aux cochons roses", "Nous voulons une petite soeur" ou "Sérénade de la purée". Tout naturellement, ils viennent à enregistrer leur premier 78 tours de quatre titres en 1948.

Désormais, les Frères Jacques naviguent entre d'innombrables engagements. En 1949, ils participent à leur dernière production avec la Compagnie Grenier-Hussenot, dans "les Gaietés de l'Escadron" de Georges Courteline au Théâtre de la Renaissance. A l'automne, ils sont engagés cinq mois à Bobino où ils jouent les Pieds Nickelés mis en scène par Yves Robert. Mais l'événement essentiel de cette année-là est leur rencontre avec Jacques Canetti, agent artistique chez Polydor et Philips et surtout découvreur de talents. Non seulement, il leur fait signer un contrat pour plusieurs enregistrements mais surtout, il leur propose le répertoire de Jacques Prévert et Joseph Kosma. Si Prévert semble sceptique sur les interprétations de ses textes par les Frères Jacques, et si ces derniers ne se sentent pas dans un premier temps à la hauteur du défi, c'est pourtant un succès puisqu'en 1950, le quatuor obtient le Grand Prix du disque pour la chanson "L'inventaire". Parallèlement, Canetti leur fait enregistrer quatre 78 tours d'affilée. Leur notoriété prend ainsi son envol et sort du cadre étroit du tout-Paris.

Dès 1951, les Frères Jacques entament leur première tournée internationale. Il y en aura beaucoup d'autres. Ils commencent par l'Afrique du Nord, puis de juillet à septembre, découvrent l'Amérique du Sud. Le 5 octobre, ils sont de retour sur la petite scène de la Rose Rouge. L'année 52 marque un tournant puisque dès lors, les Frères Jacques auront une vraie carrière d'artistes de music-hall avec un récital à part entière construit du début à la fin dans le décor unique de Jean-Denis Malclès et exploité sur scène pendant environ deux à trois ans. Ce premier du nom est donc joué pour la première fois au Théâtre Daunou. Le succès s'imposant, les tournées vont tout naturellement s'enchaîner à des rythmes intensifs. En 52, ils visitent la Turquie et le Liban, puis partent en avril pour les Etats-Unis et le Canada. L'année suivante, ils tournent avec Line Renaud et Yves Montand, déjà une immense vedette. Pendant toute leur carrière, ils passeront de nombreux mois en voyage. Ils trouvent cependant le temps d'enregistrer quelques disques qui se vendent de mieux en mieux, et de faire du cinéma. C'est ainsi qu'en 53, les quatre hommes font une apparition dans un film de Jean Boyer, "le Pays des clochettes", aux côtés de Sophia Loren.

Alors qu'ils avaient joué pour la première fois sur la scène de la Comédie des Champs-Élysées en 1945 à leurs tout débuts, c'est ce théâtre qu'ils choisissent en 1955 pour fêter leur dixième anniversaire. Ils le considèrent comme leur théâtre fétiche. Du chemin a été parcouru depuis la fin de la guerre, et le récital monté pour cette occasion a un tel succès de février à juin qu'il est à nouveau à l'affiche d'août à octobre. Bien sûr, une tournée française est mise en place dans la foulée et confirme l'immense popularité d'alors des Frères Jacques. Que ce soit à Paris ou en province, leurs facéties vocales et leurs mises en scène précises et irrésistibles ont un succès immense. Même auprès des touristes, ils deviennent une valeur sûre et tellement "typique" au même titre que la Tour Eiffel. Lorsqu'en 1956, ils jouent dans l'opérette "la Belle Arabelle", c'est la dernière fois qu'ils participent à un travail de troupe. Mis en scène par leur ami Yves Robert, ce spectacle est représenté au Théâtre de la Porte Saint-Martin jusqu'en juin 1957. La musique est co-écrite par leur pianiste Pierre Philippe et les textes par le comédien et humoriste Francis Blanche.

Dès qu'ils terminent les représentations de "la Belle Arabelle", et avant de le reprendre en fin d'année, ils passent un mois sur la caravane du Tour de France qui à l'époque entraîne de nombreux artistes dans son sillage. Y participer est un signe de grande popularité auprès du public. Grands travailleurs, les Frères Jacques ont un rythme très régulier. Quand ils mettent au point un nouveau récital, ils travaillent plusieurs mois à l'écart des médias. Puis pendant souvent plusieurs mois, ils présentent le spectacle à Paris avant de l'emmener en tournée européenne et enfin mondiale. Le processus est, à partir de la fin des années 1950, assez systématique. C'est exactement ce qu'il se passe à partir de la fin 58 où ils préparent leur troisième récital. Les années 1959 et 1960 sont donc consacrées à son exploitation : Paris, la province française, l'Europe puis le monde entier. De Tel Aviv à Tokyo, le quatuor est réclamé sur toutes les scènes du monde telle une enseigne de prestige représentant la France.

En 1961, le même schéma se reproduit avec leur quatrième récital. Leur style est désormais définitif et la nouveauté de chaque spectacle vient juste de leurs nouvelles chansons et des chorégraphies qui les accompagnent. Mais s'ils étaient très novateurs à leurs débuts, les Frères Jacques deviennent au cours des années 190 des figures de plus en plus classiques. La rude concurrence des nouvelles musiques venues d'Amérique, rock'n'roll et autre twist, ne les déstabilisent pas mais ne fait rien pour les moderniser aux yeux du public. Pourtant, les salles sont toujours combles que ce soit en France ou à l'étranger. 1962, 1963, les tournées se suivent avec peu de place pour d'autres activités. Cependant, en 1963, les Frères Jacques trouvent le temps d'enregistrer avec d'autres comédiens des pièces de Molière pour une encyclopédie sonore des éditions Hachette. Ils repartent encore en 1964 et chantent même sur le paquebot France. Cette année-là, la nouveauté vient de la décision de Pierre Philippe de prendre sa retraite. Après environ 20 ans de collaboration, cette décision est tristement vécue par les Frères Jacques qui considèrent leur pianiste comme le cinquième membre du groupe. C'est d'ailleurs ainsi que la presse le présente souvent. Mais il se passe quand même deux ans avant son départ définitif. En 1965, les Frères Jacques passent au music-hall du Marais au centre de Paris. C'est un des derniers récitals de Pierre Philippe avec eux. Celui qui a largement participé à créer leur image. Il laisse sa place à Hubert Degex en 66. Ce dernier assiste aux dernières représentations avec Pierre Philippe afin d'enregistrer tous les accords.

Les Frères Jacques inaugurent cette nouvelle collaboration en janvier 1966 à Lyon puis sur la scène du Théâtre Fontaine en septembre. Son prédécesseur ayant laissé une trace certaine, Hubert Degex mettra plusieurs mois à affirmer son style personnel. Mais il se distingue en inventant une troisième pédale qui lui sert à commander les lumières du spectacle. Enfin en 1965, les Frères Jacques s'attaquent à un répertoire qu'ils abordent avec talent : les Fables de La Fontaine, petits chefs-d'oeuvre de la littérature classique du XVIIème siècle dont l'humour et la précision collent parfaitement au style de groupe. Véritables personnalités de la scène culturelle française, les Frères Jacques sont nommés Chevaliers des Arts et Lettres en 1966. Ils traversent les modes sans ombrage. En 1968, ils retrouvent le Théâtre Fontaine pour trois mois à partir du 26 septembre. C'est le sixième récital et le premier réellement préparé par Hubert Degex. On y entend des nouvelles chansons comme "la Chanson sans calcium" (de Jean-Claude Massoulier), "le Fric" ou "les Deux escargots". La tournée va durer une bonne partie de l'année 69 avec en particulier un tout premier voyage en Union soviétique. Toujours en 1969, ils reçoivent le très rare Prix In Honorem de l'Académie Charles-Cros pour l'ensemble de leur oeuvre.

Les années suivantes naviguent de tournées en voyages entrecoupés de scènes parisiennes : Bobino en 1970 (avec Catherine Sauvage), le Palais Royal en 1971, le Théâtre Saint-Georges en 72 (récital n°7). Les nouvelles chansons sont toujours au rendez-vous, de "Bon Dieu, où est ce peloton?" à "la Fanfare". De plus, Prévert fait toujours partie de leur répertoire via "la Pêche à la Baleine" ou "En sortant de l'école". Les Frères Jacques comptent 25 ans de carrière et une forme excellente. Leurs costumes moulants et leurs spectacles riches en chorégraphies les obligent à entretenir leur santé physique. Et bien qu'à cette époque, ils aient à peu près tous fêté leurs 50 ans, ce sont des artistes pimpants qui se présentent chaque soir sur scène. En 1972, ils passent au Théâtre de la Ville, théâtre avant-gardiste, où ils se frottent à un public plus jeune. Mais la rencontre est une réussite. Plus ils vieillissent, plus leur enthousiasme séduit les jeunes générations. Au printemps 73, ils emmènent le récital n°7 en tournée. Il les mènera jusqu'en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti, mais aussi dans les universités anglaises et américaines. Avec un passage à Bobino en septembre. Puis l'année suivante, c'est toute l'Afrique qu'ils parcourent et pas moins de treize pays les découvrent. Leur venue est à ce point un événement que dans presque chaque pays, ils jouent en privé devant le président en fonction.

En 1975, les Frères Jacques attaquent leur huitième récital. C'est le dernier qui présentera des créations toujours ancrées dans les petits travers de la vie quotidienne : "les Fesses", "les Pompistes" ou "Il fait beau". A la tête d'un immense répertoire, ils peuvent presque jouer chaque soir un programme différent. On commence à évoquer la retraite et les Frères Jacques eux-mêmes y songent. Mais à cette époque, ils ont encore quelques années bien remplies devant eux. C'est en 1976 qu'ils fêtent leur 7.000ème récital au Théâtre Antoine. Cette année-là, ils emmènent leur spectacle à travers la France puis en Amérique du Sud. En 77, ce sera le tour de quelques pays européens et de l'Algérie. Enfin en 78, ils retrouvent une ultime fois l'Afrique où leur succès est immense. Après l'Afrique, ils passent aussi une dernière fois dans l'océan Indien (Madagascar, Réunion, Maurice). D'ailleurs, désormais, les tournées internationales seront souvent les dernières. Parenthèse théâtrale en 1977 avec des retrouvailles entre les Frères Jacques et leurs anciens compagnons de la troupe Grenier-Hussenot qu'ils avaient quittés depuis la fin des années 50. C'est donc un événement quand ils participent avec eux à une pièce musicale qui évoque la Belle Epoque.

1979 marque le début de la fin. Le 16 octobre, les Frères Jacques montent sur la scène de leur théâtre fétiche de la Comédie des Champs-Élysées pour leur neuvième récital, aussi nommé sur les affiches "Récital d'adieu". Aucune création mais un large inventaire de leurs succès. Ce spectacle tournera deux ans en France et dans les pays environnants. La tournée ira jusque dans de très petites villes. Les quatre artistes tiennent à saluer une dernière fois le plus grand nombre de leurs admirateurs. Si la fin officielle de la carrière des Frères Jacques date de 1982, leur ultime concert a lieu début 1983 au Théâtre de Boulogne-Billancourt en banlieue parisienne. Les Frères Jacques ont eu une carrière riche en bons moments. Avec des milliers de concerts, près de 400 chansons et des tournées qui les ont menés dans 68 pays, ils ont rencontré un exceptionnel succès artistique, public et critique tant en qualité que dans la durée. Ils ont chanté sur les plus prestigieuses scènes et devant les plus fameuses personnalités de Charlie Chaplin à la Reine d'Angleterre. Leur style unique a engendré quelques descendants comme Chanson Plus Bifluorée ou l'ensemble à cordes comico-instrumental le Quatuor. Ces artistes sont d'ailleurs présents lorsque les 12 et 13 janvier 1996 est organisé un jubilé au Casino de Paris qui célèbre le cinquantième anniversaire de leur création. On y voit aussi les ensembles jazzy-vocal TSF et Orphéon Célesta, ainsi que leur vieux complice, auteur de nombre de leurs chansons Ricet-Barrier. A cette occasion, de nombreuses compilations sont éditées.

Le 21 octobre 2002, François Soubeyran âgé de 83 ans, décède à Paillette-Montjoux, un village de la Drôme où il était retiré. Les autres membres du groupe ont une retraite active au cours de laquelle chacun s'adonne à sa passion : Georges Bellec reprend la peinture et expose régulièrement. Paul Tourenne continue de jouer les photographes puisque au cours de leurs innombrables tournées, il avait déjà prouvé son talent dans ce domaine. Enfin André Bellec a animé quelques années le groupe artistique des anciens du spectacle. Il décède le 3 octobre 2008 à l'âge de 94 ans. De la plus pure poésie à la chanson paillarde en passant par les textes d'auteurs tels Vian, Brassens, Queneau, Ferré, Sartre, Bernard Dimey ou Jean Cosmos, les Frères Jacques ont réussi une synthèse entre théâtre et musique en créant un style où le visuel est aussi essentiel que la voix.

Discographie

78 tours

  • 1947 - Les Quatre Jules, réf. : 8 disques Chansons d'étudiants, 13 chansons
  • 1949 - 2 titres, réf. : BAM V 501 : 1. Mon ami m'a donné - 2. L'entrecôte, 9 juin 1949
  • 1949 - 2 titres, réf. : BAM V 502 : 1. Rose blanche (Rue Saint-Vincent) - 2. Ballade des places, 9 juin 1949
  • 1949 - 2 titres, réf. : BAM V 503 : Son nombril (chanson sur deux faces), 9 juin 1949
  • 1949 - 3 titres, réf. : Polydor 560 172 : 1. Et la fête continue - 2. Le gardien de phare aime trop les oiseaux - 3. Le miroir brisé, 28 septembre 1949 et 3 octobre 1949
  • 1949 - 2 titres, réf. : Polydor 560 173 : 1. En sortant de l'école - 2. L'orgue de Barbarie, 28 septembre 1949 et 5 octobre 1949
  • 1949 - 2 titres, réf. : Polydor 560 174 : 1. Barbara - 2. Inventaire, 26 octobre 1949 et 28 septembre 1949
  • 1949 - 2 titres, réf. : Polydor 560 175 : 1. Deux escargots s'en vont à l'enterrement - 2. La pêche à la baleine, octobre 1949 et 18 octobre 1949
  • 1950 - Bande originale du film Les Pieds nickelés, réf. : Polydor 560 214 1. C'est nous qui sommes les Pieds-Nickelés (17 février 1950) - 2. La fanfare Tyrolienne (17 février 1950)
  • 1950 - 2 titres, réf. : Polydor 560 263 : 1. Si tu t'imagines - 2. Quelqu'un, 2 novembre 1950
  • 1950 - Bande originale du film La Rose rouge, réf. : Polydor 560 264 : 1. La gavotte des bâtons blancs - 2. Général Castagnetas, 2 novembre 1950
  • 1951 - 2 titres, réf. : Polydor 560 276 : 1. Complainte mécanique - 2. Le bateau-lavoir, 1950 et 1951
  • 1951 - Bande originale du film Souvenirs perdus, réf. : Polydor 560 289 : 1. Compagnons des mauvais jours - 2. Tournesol, 20 décembre 1950 et 12 décembre 1950
  • 1951 - 2 titres, réf. : Polydor 560 344 : 1. L'épervier - 2. Les Halles de Paris
  • 1952 - 2 titres, réf. : Polydor 560 381 : 1. En ce temps-là - 2. Papa peint dans les bois (de Charles Trenet)
  • 1952 - 2 titres, réf. : Polydor 560 419 : Petite fable sans morgue (La complainte des petits cabinets) I et II
  • 1953 - 2 titres, réf. : Polydor 560 434 : 1. Jour de colère - 2. La queue du chat (paroles et musique de Robert Marcy)
  • 1953 - 2 titres, réf. : Polydor 560 435 : 1. La Saint-Médard - 2. Voilà les footballeurs
  • 1953 - 2 titres, réf. : Polydor 560 450 : 1. Barbarie - 2. Monsieur William (paroles de Jean-Roger Caussimon et musique de Léo Ferré)
  • 1953 - 2 titres, réf. : Polydor 560 451 : 1. Chanson pour un jour de pluie - 2. Page d'écriture, 19 mars 1953

45 tours

  • 1956 - L'entrecôte (enreg. 1949), réf. : Super 45 Tours BAM EX 209 1. L'entrecôte - 2. Mon ami m'a donné une fleur - 3. Rose blanche (Rue Saint-Vincent) - 4. De place en place.
  • 1954 (1e série) - La Saint-Médard, réf. : Super 45 Tours Polydor 576 002 ou Philips 432 062 (réédition 1956)
  • 1955 (2e série) - La pendule, réf. : Super 45 Tours Polydor 576 014 ou Philips 432 063 (réédition 1956)
  • 1956 (3e série) - Le bateau-lavoir (enreg. 1950-1954), réf. : Super 45 Tours Philips 432 064 1. Le bateau-lavoir - 2. Petite fable sans morgue (La complainte des petits cabinets) - 3. C'était un mérovingien - 4. Monsieur William.
  • 1956 (4e série) - La Marie-Joseph, réf. : Super 45 Tours Philips 432 109 BE 1. La Marie-Joseph (de Stéphane Golmann) - 2. Le cirque - 3. La violoncelliste - 4. Chanson pour les enfants de l'hiver.
  • 1956 (5e série) - La truite, réf. : Super 45 Tours Philips 432 110 1. La truite - 2. La souris d'Angleterre - 3. Le tango interminable des perceurs de coffre-forts (de Boris Vian) - 4. Le résumé de la situation.
  • 1956 (6e série) - La belle Arabelle, réf. : Super 45 Tours Philips 432 138 1. La colle au pinceau - 2. La belle Arabelle - 3. J'emmène les gendarmes - 4. Les boîtes à musique - 5. Les barons de Ballancourt.
  • 1956 (7e série) - Les athlètes de la chanson, réf. : Super 45 Tours Philips 432 183 1. Vas-y papa - 2. Elle faisait du strip-tease (Trois cœurs) - 3. La demoiselle de bas étage - 4. Allumett'polka.
  • 1958 (8e série) - Le poinçonneur des Lilas, réf. : Super 45 Tours Philips 432 267 ou E1E 9143 1. Le poinçonneur des Lilas - 2. Faut tout ça - 3. Sha, sha, persan - 4. Bain, amour, etc
  • 1956 (9e série) - Quatre chansons de Ricet Barrier, réf. : Super 45 Tours Philips 432.308 BE 1. Dolly 25 2. Les pasteurs - 3. Eugénie de Beaulieu - 4. Les clochards.
  • 1961 (10e série) - Stanislas, réf. : Super 45 Tours Philips 432.568 BE 1. Rendez-vous (Stanislas) - 2. Les catcheurs - 3. Anthropophagiquement vôtre - 4. L'amour en dix-neuf ponts.
  • 1961 (11e série) - Le petit homard, réf. : Super 45 Tours Philips 432.599 BE 1. Le petit homard - 2. Au bal des gens de maison - 3. Don Léon - 4. Le concours Lépine.
  • 1962 ? - 2 titres, réf. : Simple 45 Tours Philips 372 888 1. Don Léon - 2. Guignol polka.
  • 1962 ? - 2 titres, réf. : Simple 45 Tours Philips 372 919 1. L'amour en dix-neuf ponts - 2. Les catcheurs.
  • 1963 (12e série) - Barbara, réf. : Super 45 Tours Philips 432.954 BE
  • 1964 (13e série) - Les barbouzes, réf. : Super 45 Tours Philips 434.941 BE 1. Les barbouzes - 2. Les mordus - 3. Patinage - 4. Les quatre jupons.
  • 1967 - Marie-Scandale, réf. : Super 45 Tours Philips 437.314 BE 1. Marie-scandale - 2. L'étrange concert - 3. Nos quatre cents coups - 4. Béton armé.
  • 1969 - Bon Dieu où est ce peloton ?, réf. : Super 45 Tours Festival FX 1588 1. Bon Dieu où est ce peloton ? - 2. La chanson de la vie - 3. Westkapelle - 4. Il ne reste plus que la butte.
  • 1970 - En sortant de l'école, réf. : Super 45 Tours PPN 4196
  • 1970 - Va chercher de l'or, réf. : Simple 45 Tours Festival SPX 144 1. Va chercher de l'or - 2. Les roses d'Hélène.
  • 1975 - La ceinture, réf. : Simple 45 Tours Arion ARN 21.027 1. La ceinture - 2. Les pompistes.

LP 25 cm 33 tours

  • 1951 - Les Frères Jacques chantent leurs derniers succès, 1re série (enreg. 1949), réf. : LP 25 cm 33 Tours Polydor 530.003 ou Philips 76.057 (réédition 1956)
  • 1952 - Bateau lavoir, 2e série (enreg. 1950-1952), réf. : LP 25 cm 33 Tours Polydor 530.013 ou Philips 76.058 (réédition 1956)
  • 1953 - La Saint-Médard, 3e série (enreg. 1950-1953), réf. : LP 25 cm 33 Tours Polydor 530.022 ou Philips 76.059 (réédition 1956)
  • 1954 - Général à vendre, 4e série LP 25 cm 33 Tours Polydor 530.030 ou Philips 76.060 (réédition 1956)
  • 1954 - Exercices de style de Raymond Queneau, participation avec Yves Robert, LP 25 cm 33 Tours Philips 76.033
  • 1960 - 10 chansons de Jacques Prévert, 7e série LP 25 cm 33 Tours Philips 76.491
  • 1961 - Les catcheurs, 8e série, réf. : LP 25 cm 33 Tours Philips 76.527 (juin 1961)

LP 30 cm 33 tours

  • 1955 - Récital à la Comédie des Champs-Élysées, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips 77.303 L
  • 1957 - Les Frères Jacques chantent Jacques Prévert, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips Réalités V1 / 77 451 ou 77 930 (réédition 1964) ou 6444 016 (réédition 1968) ou 6444 571 ou 9101 290 (réédition stéréo) ou K7 7102 822.
  • 1958 - Tous les succès du récital à la Comédie des Champs-Élysées, réf. : LP 33 Tours 30 cm Philips B 77.317 L (mono) (no 6) ou 840.500 BY (stéréo)
  • 1962 - Récital 62, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips Réalités V 43 AA 77. 478 1L (récital en public d'avril 1962, enregistré à la Comédie des Champs-Élysées). Disque tiré à 5000 exemplaires numérotés & 200 exemplaires hors commerce numérotés de I à CC.
  • 1963 - Le bourgeois gentilhomme, réf. : 3 LPs 30 cm 33 Tours Hachette 320 E 842/43/44. (22, 23 et 24 février 1962)
  • 1964 - Les Frères Jacques rencontrent La Fontaine, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips 77.938 ou HC 29-165. (septembre 1964)
  • 1964 - Le malade imaginaire, réf. : 3 LPs 30 cm 33 Tours Hachette 320 E 856/57/58. (enregistré les 25, 25 et 29 février 1964)
  • 1964 - À la Comédie des Champs-Élysées, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips 77.716 (no 7). (novembre 1964)
  • 1965 - Chansons roides et vigoureuses, réf. : LP 30 cm 33 Tours Fol-Clo-Riche FOL 0001 ou Philips 6325 178 (réédition 1974) ou 6325 339 (réédition 1975)
  • 1966 - Chansons vécues, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips 70.374 ou 844.844 (réédition 1968). (octobre 1966) (comprend Le Moineau de Paris de Bénech et Dumont)
  • 1967 - Le Médecin malgré lui, réf. : 2 LPs 30 cm 33 Tours Hachette 320 E 876/77. (décembre 1966)
  • 1968 - Ah ! Si mon moine voulait danser, réf. : LP 30 cm 33 Tours Philips 844 836. (avril 1968)
  • 1968 - La Saint-Médard (enreg. 1949-1958, compilation 1968), réf. : LP 33 Tours 30 cm Philips 844 785 BY ou Philips 6332 171 (réédition 1973).
  • 1968 - La Marie-Joseph, réf. : LP 33 Tours 30 cm Philips 844 786 ou 6332 172 (réédition 1973)
  • 1968 - Les catcheurs (enreg. 1957-1961, compilation 1968), réf. : LP 33 Tours 30 cm Philips 844 787 BY
  • 1968 - Chansons sans calcium, réf. : LP 33 Tours 30 cm Philips 844 788 ou 6332 173 (réédition 1973) - récital au théâtre Fontaine à Paris.
  • 1968 - C'que c'est beau la photographie, réf. : LP 33 Tours 30 cm Fontana 6444 049 (compilation d'enregistrements de 1956 à 1968)
  • 1968 - Grands succès (compilation d'enregistrements de 1948 à 1968), réf. : 2 LPs 33 Tours 30 cm Philips 6680 303 PG 250
  • 1968 - C'que c'est beau la photographie (enreg. 1951-1968), réf. : 2 LPs 33 Tours 30 cm Philips 6683 003
  • 1970 (vers...) - 12 titres (compilation d'enregistrements de 1949 à 1968), réf. : LP 33 Tours 30 cm Impact 6886 131
  • 1973 - La confiture, réf. : LP 33 Tours 30 cm Arion ARN 34.194 1. La confiture - 2. La première fois - 3. Les enfants - 4. Les tics - 5. La jolie foire - 6. Patrick l'irlandais - 7. Frédo - 8. Les cosmiques troupiers - 9. La branche - 10. La fanfare. (juin 1973)

  • 1975 - Les fesses, réf. : LP 33 Tours 30 cm Arion ARN 33.291 1. La ceinture - 2. La marchande de poisson - 3. Monsieur le petit, le chasseur - 4. Mobile - 5. Il fait beau - 6. Plus de pétrole - 7. Les fesses - 8. Ma maison de rêve - 9. Les pompistes - 10. Tout en glissant - 11. 300 millions.
  • 1977 - Le Brassens des Frères Jacques, réf. : LP 33 Tours 30 cm Arion ARN 34.400
  • 1979 - Mythologie, réf. : LP 33 Tours 30 cm Arion ARN 34.515 1. Thalie - 2. Psyché - 3. Les quatre vents - 4. Pénélope - 5. La boîte à Pandore - 6. Hermaphro - 7. Les heures - 8. Diane - 9. Bacchus-bourrée - 10. Echo et Narcisse - 11. Les Amazones.
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