Sur la route de Madison

Publié le par Clint Eastwood

Sur la route de Madison (The Bridges of Madison County) est un film américain réalisé par Clint Eastwood, sorti en 1995. Il adapte, sous le même titre, le best-seller de Robert James Waller, paru en 1992.  Michael Johnson et sa soeur Caroline reviennent dans la ferme de leur enfance régler la succession de leur mère, Francesca. Ils vont découvrir tout un pan de la vie de leur mère ignoré de tous, sa brève, intense et inoubliable liaison avec un photographe de passage. 

Sur la route de Madison de Clint Eastwood
Sur la route de Madison de Clint Eastwood

Sur la route de Madison de Clint Eastwood

Fiche technique
  • Titre original : The Bridges of Madison County
  • Titre français : Sur la route de Madison
  • Réalisation : Clint Eastwood
  • Scénario : Richard LaGravenese d'après le roman du même nom de Robert James Waller
  • Musique : Lennie Niehaus
  • Photographie : Jack N. Green
  • Décors : Jeannine Oppewall
  • Costumes : Colleen Kelsall
  • Montage : Joel Cox
  • Production : Clint Eastwood et Kathleen Kennedy
  • Sociétés de production : Amblin Entertainment, Malpaso Productions et Warner Bros.
  • Société de distribution : Warner Bros.
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Formats : Couleur - 1,85:1 - son DTS - 35 mm
  • Genres : drame, romance
  • Durée : 135 minutes
  • Budget : 24 000 000 USD
  • Dates de sortie : États-Unis, Canada : 2 juin 1995, France : 6 septembre 1995
Distribution
  • Clint Eastwood (VF : Alain Doutey) : Robert Kincaid
  • Meryl Streep (VF : Frédérique Tirmont) : Francesca Johnson
  • Victor Slezak : Michael Johnson
  • Annie Corley (VF : Emmanuelle Bondeville) : Caroline Johnson
  • Jim Haynie (VF : Jean-Claude Sachot) : Richard Johnson
  • Sarah Kathryn Schmitt : Carolyn, enfant
  • Christopher Kroon : Michael, enfant
  • Phyllis Lyons : Betty
  • Debra Monk : Madge
La critique par Jacques Morice

Clint Eastwood est l’un des derniers à concilier classicisme et modernité. Il transforme ici un roman écœurant en une pépite bouleversante. Ecartant tout effet superflu, sa mise en scène est d’une efficacité toujours synonyme de sobriété. Le cinéaste capte le présent soudain hors du temps d’un amour naissant, l’approche, les hésitations, les actes manqués, les élans. Un ensemble de gestes et de regards furtifs, de paroles fragiles saisis avec une justesse et une pudeur confondantes.

L’âge plutôt avancé de ce couple interdit — Eastwood, fantôme errant, qui n’en finit pas de vieillir en beauté, et Meryl Streep, hypersensuelle, dans le rôle de sa carrière — ajoute bien sûr de l’intensité à cette rencontre de hasard. Sur la route de Madison, c’est aussi une manière sensible de filmer la campagne, le soleil rasant, la poussière dansante, le passage du vent dans les cheveux. Mélo contemplatif qui fait la part belle aux paysages déserts, à d’insolites ponts couverts, le film donne à vivre dans un même mouvement les secondes suspendues de bonheur et la perspective d’un chagrin durable…

Publié dans Films

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