Marché de brutes

Publié le par Anthony Mann

Marché de brutes (Raw Deal) est un film américain réalisé par Anthony Mann, sorti en 1948 au cinéma. Joe Sullivan s’évade de prison grâce à la femme qui l’aime depuis toujours, Pat. En cavale, tous deux se réfugient chez Ann, une jeune fille qui s’est occupée du dossier de Joe et envisageait pour lui une libération sous caution… trois ans plus tard. Peu coopérative avec les hors-la-loi, elle est emmenée de force à San Francisco, où Joe doit régler des comptes avec un malfrat.

Marché de brutes d'Anthony Mann
Marché de brutes d'Anthony Mann

Marché de brutes d'Anthony Mann

Fiche technique

  • Titre original : Raw Deal
  • Titre français : Marché de brutes
  • Réalisation : Anthony Mann
  • Scénario : Leopold Atlas, John C. Higgins
  • Direction artistique : Edward L. Ilou
  • Décors : Armor Marlowe, Clarence Steensen (décorateur de plateau)
  • Costumes : Frances Ehren (costume superviseur)
  • Maquillage : Ted Larsen, Ern Westmore
  • Photographie : John Alton (directeur de la photographie)
  • Son : Leon Becker, Earl Sitar
  • Montage : Alfred DeGaetano
  • Musique : Paul Sawtell
  • Production : Edward Small (non crédité)
  • Société de production : Edward Small Productions
  • Sociétés de distribution : États-Unis Eagle-Lion Films ; France Gaumont-Eagle Lion
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : noir et blanc – 35 mm – 1,37:1 – mono (Western Electric Recording)
  • Genre : film noir
  • Durée : 79 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 26 mai 1948, France : 16 novembre 1949

Distribution

  • Dennis O'Keefe : Joseph Emmett Sullivan
  • Claire Trevor : Pat Cameron
  • Marsha Hunt : Ann Martin
  • John Ireland : Fantail
  • Raymond Burr : Rick Coyle
  • Curt Conway : Spider
  • Chili Williams : Marcy
  • Regis Toomey : Capitaine Fields
  • Whit Bissell : Meurtrier
  • Cliff Clark : Gates

Acteurs non crédités

  • Tom Fadden : Grimshaw
  • Richard Irving : Brock
La critique par Frédéric Strauss

Joe Sullivan s’évade de prison grâce à la femme qui l’aime depuis toujours, Pat. En cavale, tous deux se réfugient chez Ann, une jeune fille qui s’est occupée du dossier de Joe et envisageait pour lui une libération sous caution… trois ans plus tard. Peu coopérative avec les hors-la-loi, elle est emmenée de force à San Francisco, où Joe doit régler des comptes avec un malfrat.

Cette production modeste bénéficiait des services d’un jeune cinéaste plein d’avenir, Anthony Mann. Il donne toute sa saveur à une situation si typique du film noir qu’elle en friserait presque le cliché. Un homme enfermé entre quatre murs, puis entre deux femmes, l’une rendue aveugle par la passion et l’autre aveuglée par la justice. Partout, Joe Sullivan est pris au piège de l’image qu’on a de lui. Bête qu’il faut garder en cage, mari parfait, tueur sans foi ni loi, il n’est pourtant rien de tout cela. Sa vérité d’homme apparaît peu à peu, à mesure que les femmes autour de lui changent de place… Bien sûr, la fatalité rôde, mais, même sans vrai suspense, le jeu est diablement séduisant.

Publié dans Films

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